Adieu, jolie Colombie !

Adieu jolie Colombie
C’est à Roissy
Que finissent
Nos vacances au soleil

Jean-Michel Apeuprès

Notre ami M’Bapé, aide-au-stationnement dans la rue de notre hébergement, (et fan de M’Bapé, d’où son surnom) nous siffle un taxi qui nous dépose au terminal de bus de Cali. Là nous prenons le Cali-Armenia départ 8h50 arrivée 12h10 puis le Armenia-Salento départ 12h30 arrivée 13h30. Après s’être arrêté manger un Pollo asado (Poulet rôti), nous allons jusqu’à notre hébergement qui n’est pas très loin. Celui-ci se révélant faire partie de la catégorie à fuir, nous fuyons et en trouvons un autre, catégorie bonne pioche pour le coup (et en plus, on a une belle vue).

Perché à 1 895 mètres d’altitude le village de Salento compte 7500 habitants. Il fait partie de la Zone Cafetera, la région du café (le meilleur du monde bien sûr, comme dans tous les pays d’Amérique Latine). On y cultive exclusivement de l’arabica qui est plus doux que le robusta (remarque on ne sait pas trop, nous on boit du thé pour l’un et du nescafé soluble pour l’autre).

Salento est un de ces villages colombiens plein de charme et de couleurs, très tranquille la semaine et un peu moins le week-end quand les Colombiens venus de Bogota ou Medellin envahissent la place centrale et la Calle Real (la rue commerçante principale).

Fondé en 1842, le village se distingue par son architecture traditionnelle coloniale, une collection de bâtiments à un et deux étages avec de magnifiques portes et fenêtres peintes de couleurs vives, ainsi que par ses balcons fleuris lui donnant un charme unique.

L’originalité se trouve aussi sur le bas des murs, colorés bien sûr mais avec des motifs. Les façades de Salento sont toutes assorties, suivant la même rigueur architecturale en quadrichromie, mais aucune ne se ressemble.

Les portes et fenêtres sont, comme toujours, dénuées de vitrage qui sont remplacés par des volets en bois s’ouvrant vers l’intérieur (du coup les pièces sont assez sombres).

Au bout de la Calle Real des escaliers (environ 200 marches, on les a montées) permettent de gravir la colline et d’arriver au point de vue nommé Alto de la Cruz. De là on a une vue panoramique sur le village et les montagnes des alentours.

Comme on est content d’être arrivé à bout des escaliers, on a fait comme tout le monde un selfie pour immortaliser notre côté sportif (si on vous le dit).

On est redescendu comme on est monté, par l’escalier (aïe le genou) et on a remonté la Calle Real où deux jeunes musiciens donnaient un concert.

Sur la place centrale les jeeps willys, en attente de jeunes aventuriers partant pour une visite organisée d’une plantation de café, côtoient leurs imitations miniatures qui promènent les ch’tites n’enfants (le loueur pousse les voitures avec les gamins à l’intérieur, ça lui fait des beaux mollets).

Comme c’est l’heure du goûter, on regarde tout ça en mangeant une obleas (c’est fameux on choisit de une à trois saveurs de confiture genre fraise, mûre, lait qui sont étalées entre deux grandes rondelles de gaufrette).

On a mis les sweats parce qu’au loin l’orage menace. C’est la fin de la saison sèche et le temps commence à devenir variable (il va être temps de rentrer, tiens).

En rentrant à notre hébergement, on a vu une belle fresque murale pleine d’oiseaux, et une superbe Rose de porcelaine.

Et de la fenêtre de notre chambre, on a vu deux Ibis Mandore (non, ce n’est pas une blague sur un hôtel).

Du coup, Martine fait au revoir depuis cette même fenêtre car il est temps pour nous de rejoindre un deuxième village de la zone cafetera.

