Nuances de bleu et de vert…

Et on tourne encore le long de la côte malaisienne car, après notre escapade sur l’île de Singapour, nous sommes partis vers le sud est du pays et l’île Tioman.

Après avoir traversé pendant trois heures, en bus, les immenses champs de palmiers à huile, nous avons pris un ferry vers Tioman… et ses belles plages !

Tioman 2

Bon on sait que ça va vous faire un peu rager mais il faut dire que nous on était assez contents de se baigner dans une eau turquoise et de se balader dans la jungle ! Très peu de touristes à cette période, la mousson venait de finir, et on avait le choix pour trouver où poser sa serviette. Il faut quand même faire attention aux macaques voleurs qui ont tendance à venir fouiller les sacs et à emporter ce qui les intéresse !

tioman 1

On pouvait se prendre pour Robinson… de beaux poissons multicolores dans cette eau transparente, des écureuils immenses (trop rapides pour la photo !) et des lézards géants (1m de long !) dans la jungle… c’est une île agréable pour la plongée et pour des treks de découverte.

lezard

Plage déserte, Monkey Bay… rien que pour nous !

monkey bay

Et de notre bungalow avec terrasse sur mer on admirait le coucher de soleil…

coucher de soleil

Ah on peut dire qu’on a eu un beau mois de février !

Retour vers la côte ouest et passage rapide à Kuala Lumpur pour rejoindre l’île de Penang et George Town. Un autre ville coloniale, classée au patrimoine mondial par l’Unesco, mais plutôt anglaise celle-ci contrairement à Melaka, où il fait bon ( il fait très chaud en fait, 33° !) se balader dans les rues pour y découvrir un mélange de couleurs et de senteurs.

George Town

Les bâtiments officiels, ici l’hôtel de ville en bas à gauche, sont d’une blancheur éblouissante… les bateaux de croisière et les porte containers se croisent dans la mer d’Andaman.

Comme les autres villes de Malaisie, George Town est multi culturelle, et les différentes communautés vivent côte à côte. Les mosquées, les temples hindous et les églises sont les monuments religieux représentant bien cette diversité.

religions

Dans le passé les chinois s’étaient installés sur la jetée et avaient construit leurs maisons de pêcheurs en bois au dessus des eaux boueuses du port. Elles sont reliées entre elles par des planches à peine solides et on peut y découvrir la vie nonchalante des habitants.

pilotis

La communauté chinoise est toujours la plus importante, arrivée ici depuis des siècles, elle a partagé la création de la ville avec les anglais et on trouve partout les signes de cette intégration.

chinois

Pour égayer la ville, il fût demandé, en 2012, à l’artiste Lithuanien Ernest Zacharevic  nouvellement installé sur l’île de peindre dans le cadre d’un nouveau projet artistique nommé « miroirs de George Town », une collection de peintures murales à l’intérieur de la cité. Ces œuvres de street art plaisent beaucoup aux habitants et aux nombreux touristes. Il faut parfois faire la queue pour prendre des photos !

velo

“Jeunes enfants sur un vélo”, une des œuvres les plus célèbres et “Frère et sœur sur une balançoire” de l’artiste Louis Gan.

basket

Les mises en scènes sont drôles avec leur ajout de vrais éléments de décors comme ici, à gauche, la chaise ou , à droite, le panier de basket.

Bruce Lee

Les dessins sont plus ou moins dégradés suivant les intempéries et l’état initial des murs… Bruce Lee s’efface doucement… ça lui apprendra à maltraiter les chats (image de composition évidemment !).

Chats et souris

D’ailleurs les chats sont souvent représentés et le rat n’a qu’à bien se tenir…

nous

On est nous aussi rentrés dans le décor et on a beaucoup aimé ces dessins à découvrir aux coins des rues.

Quelques photos amusantes prises lors de nos ballades…

vrac

Un trishaw fleuri et un autre tout en rondeur, une boîte à lettre de récup (une ancienne réserve d’eau …), un échafaudage ombragé par des feuilles de palmiers et un tricycle bien pratique pour aller faire les courses !

parapluies

Et c’est sous un soleil éclatant que nous avons quitté George Town pour trouver un peu de fraîcheur dans les Cameron Higlands, à environ 1500m d’altitude.

