¡ Pura Vida !

Les Costariciens (surnommés les Ticos) emploient cette expression pour dire bonjour, pour dire au revoir, pour dire que tout est formidable, pour dire que tout est cool… A force, l’expression ne veut plus dire grand chose mais se retrouve imprimée pratiquement sur tous les objets et vêtements des boutiques de souvenirs. Bienvenue au Costa Rica !

Récapitulons. Nous prenons le bus de 9h00 à 150 mètres de notre hébergement de San Juan del Sur, et 1/2 heure plus tard il nous dépose au bord de la route (à la Virgen) où bientôt un autre bus arrive et nous emmène jusqu’à la frontière à Peñas Blancas. Côté Nicaragua on paye 1 Usd par personne (taxe municipale) pour entrer dans le bâtiment puis 3 Usd par personne de taxe de sortie du pays. Côté Costa Rica on a commencé par rater le bureau d’immigration (on s’en est rendu compte en attendant le bus), puis on s’est heurté à un agent zélé qui voulait absolument un billet (avion ou bus) de sortie du pays.

Bien sûr on n’en a pas, alors on lui montre le billet d’avion Panama-Colombie et celui Colombie-France. Comme disait un président français, ça lui en touche une sans bouger l’autre. Du coup on est obligé de faire une réservation en ligne d’un billet d’avion au départ du Costa Rica (14 Usd par personne, paiement en ligne avec la carte bancaire sur le réseau wifi local, la sécurité on oublie). Un jour probablement que les agents seront remplacés par une machine avec de l’intelligence artificielle. Même artificielle, un peu d’intelligence ça nous changera la vie.

Aller, on attrape le bus de 12h00 qui nous dépose à 13h30 à Liberia, notre première ville du Costa Rica. Une petite marche à pied nous emmène à notre hébergement catégorie à fuir, il n’a même pas de pomme de douche (froide bien sûr). ¡ Pura Vida ! on vous dit…

De Liberia on ne retiendra que l’église de l’Immaculé Conception de Marie (Imculada Conception de Maria), église moderne conçue par l’architecte Luis Guillermo Rojas Chávez en utilisant des structures préfabriquées (consacrée en 1972, le clocher a été installé plus tard). Une église moderne, ça nous change du baroque colonial !

Devant l’église il y avait bien le parc central, mais il était en travaux. Fuyant Liberia, nous arrivons (non sans mal, on ne peut pas dire que les chauffeurs de bus Costariciens soient très sympas) après 5h00 de bus à Alajuela, deuxième ville du pays après la capitale San José dont elle est distante de 30 kms.

Nous sommes accueillis par un Toui à menton d’or perché sur un fil électrique, nous faisons un tour au parc central, jetons un œil à l’église du Sacré Coeur (Corazón de Jesús) et nous admirons la Cathédrale (Cathédrale de Nuestra Señora del Pilar, construite à partir de 1854, consacrée en 1863, remodelée de manière importante entre 1946 et 1967).

Le lendemain, une heure de bus nous emmène à Sarchí, petit village situé à quelques 30 kms au nord-ouest d’Alajuela avec sa surprenante église couleur pistache et ses anges qui discutent le bout de gras sur la façade.

Ce village est considéré comme le centre de l’artisanat du Costa Rica surtout en ce qui concerne la fabrication de meubles et de charrettes pour bœufs (oui je sais, on peut légitimement se poser la question de l’utilité de ces engins. Mais lisez donc “C’est le monde à l’envers ” de Nicolas Vanier et vous changerez sûrement d’avis). Sur la place centrale est exposé un modèle géant de “carreta” construite en 2006 afin d’être dans le Guinness book des Records (catégorie plus grande charrette à bœufs du monde).

La carreta, charrette traditionnelle aux couleurs vives et aux motifs géométriques semblables aux mandalas, servait pour transporter les grains de café, elle est aujourd’hui devenue un objet décoratif que l’on retrouve partout : dans les jardins des particuliers, sur les places des villages et même en format miniature dans les vitrines des restaurants ! Devant la prolifération des tracteurs dans les campagnes, les fabricants de charrettes eurent l’idée de miniaturiser leur savoir-faire et lancèrent la mode de cet ornement pour éviter la ruine.