Ce village c’est Jardín. Pour y aller il faut prendre le bus de 9h40 (il n’y en a qu’un par jour) au départ de Salento qui va jusqu’à Riosucio, qu’on atteint à 13h45 (environ 140 km). C’est là où ça se corse car le bus qui va de Riosucio à Jardín part à 15h00 pour arriver à 19h00. Ça nous fait 4h00 de trajet pour… 52 km (pile-poil 13 km/h de moyenne). Eh oui, le bitume on oublie, place à un chemin de montagne que je n’oserais jamais pratiquer avec mon camping-car, mais que notre vieux minibus surchargé (il y avait des paquets de Panela qui tapissaient toute l’allée centrale et plus de passagers que de sièges) fait quotidiennement. Malgré le chemin plein de nid de poules (elles devaient être sacrément grosses les poules, vu la taille des nids), qui était parfois une mare de boue (on a même traversé une rivière), le conducteur a eu le bon goût de ne pas nous faire tomber dans le ravin !

Enfin bien arrivés à Jardín, nous rejoignons à pied notre hébergement qualité bof-bof (c’est une auberge de jeunesse, ça doit être parce qu’on est vieux que les jeunes ne nous disent pas bonjour… Ah ben non, entre eux non plus…).

Situé à 1750 mètres d’altitude et avec 13500 habitants, on ne va pas se mentir, Jardín ressemble beaucoup à Salento avec ses couleurs et sa douceur de vivre. La place centrale est bordée pour la très grande église de l’Immaculée Conception qui est une Basilique Mineure de style semi-gothique. Erigée entre 1918 et 1942, elle est construite en pierres taillées à la main, que les fidèles apportaient d’un chantier, en rémission de leurs péchés (l’église est très grande, que faut-il en déduire ?).

De chacun des autres côtés de la place on trouve des restaurants ou des cafés où les habitants s’installent le matin pour prendre le café en discutant. On sent bien que le stress ce n’est pas leur truc dans la région !

Là aussi les portes et fenêtres sont peintes de couleurs vives. Les balconnets et gardes fenêtres sont parfois bien ouvragés (on pense qu’un garde-fenêtre pourrait être bien pour la fenêtre de notre salon ?).

Les oiseaux sont une source d’inspiration pour les peintures murales. Il faut dire que Jardín s’enorgueillit de la présence d’environ 400 espèces différentes dans la campagne alentour (non, le Tuk-tuk n’est pas une espèce d’oiseau mais il est raccord avec la façade).

Même les dossiers des chaises de bistrot sont peints (là on pencherait pour une série spéciale chanteurs(euses) mort(e)s).

Allez, encore deux jolies façades et on part voir la campagne environnante.

Jardín est située au bord d’une rivière, et pour rejoindre la rive opposée il y a deux options : descendre jusqu’au pont jaune et remonter de l’autre côté ou prendre le téléphérique de La Garrucha qui évite la descente/montée. Autrefois en bois, il est maintenant en fer (mais on n’a pas trop confiance quand même, on passe notre tour).

Du haut on a une très belle vue sur les montagnes qui entourent le village. En Colombie, la Cordillère des Andes se sépare en trois branches distinctes : La cordillère occidentale, la cordillère centrale et la cordillère orientale. La zone cafetera où se situe Jardín est traversée par la cordillère centrale qui façonne ces paysages vallonnés souvent recouverts de plantations de café et de bananiers.

On voit souvent cet arbre avec ces fleurs orange qui tranche sur le vert qui l’entoure. On ne sait pas ce que c’est (nous notre truc c’est les oiseaux, pas les arbres) mais c’est joli (si jamais un lecteur est passionné par les arbres, qu’il n’hésite pas à partager ses connaissances).

Pour voir les oiseaux si nombreux de la région nous sommes descendus près de la rivière, là où se trouve le Jardín de Rocas (c’est le grand jardin d’un particulier). On y a vu de superbes spécimens : un Tangara des palmiers, un Organiste à gorge jaune, un Saltator grands-bois et un Calliste vitriolin.

