On vous avait promis volcan, bateau, îles et road trip improbable, et bien comme on tient toujours nos promesses vous allez avoir tout ça ! (yo, c’est pas un blog de bouffon ici).
Mais d’abord on fait un petit tour à environ 30 km de Granada pour se rendre au mirador de Catarina (c’est le nom du village) d’où on a une très belle vue sur la laguna de Apoyo.
Le trajet León-Granada s’est déroulé sans encombre. Départ 9h00, collectivo jusqu’à Managua puis minibus, arrivée à notre hébergement à 12h30 après une petite marche (celui-ci est à mettre dans la catégorie bonne pioche, malgré l’absence d’eau chaude là encore).
Granada (officiellement Santiago de Granada) est surnommée “La Gran Sultana”, en raison de ses bâtiments de style andalou mauresque, en opposition à León plutôt castillane.
On avait (non sans mal) réuni quelques informations sur le passage de frontière Honduras/Nicaragua. Notre logeuse à Tegucigalpa nous avait dit qu’un bus partait à 5h30 et allait directement jusqu’à la frontière de Las Manos (passage réputé le plus cool). De plus sa fille, chauffeur Uber, pouvait nous y emmener (sans passer par l’appli ?). Par contre on découvre la veille du départ qu’il faut remplir un formulaire à renvoyer par mail sept jours avant (donc pas possible) ou en ligne avec réponse le lendemain. Le formulaire s’avère impossible à finaliser car il demande l’identité et l’adresse de la personne nous invitant au Nicaragua (tu parles qu’on est invité). Bon on se dit qu’on verra ça sur place, mais que par contre il vaudrait mieux qu’on trouve des dollars (on envisageait peut-être 3Usd pour sortir du Honduras et entre 10 et 13 Usd pour entrer au Nicaragua). Bien sûr tous les ATM du coin ne délivraient que des Lempiras (bien qu’on puisse choisir de retirer en Lempiras ou en Dollars Us). Ayant appris que quelques changeurs guettaient le chaland du côté de l’ex Hotel Plaza, nous y sommes allés changer une cinquantaine de dollars pour assurer le coup (parce qu’on s’est dit que déjà qu’on avait pas le formulaire, alors si on avait pas les sous on risquait quand même d’avoir des soucis !). La transaction s’est bien passée, l’un des deux changeurs s’inquiétant de savoir si la France avait une frontière commune avec l’Ukraine ou la Russie (on l’a rassuré ?).