La charrette pour bœufs a été déclarée symbole national en 1988 et chef d’œuvre du Patrimoine Oral et Immatériel par l’UNESCO en 2005. Elles sont décorées de motifs floraux, géométriques et kaléidoscopiques.

À Sarchí, on recense de nombreux ateliers d’artisanat où l’on produit essentiellement des chars à bœufs (c’est pour éviter de répéter charrettes) peints à la main, mais également des meubles en bois ou en cuir. Nous prenant de passion pour cette niche de fabrication (remarque bien, 2 heures aller-retour en bus, on s’intéresse ou alors on aime le bus), nous avons visité la Fabrica de Carretas Eloy Alfaro.

Et là, on a découvert que, comme Mr Jourdain faisait de la prose sans le savoir, les menuisiers de la fabrique faisaient dans l’écologie sans en faire tout un fromage. En effet, tous leurs outils utilisent une roue à eau reliée à un long axe équipé de poulies et de courroies qui activent les machines. Une belle façon de se passer du nucléaire !

Une fois construites, les charrettes partent pour l’atelier de peinture où elles sont entièrement décorées à la main avec les motifs qui sont devenus emblématiques du Costa Rica.

Le résultat est superbe et si on avait eu une paire de bœufs qui s’ennuyait à la maison, sûrement qu’on leur aurait ramené une charrette ! Finalement, on s’est contenté d’un magnet pour le frigidaire.

Les murs du patio de la fabrique sont ornés de fresques évoquant la vie rurale d’autrefois ainsi que l’embarquement du café (on n’a pas reconnu Jacques Vabre).

On a croisé deux charmantes petites représentantes en costume traditionnel, on a admiré deux dernières belles charrettes et on est parti rejoindre le bus du retour.

En rentrant, on a vu un Pic de Hoffmann, des Grenadilles sauvages (pour une fois qu’on connait une fleur) et une Ford A. Voilà une journée qui se termine bien dans la variété !

Le lendemain, nous quittons notre hébergement catégorie bonne pioche (il avait l’eau chaude, c’est dire) en taxi pour rejoindre San José, la capitale et plus grande ville du pays avec environ 340 000 habitants (mais 1 975 000 habitants pour l’agglomération, soit 29 % de la population totale du Costa Rica).

Un bon tour à pied nous a permis de voir le Parc National, et une curieuse tour pleine de trous qui s’avère être le Musée National et qui était auparavant une caserne. Les trous sont en fait des impacts de balles, restés intacts depuis la révolution de 1948, lancée par José Ferrer dit “Don Pepe” qui renverse le gouvernement en place et prend le pouvoir. Il déclare la démocratie ainsi que l’abolition de l’armée. Il s’agit du tout premier pays au monde à prendre une telle décision grâce à laquelle depuis soixante-quinze ans, le budget de l’armée est investi dans l’éducation et la santé. Du coup, l’espérance de vie au Costa Rica est la plus haute d’Amérique Latine et c’est l’un des seuls pays au monde à posséder une “Zone Bleue” c’est-à-dire une région avec un nombre considérable de centenaires.

Après avoir lu un message plein de vérité et d’universalité (qu’on pourrait faire suivre au ministre de l’intérieur), nous avons admiré le travail de tisserand des électriciens locaux (belle gestion des croisements) et croisé un gars qui aurait bien besoin d’une paire de bœufs pour atteler sa charrette.

Plus loin nous avons vu la gare de San José. Construite en 1908, c’était de là que partait et arrivait le train reliant la capitale à la ville de Limón, le principal port des Caraïbes costariciennes.

En fonction jusqu’en 1996, la gare a repris du service en 2011 avec l’apparition du Train Interurbain qu’on entend beaucoup plus souvent qu’on ne le voit. (Les conducteurs doivent être fans de Richard Anthony).

