Querétaro, que hermosa ciudad colonial !

Quittant la très bruyante et trépidante Mexico, nous prenons le car vers le nord où, à environ 220 km, nous attend Querétaro (façon de parler, personne ne nous guettait à la descente du bus !).

Nous prenons un Uber (oui, on n’aime pas trop ça, mais on aime encore moins les taxis, alors…) et nous voilà au centre de cette belle ville coloniale d’un million d’habitants.

Querétaro.

Le temps est bon, le ciel est bleu (à bon entendeur, salut) et nous partons nous promener main dans la main à la découverte de Querétaro dans laquelle on trouve pas moins de quarante églises, temples et couvents.

Du coup, on en a visité deux, dont une à la décoration bien patriotique avec l’immense drapeau mexicain derrière l’autel.

Après ces visites qui nous ont rappelé que la religion catholique est très présente dans ce pays, nous sommes partis flâner de places en places.

Ces places sont nombreuses et très agréables car abondamment ombragées de magnifiques ficus taillés (quelques leçons à prendre pour la ville d’Angers qui préfère la taille radicale à la tronçonneuse…).

L’oiseau du jour est un Quiscale à longue queue femelle. Dommage le mâle qu’on a photographié dans l’article précédent était à Mexico, ça va leur faire de la route pour construire un nid en commun.

C’est sur ces places qu’on croise de nombreuses vendeuses en costumes traditionnels très colorés.

Nos pas nous mènent jusqu’à la Casa de la Marquesa, splendide demeure devenue hôtel, où un charmant “hombre” nous autorise à entrer pour photographier l’intérieur.

Une bien belle bâtisse, mais un hôtel qui n’entre malheureusement pas dans notre budget (tous ensemble, tous ensemble, exigeons l’augmentation des retraites !). Le nôtre est plus modeste, et comme on ne vous cache pas grand-chose, on vous met une photo de l’entrée de celui-ci.

L’entrée de notre modeste logis.

Nous poursuivons notre balade jusqu’à un ancien couvent, doté d’un sympathique jardin de cactus.

Les rues sont bordées de maisons colorées et parfois agrémentées de bougainvilliers. Et toujours d’une grande propreté.

En levant la tête (attention devant) on peut voir sur un faîtage de mur une statue de la vierge de Querétaro dont les lecteurs les plus attentifs auront remarqué l’original dans une des églises que nous avons visitées (ce n’est pas la peine de crier, il n’y a rien à gagner).

La vierge de Querétaro, sur un mur perchée.

A hauteur de main, on a vu deux beaux heurtoirs qui feraient pas mal sur notre porte d’entrée.

On a croisé trois voitures originales dont une coccinelle Volkswagen, qui bien qu’encore présente, est aussi ici en voie d’extinction.

Au détour d’une placette on tombe sur une statue d’indien dansant, œuvre de Juan Carlos Fonseca Mata, et finement appelée “El Danzante Conchero Chichimeca”.

On constate que les féministes ont gagné une importante bataille sur les feux des passages piétons. Mais les robes de princesses font visiblement toujours rêver au vu de la vitrine de certains magasins (qui attirent la foule le samedi).

On termine notre promenade à la nuit tombée (c’est pas très difficile, il fait noir à 18h00), avant de rentrer nous coucher.

Martine à l’abri d’un coup de lune !

Demain départ à l’aube (non, on plaisante !) pour une autre ville coloniale, Guanajuato, à environ 3 heures de bus. On vous raconte ça dans pas longtemps vu qu’en fait on voulait grouper les deux villes dans ce même article, mais on a eu peur de vous filer une indigestion (en plus on vient d’attraper une flemmingite aigüe…).

Allez, Topette !

4 réflexions sur « Querétaro, que hermosa ciudad colonial ! »

  1. Un bonjour du 93
    Toujours aussi sympa de suivre vos aventures sur Topette. Vous avez le bonjour de Denis qui est venu me rendre visite à St Ouen, ville moins colorée que Quéretaro si ce n’est sa mixité. Hasta luego.

    1. Hola les gars du 9.3.
      Nous ça nous fait toujours très plaisir d’avoir de vos nouvelles !
      C’est vrai qu’ici au niveau couleurs on est servi, par contre côté musique on serait plutôt sur du genre mariachis….
      La bise à tous les deux,
      La team Topette !

  2. Au moment où je vous lis vous avez sûrement déjà visité la Casa Azul, mais je constate que Frida est mise un peu à toutes les sauces… Sur une photo, on voit une sorte de patchwork au dessus d’une rue, est-ce que vous savez en quel matériau il était ? Ca n’a pas l’air d’être du tissu.
    Décidément je crois que j’adorerais ce pays, si coloré et diversifié.
    Vivement la suite.

    1. Bonjour Martine,
      C’est vrai qu’on voit Frida partout et le commerce mexicain profite bien de sa notoriété! Nous en reparlerons dans un prochain article… La banderole dans la rue est en plastique mais on ne sait pas ce qu’elle annonçait comme événement… Dans le fond de la rue il y avait même un commerce breton ! On aime beaucoup ce pays très coloré et avec une population bien sympathique…
      Hasta Luego
      La team Topette
      Hasta luego

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