Et puis le fameux Coq de Roche Péruvien qu’on peut voir du Vénézuéla jusqu’à la Bolivie, à travers la Colombie, l’Équateur et le Pérou, entre 1400 et 2500 mètres d’altitude. C’est d’ailleurs l’oiseau national du Pérou. Superbe et très rigolo avec sa crête, on ne voit presque pas son bec.

Pour faire plaisir à notre ami Gérard, on met de nouveau une photo de Motmot Houtouc. Il nous tourne le dos (le Motmot, pas Gérard) mais il est beau quand même (comme Gérard) avec ses deux rectrices médianes terminées par des palettes.

Pour finir ce n’est pas un oiseau mais il est beau quand même, c’est un Écureuil à queue rouge qui passait dans l’arbre juste devant nous.

Le lendemain nous quittons Jardín par le bus de 8h30 qui nous dépose au terminal sud de Medellin à 12h00. De là nous prenons un bus de ville jusqu’au terminal nord (oui, c’est plus rigolo quand il y a plusieurs terminaux de bus) où nous attrapons le bus de 13h00 pour Guatapé (notre destination), que nous atteignons à 15h30. Nous prenons un Tuk-tuk pour nous rendre à notre hébergement, qualité bonne pioche malgré son troisième étage sans ascenseur (là les roulettes des sacs ne servent à rien).

Guatapé (1890 mètres d’altitude, environ 7000 habitants) c’est, comme pratiquement tous les villages colombiens, une explosion de couleurs. L’immeuble en construction en face de notre appartement ne fait pas exception à la règle.

Ce qui fait la spécificité de ce village ce sont les bas-reliefs qui décorent la partie inférieure des maisons et qui s’appellent des zócalos, une tradition qui remonte à plus d’un siècle. Les plus anciens possèdent des formes simples : soleils, losanges, fleurs, lama…

Puis, les habitants ont commencé à représenter leurs métiers ou passions : des motos devant le garagiste, des pains et croissants pour le boulanger, des guitares pour les mélomanes, etc…

Les zócalos d’aujourd’hui, n’ont plus de limite ! De véritables scènes sont sculptées : des paysans avec leurs ânes, des créateurs de zócalos, un cyclotouriste, des joueurs de billard (c’est le loisir national) … On a même vu Slash des Guns N’ Roses !

C’est très coloré et même si parfois ça fait bien kitch, l’ensemble a un rendu très agréable. C’est bien sympa de se promener dans les ruelles ou de s’assoir à une des terrasses autour de la place centrale pour regarder le temps passer (et les touristes du week-end avec lui).

Comme souvent maintenant, une rue a été couverte avec des parapluies multicolores ce qui permet à de nombreux touristes de se prendre (ou de se faire prendre) en photo afin d’enrichir leurs comptes de réseaux sociaux avec leur précieuse personne dans un cadre chaque fois renouvelé (il y a l’arrière-plan qui change quoi).

De par sa proximité avec Medellin, Guatapé se prête bien à une visite d’une journée en bus en partant de cette ville. On voit d’ailleurs les touristes arriver par groupes compacts sur la place principale.

L’autre grande attraction de Guatapé c’est la Piedra del Peñol. Il s’agit d’un grand monolithe de 220 mètres de haut, qui a été escaladé pour la première fois le 16 juillet 1954 par un habitant de la région, Luis Eduardo Villegas López. Actuellement, son sommet est accessible en gravissant une série d’escaliers comptant au total 708 marches.

Bon on ne va pas vous raconter des salades, on a passé notre tour ! D’abord parce que c’est beaucoup d’efforts pour nos vieilles carcasses et puis aussi, comme on peut le voir, le temps était pas mal bouché et du coup la vue était limitée (comme l’intérêt de monter, on s’en sort pas mal, non ?). Par contre on a goûté à la spécialité locale vendue au pied du rocher, les morceaux de noix de coco enrobés de caramel. Ça colle aux dents, mais c’est fameux !