En face du Parque Morazán nous avons vu le “bâtiment métallique”. Construit en 1896, c’est la plus ancienne école primaire du pays. L’architecte Charles Thirion s’est inspiré du dessin de la Tour Eiffel pour la concevoir. Réalisée en fer forgé, elle a été conçue et construite en Belgique, puis elle a été transportée par bateau au Costa Rica, où elle a été assemblée. (Le côté inspiré par la Tour Eiffel, on voit pas bien ?).

On a aussi vu le Teatro Variedades en attente de rénovation. Ouvert en 1892, c’est le plus ancien théâtre de San José, et aussi son premier cinéma, les premiers films arrivés dans le pays y ayant été projetés, en 1906.

Et puis on a été visiter le “Museo del Oro Precolombino”, superbe musée avec de magnifiques pièces précolombiennes en or ou en poterie, et quelques reconstitutions grandeur nature de la vie d’alors.

C’était superbe, on y a bien passé pas loin de trois heures. La façon de réaliser les pièces en or est expliquée en détail et les explications sur la vie à l’époque précolombienne sont intéressants.

En sortant on a vu le “Teatro Nacional”, le Théâtre National du Costa Rica achevé en 1897. Il est considéré comme l’un des bâtiments les plus importants de l’histoire nationale.

Sur la façade du théâtre on voit les statues de La Música, La Fama et La Danza (la danse, la renommée et la musique pour les non-hispanophones) et sur les côtés de l’entrée se trouvent les statues de Beethoven et de Pedro Calderón de la Barca (poète et dramaturge espagnol, ne me remerciez pas c’est cadeau).

D’influence parisienne, l’intérieur est superbe avec une variété de styles du pompéien au baroque et au rococo de la décoration intérieure de la seconde salle, et avec sa coupole métallique fabriquée en Belgique.

En partant nous avons vu plusieurs types d’art. Du street-art d’abord (de taille et d’ambition différentes).

Et de l’art mécanique ensuite (là l’essentiel reste que ça freine parce qu’on peut vous dire que ça roule !).

Nous avons aperçu le Théâtre populaire Melico Salazar, de style baroque européen construit en 1928. Il s’y déroule des concerts, des récitals et des pièces de théâtre (c’est un théâtre en activité quoi).

Non loin de là se trouve la Cathédrale Métropolitaine de San José inaugurée en 1827, souvent affectée par divers séismes au point qu’il fallut démolir les clochers et de les refaire en métal. L’intérieur est joli et surtout on adore les carreaux du sol (ça ferait bien dans notre entrée, non ?).

Sur le chemin du retour, et tant qu’on est dans les églises, on a vu l’Iglesia de la Soledad dont on ne sait rien, juste qu’il y a devant une statue de la vierge debout sur une hélice d’avion (la voie rapide pour aller aux cieux peut-être ?).

Un qui passe déjà sa vie dans le ciel c’est ce joli petit Tyran mélancolique (c’est rigolo comme nom).

Quittant San José (et notre hébergement catégorie bonne pioche) par le bus de 8h00 (environ) nous arrivons à Quepos sur les coups de 11h30. Quepos est une ville qui n’a pas grand intérêt hormis sa proximité avec le Parc Manuel Antonio. Nous avons fait un tour sur la promenade du bord de l’océan Pacifique à l’heure où le soleil se couche ce qui nous a permis de voir un congrès d’Urubus Noirs (à contre-jour) et un bateau au repos (et bientôt sur le flanc).

Après avoir acheté nos billets d’entrée sur internet pour le créneau 8h00-8h40, nous prenons donc le bus qui, en une demi-heure, nous dépose à l’entrée du Parc Manuel Antonio dans lequel nous pénétrons après une attente raisonnable d’environ aussi une demi-heure.

La balade en sous-bois est assez agréable, malgré la présence de nombreux groupes avec guide (c’est assez pratique pour repérer des animaux, c’est là où il y a un attroupement). Nous avons vu un Fourmilier Tamandua mexicana (de dos malheureusement), un Capucin à face blanche et un Engoulevent Pauraqué (c’est un oiseau bizarre qui ne ressemble pas à un oiseau quand il est posé par terre en mode camouflage, on dirait une branche ou un serpent).