C’est donc en grignotant nos “caramelized coconut” qu’on a admiré la vue, qui est déjà très belle du bas. Il faut savoir que la vallée de Guatapé a été inondée par la construction d’un barrage électrique. Du coup, le sommet des collines et montagnes se sont retrouvées transformées en îles et la Piedra del Peñol est devenue le mirador de cette vallée inondée.

C’est un haut lieu touristique de Colombie, et quelques restaurants se sont installés là, offrant à manger avec une vue imprenable. Certains ont d’ailleurs fait l’objet d’une belle déco murale.

On a fait le selfie pour immortaliser ce moment qui nous a vu être à deux doigts de l’exploit physique ! (En haut on n’aurait pas eu si fière allure).

Sur le chemin du retour, on a vu de belles fleurs et une chouette maison colorée perdue dans la nature.

Le lendemain, à l’aube, nous partons pour Medellin par le bus de 11h30 qui nous dépose au terminal nord à 13h30. Là nous mangeons puis hélons un taxi qui nous emmène jusqu’à notre hébergement, un appartement qualité bonne pioche, malgré, ce coup-ci, 4 étages et demi sans ascenseur !

La ville de Medellin est la deuxième plus grande ville de Colombie avec une aire urbaine qui compte un peu plus de 4 millions d’habitants. Située à 1 495 m d’altitude, elle jouit d’un climat tempéré ce qui lui vaut le surnom de “Ciudad de la Eterna Primavera” (ville de l’éternel printemps).

Le lendemain, un taxi nous dépose devant le curieux palais de la culture Rafael Uribe Uribe inauguré dans les années 1930 et conçu par le Belge Agustín Goovaerts dans le style néogothique.

Si on est là, c’est parce que juste à côté se trouve la place Fernando Botero. Cette place de 7000 m2 présente 23 sculptures monumentales de l’artiste colombien qui a fait don de ses œuvres et de plusieurs autres pour la rénovation du musée adjacent en 2004.

On vous en a mis neuf, pour voir les autres, il faudra vous déplacer. C’est pareil pour le musée, les photos y sont interdites, donc déplacement là aussi !

Au bout de la place, on peut voir l’église de Veracruz, avec sa façade blanche, qui a été construite de 1791 à 1803 à l’emplacement d’un ermitage datant de 1682.

Nous avons aussi visité le musée “Casa de la Memoria” qui retrace l’histoire souvent violente de Medellin.

C’était très intéressant, mais comme tous les musées modernes à base de photographies, vidéos et bornes interactives c’est vraiment complètement inphotographiable ! (Un essai quand même, mais décidément non).

Devant l’entrée du musée on a une vue sur les barios éloignés accrochés à la montagne (c’est une maison bleue…) et à défaut de photo de l’intérieur, on s’est rattrapé sur les fleurs qui étaient sur le parvis et sur une paire de Colombes rousses.

On est rentré en taxi jusqu’à notre hébergement en passant devant l’église de San José (construite de 1847 à 1892).

Nous logeons dans le quartier de Laureles, quartier résidentiel, calme, agréable et verdoyant. On a même vu un Ibis à face nue, posé sur l’immeuble du coin de la rue !

Après ces quelques jours passés à Medellin (un peu en roue libre, il faut le reconnaître, on est quand même sur la fin des vacances), on doit repartir à Bogotá pour l’avion du retour.

Les compagnies de bus affichant une durée optimiste de 10h00 de voyage, que l’expérience nous a appris à majorer d’environ 25% ce qui nous donnerait 12 à 13h00 dans la réalité, nous choisissons de prendre un vol Wingo (c’est le bilan carbone qui fait la tronche) annoncé pour 52 minutes qui se révèleront être 30 minutes ! (Le budget ça va c’est un surcoût de 18 € par personne par rapport au bus).

Nous sommes donc maintenant à Bogotá, en attente du vol Air France de ce soir 23h55. L’arrivée est prévue pour le 23 avril (quelle belle date) à 17h15 et nous enchainerons avec un voyage en train départ 19h21 et arrivée prévue à Angers pour 21h40 (souvent pour nous c’est la partie SNCF qui dérape… On croise les doigts !).