Plus avant sur le sentier, on a vu une petite Grenouille sur une feuille de bananier, un Iguane, un autre Capucin à face blanche et enfin un Paresseux.

Nous arrivons au bout du sentier qui se termine sur une plage au bord du Pacifique. L’eau est bonne (on a juste mis les pied dedans, on n’avait pas nos maillots).

Après un peu de repos sur la plage, nous repartons en sens inverse ce qui nous donne l’occasion de vérifier que le Paresseux ne bouge pas souvent (simplifiant beaucoup le travail des guides) et de voir un nouvel iguane.

Notre visite au Parc Manuel Antonio se termine sur un bilan assez mitigé (voire décevant). L’entrée coûte 18,08 Usd (17 €) par personne et si on veut un guide, c’est 65 Usd (69,13 €) par personne. A ce prix le guide dispose d’une lunette grossissante, il repère l’animal, pointe la lunette dessus et il fait la photo à travers la lunette avec chaque téléphone des clients. Du coup chaque animal suscite un attroupement et le sentier devient une succession de ces regroupements. On a un peu l’impression d’être à Disneyland et d’aller d’une attraction à l’autre.

De retour à Quepos, nous apercevons un petit Héron vert qui cherche sa pitance dans la vase du bord de l’eau.

Le lendemain nous quittons Quepos par le bus de 6h00 (aïe, ça pique) qui nous dépose à San José vers 9h30. Nous sautons dans un taxi pour changer de terminal de bus (ben oui, pourquoi en avoir un seul) et nous ratons le bus de 10h00 car il ne restait plus qu’une place. Du coup, c’est à 12h00 que nous partons pour Cahuita où nous arrivons à 17h00 sur trois jambes, Martine s’étant ruiné le genou gauche dans le bus.

Le médecin diagnostique une tendinite, prescrit des antidouleurs, une attelle et du repos en attente de voir si une infiltration sera nécessaire.

Heureusement l’hébergement est à classer dans la catégorie très bonne pioche avec une petite piscine, de l’eau chaude, des gérants français et sympas et une atmosphère conviviale avec des clients prompts aux échanges. De plus Cahuita est un petit village et tout est regroupé (le restaurant en face de l’hébergement, la laverie, la pharmacie les commerces guère plus loin).

C’est donc seul que je fais la balade dans le Parc de Cahuita qui est très agréable car le sentier longe la mer des Caraïbes et est très ombragé (et même à l’ombre, il fait vite très chaud).

Je fais attention de suivre les recommandations officielles (manquerait plus que je me fasse mordre à une jambe, on deviendrait la handi-team Topette !).

J’ai eu la chance de voir un Jacana du Mexique, des Sternes royales, un Onoré rayé (juvénile) ou héron tigre (c’est marrant il étire son cou en ondulant quand il soupçonne un danger).

En animaux à poils j’ai vu des singes Capucins à face blanche, un écureuil qui attaquait une noix de coco et un Raton laveur curieux.

La flore est aussi intéressante, même si je ne connais pas les végétaux c’est toujours agréable de voir de beaux arbres.

Du coup je me suis un peu renseigné et j’ai pu identifier une Coste rouge ou canne d’eau avec sa fleur rouge particulière et un Nono ou pomme-chien qui donne le “Noni” aux vertus médicinales visiblement très variées (peut-être que c’est efficace pour les genoux ?).

J’arrive au bout du sentier et je choisi de faire demi-tour plutôt que de continuer pour sortir à l’autre sortie qui m’éloignerait beaucoup du village. En effet le parc a deux entrées/sorties, une qui se trouve à 150 m de notre hébergement et est à prix libre, et l’autre qui est plus loin et qui est à 5 Usd par personne (ce qui est raisonnable pour le coup).

Retour tranquille par le même chemin avec pause au bord de l’eau et photo d’une termitière (c’est toujours impressionnant).

Ah si, j’ai vu aussi des paresseux, mais ils tournaient la tête. On met quand même une photo (mais ça sert à rien, ses copains ne le reconnaitront pas).

Le Costa Rica, c’est bientôt fini et ce n’est clairement pas notre pays préféré d’Amérique centrale. Le coût de la vie est assez élevé, les activités proposées sont surévaluées et on se sent parfois être un portefeuille sur pattes (trois en ce qui nous concerne). De plus les gens sont les moins sympas qu’on ait vus depuis le départ (les mexicains blagueurs nous manquent). Comme les voyageurs-bobos ont remplacés les voyageurs-babas, l’égocentrisme a pris le pas sur le partage et ça se ressent parfois pas mal dans les transports.

On reste encore quelques jours à Cahuita, puis on prendra un shuttle pour rejoindre Bocas del Toro au Panama (pendant six nuits) où on verra comment se passe la convalescence. On fera le point sur la suite du voyage à ce moment-là. De toute façon on vous tient au courant…

Allez, Topette !

11 réflexions sur « ¡ Pura Vida ! »

  1. Hello la TTP (bientôt totalement TQP) !
    On a lu attentivement l’article, et on voit bien que vous êtes un peu restés sur votre faim au Costa Rica (d’ailleurs, on ne sait même pas ce que vous avez mangé !).
    Côté animaux, vous avez tout de même vu des paresseux et un Engoulevent Pauraqué (alors là, je ne savais même pas que ça existait, Gérard connait mais n’en a jamais vu, il parait qu’il y en a en Europe…) donc rien que pour ça, ça valait la peine de passer un moment par là !
    J’espère que vous aurez plus de satisfactions au Panama, et surtout que la Team retrouvera ses 4 pattes pour crapahuter dans tous les recoins de ce petit pays !
    A bientôt,
    La TST (au bord de la mer à Paraty !)

    1. Hello la TST,
      Effectivement nous n’avons pas été emballés plus que ça par le Costa Rica. Peut-être que cela est dû au fait que ce pays arrive après quelques autres qui nous avaient beaucoup plus et qu’il manque sans doute le côté culturel. Tout est basé sur la nature et les animaux, du coup c’est moins varié.
      Côté bouffe, pas de surprise c’est casado (donc riz, haricots noirs, bananes plantain, salade, tortilla avec viande ou poisson).
      L’engoulevent est spectaculaire par son camouflage, on croirait vraiment une branche !
      On espère aussi récupérer nos pleins moyens de déplacement pédestre, car pour l’instant on est un peu bloqué…
      Profitez bien du Brésil,
      A bientôt
      La team Topette !

  2. Les Grenouuilleau au pays des grenouilles…. Dommage que vous n’ayez pas profité du Costa Rica pleinement, c’est pourtant un pays riche d’enseignements écolos, c’est le pays où j’ai pu vraiment approcher la faune de près (hormis les zoos …lol) et nous n’y avons jamais subi le tourisme de masse (mais il s’agissait d’autres parcs). Pour ma part j’y ai rencontré que des gens formidables avec lesquels on est toujours en contact.
    Dommage aussi pour Bocas del Toro, nous y serons le 21 Mars (sur Bastimiento, hotel El Jaguar), préparez-nous le terrain.
    Pura Vida y Vámos a Arrancarnos

    1. Salut JK,
      Il est possible que le Costa Rica arrivant après d’autres pays d’Amérique centrale que nous avons adorés nous ait semblé moins varié et que nous avons trouvé les gens moins souriants et moins sympas.
      Il est possible aussi qu’il y ait plus de monde pour cause de vacances scolaires (et aussi parce que plus à la mode que d’autres pays). Du coup ça se ressent dans les parcs, trop de monde faisant fuir les animaux.
      Nous aussi on a rencontré des gens formidables, mais notre ressenti global de la population est moins bon que dans les pays précédents.
      Bocas del Toro c’est chouette, nous on est sur Isla Colon (c’est plus pratique pour la vie quotidienne, il y a tout sur place).
      A bientôt,
      La team Topette !