Voilà, c’est fini comme chante l’ex-téléphone. Nos vacances d’hiver se terminent (ça tombe bien, on est au printemps). On est très content de notre superbe voyage qui nous a fait découvrir huit pays (on espère que ça vous a plu aussi) mais maintenant, place aux vacances d’été !

Prenez soin de vous,

Allez, Topette !

7 réflexions sur « Adieu, jolie Colombie ! »

  1. Bon voyage de retour et merci pour ces récits fournis et enrichissants pleins de couleurs.

    1. Salut Hervé,
      De rien c’était un plaisir d’apprendre plein de choses et de les partager.
      On n’hésitera pas à recommencer à l’occasion, éventuellement… (on n’a pas dit notre dernier mot sur les voyages).
      A bientôt
      La team Topette !

  2. allez salut , Hugues ! et merci pour toutes ces belles photos et jolies petites histoires.

    1. Bonjour Anne-Françoise,
      Bravo d’avoir reconnu Hugues Aufray (une jeunesse chez les scouts ?).
      On n’a pas de mérite pour les photos, ce sont les pays qui sont chouettes ! Et pour les histoires c’est quand même plus sympa comme ça que les soirées diapos d’antan (on peut zapper sans que ça ce voit…).
      La bise à Cacahuète
      La team Topette !

  3. Bon retour et merci pour ces très belles photos, les commentaires et le partage aussi des pauses gourmandes.
    A bientôt sur Angers

    1. Bonjour Céline,
      Le retour s’est bien passé et on envisage déjà les vacances d’été !
      Merci de nous avoir suivi et à bientôt pour se voir IRL (comme disent les geeks).
      Bises,
      La team Topette !

  4. Encore un superbe article, dommage que ce soit le dernier ! En tout cas, vous nous avez donné le gout de la Colombie !
    Salento a vraiment de jolies portes et fenêtres colorées (à Jardin et Guatapé aussi d’ailleurs, on a découvert les zócalos, superbes), ça donne un air gai, chic et entrainant (même si c’est pas sûr que l’on y danse dans les soirée de Mr Durand).
    Sinon, bravo les sportifs pour la grimpette jusqu’à l’Alto Cruz, vous n’avez même pas l’air fatigués sur le selfie ! En revanche, je n’ai pas compris que vous ayez zappé le “téléphérique”, il avait plutôt l’air en bon état, non ?
    Dans le genre impressionnant, l’escalier de la Piedra del Peñol n’est pas mal non plus, et je m’interroge : la montée et la descente se font par le même chemin ? Parce que si c’est le cas, il doit y avoir parfois des bouchons !
    Personnellement, j’aurais plutôt fait un refus devant le “caramelized coconut” (mais je dis ça parce que je viens de passer 8 heures sur le siège d’un dentiste, pour cause de dent cassée sur un acra de morue à Morretes…), même si ça avait l’air tout de même bon !
    Autre bravo pour les photos des oiseaux, et notamment le Coq de Roche Péruvien et le Motmot Houtouc… Gérard a encore fait une petite crise de jalousie !!!
    Comme je le disais plus haut, merci pour tous ces beaux articles qui nous ont donné l’envie de repartir rapidement en voyage (bon, je sais, on exagère un peu, on est rentrés depuis juste 3 semaines !). Pour le moment (et peut-être même pour quelques semaines), on va se contenter d’explorer tous les recoins secrets du fabuleux canton de Virieu le Grand (là, je sens que vous nous enviez, eh oui, on est chanceux !!!)… avant de reprendre la route pour une destination encore inconnue (même de nous !).
    Bonne réadaptation à la France, ses maisons moins colorées, ses paysages angevins plus plats et surtout ses restos beaucoup beaucoup plus chers !
    Bises et à bientôt !
    La Team “Tranquille Au Vert dans un Trou de l’Ain” !

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