  3. J’espère que le genou de Martine va de mieux en mieux et que vous allez bientôt pouvoir crapahuter autant que vous voulez.
    Je n’ai pas commenté depuis plusieurs posts parce que je ne sais plus quoi utiliser comme vocabulaire qui m’évite de me répéter encore et encore… c’est beau, c’est coloré, j’ai envie de voir la mer, les animaux sont extraordinaires, etc…
    Ah si, si vous pouviez me rapporter dans vos sacs à dos un fauteuil en bois peint ça me ferait plaisir, ça irait très bien dans ma véranda.
    Allez, vivement la suite.

    1. Bonjour Martine,
      Le genou de Martine s’améliore très doucement (pas assez vite à son goût) et pour l’instant nous sommes un peu bloqués.
      On pense monter une petite entreprise d’import avec l’Amérique centrale car tout le monde veut qu’on lui rapporte des choses (on peut éventuellement se spécialiser dans la charrette pour boeufs, créneau qui reste à développer) !
      En attendant, profite quand même de ta véranda,
      A bientôt
      La team Topette !

  4. Salut les jeunes, une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise c’est l’ami Lazaro qui n’est plus la. La bonne c’est qu’il s’est bien marré dans sa vie. Si vous montez une entreprise je veux bien une selle de cheval, merci d’avance.
    Bon remise de genou pour la Martine.
    A plus.

    1. Salut mon Bill,
      Sûr que le François s’est marré dans sa vie mais il a aussi bien contribué à aider le rock indé avec son label “Boucherie productions” . Et puis c’était quand même un sacré multi intrumentiste ! Aller, il nous reste le bar-tabac de la rue des martyrs pour se consoler.
      Les selles de cheval on en a vu pas mal au Honduras et au Nicaragua, il faut dire que là-bas c’est pas uniquement décoratif, ils s’en servent pas mal encore. En plus tu peux commander les bottes et le chapeau qui vont avec, on te fera un prix pour le kit complet !
      Le genou de la Martine n’est pas encore au top, ça ne s’améliore pas vite. Mais tu la connait, elle est vaillante !
      A bientôt,
      La team Topette!

  5. Salut les Topettes !
    Martine blessée, il manquait plus que ça !
    Pourtant un pays vraiment sympathique le Costa Rica. Sans doute le plus touristique et le plus cher d’Amérique centrale. On le surnomme “La Suisse de l’Amérique Latine”, c’est pas peu dire….
    Les villes n’ont que peu d’intérêt, (contrairement au Nicaragua) mais les parcs sont supers !
    Bon, c’est vrai j’y étais pour les volcans, et là, il y a ce qu’il faut !
    Lorsqu’on s’éloigne un peu dans le parc “Rincon de la Vieja” par exemple, il n’y a personne, sauf la flore et la Faune.
    Comme sur les pentes de l’Arenal ou du coté de la Laguna Hule.
    Le top c’est quand même le Turrialba et donc une nuit au très isolé “Turrialba lodge.
    Bon, il faut soigner la blessure pour continuer à vadrouiller
    Bises et à bientôt
    Philippe

    1. Merci Philippe de te préoccuper de ma santé! Heureusement, après 15 jours de repos forcé, le genou va mieux et je vais pouvoir reprendre une activité quasi normale, doucement. Georges me souffle que ma situation n’est pas aussi désespérée que celle du SCO !
      C’est vrai qu’on n’a peut-être pas choisi les meilleures visites au Costa Rica mais on a préféré randonner dans les parcs les plus faciles pour des petits marcheurs comme nous (surtout moi!).
      Et Manuel Antonio n’a pas été à la hauteur de nos attentes… Pas grave, on avait déjà vu de très beaux coins depuis le début du voyage et il y en aura d’autres avec le Panama et la Colombie! Et vous c’est quand le départ ?
      Bises
      La Team Topette !

  6. Salut les “Topette”
    Tant mieux si ton genoux va mieux !
    Quant au SCO, ça se maintien vu qu’ils ne peuvent pas descendre plus bas au classement !
    Nous partons demain lundi pour Santiago du Chili.
    Initialement prévu pour mardi (07 mars), nous avons pu avancer le vol de 24h.
    Vu les “festivités” prévues en France pour les semaines à venir, il était préférable d’éviter de prendre l’avion le 07, 08,….mars.
    A bientôt,
    Philippe

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