La région est réputée pour ses plantations de thé et de fraises et nous avons pu profiter de la saison pour y goûter. En partant de Brinchang où nous logeons, nous avons été emmenés par un guide local en minibus (on était tout seuls !) dans une visite de la campagne environnante.

fruits

Tout d’abord un jardin rempli de fleurs et de légumes comme cet arbre à tomates et une autre plante dont on ne connaît… rien…mais qu’on ne voit pas en France. Tout ça sous l’œil amusé de deux énormes nains de jardin locaux… ! Et surtout on a pu goûter aux fraises qui sont très bonnes et qui n’ont rien à voir avec celles venant d’Espagne ! Elles sont pourtant élevées sous serre aussi…

Nous sommes arrivés ensuite au milieu des plantations de thé, immenses et ondulées suivant les courbes des collines

thé 2

La couleur des feuilles varie suivant la maturité, plus claires quand elles sont jeunes, plus foncées quand elles sont vieilles. Les plus jeunes donnent un thé de meilleure qualité…

Les feuilles sont cueillies ( à la machine) toutes les trois semaines…

thé 1

On a assisté au traitement des feuilles, broyage puis séchage, dans la ferme usine qui produit ces thés, la Boh Tea Plantation. Le paysage est vraiment magnifique dans cette région… on est passé des vagues bleues aux vagues vertes !

Et avant de nous envoler vers l’Everest, enfin Katmandou d’abord, on tenait à vous présenter un couple de français très sympathique, Pierre et Jacqueline, rencontré sur l’île de Tioman et retrouvé complètement par hasard à Brinchang puis à Kuala Lumpur ! Peut-être qu’un jour nous leur rendrons visite dans le beau gîte qu’ils ont aménagé chez eux en Saône et Loire dont vous pouvez voir les images ici.

rencontre

Finalement le monde est vraiment petit !

Allez, Topette !

En passant par la Malaisie…

Après la pluie vient le beau temps… nous avons quitté le nord du Vietnam sous la pluie et dans la fraicheur pour atterrir en Malaisie, à Kuala Lumpur, sous le soleil et dans la moiteur ! Plus de trente degrés en février ça doit vous donner un peu envie non ?

La Malaisie n’est pas le pays d’Asie le plus visité par les occidentaux mais comme on devait y passer pour nous envoler ensuite vers Katmandou, on a choisi de s’y poser quelques jours ou plutôt quelques semaines.

La capitale, Kuala Lumpur, est complètement différente de Hanoï. Ici la ville est beaucoup plus calme, sans les milliers de scooters ni les concerts de klaxons, et on peut enfin marcher sur les trottoirs !

La ville est moderne et les tours de bureaux ou de logements sont nombreuses mais pas étouffantes. Les plus connues sont les tours jumelles Petronas qui ont été longtemps les plus hautes du monde avec leurs 451,9m de haut depuis leur construction en 1998. Elles sont reliées au 41ème étage par un pont d’où on doit certainement avoir une belle vue (pour les lève tôt car le nombre d’entrées est très limité). Les tours accueillent les bureaux de Petronas (la compagnie nationale de pétrole et de gaz) et des magasins de luxe à leur base, au centre.

tours

 

La ville est parsemée de mosquées puisque l’Islam est la religion d’état mais il existe aussi différents quartiers dont le plus festif en ce moment, le quartier chinois. A quelques jours du nouvel an les préparatifs allaient bon train.

Chinatown

Un bus nous a menés en deux heures vers la ville de Melaka, au sud de la capitale. Melaka est une ancienne ville coloniale et était le port le plus important de la région. Colonisée tour à tour par les portugais et les hollandais, l’architecture de certains bâtiments nous le rappelle très bien.

Melaka

Les influences islamiques et chinoises sont également très présentes.

Melaka 2

De gauche à droite et de haut en bas : une tour pour avoir une belle vue du ciel… l’église St François Xavier…une mosquée… et une maison typique du quartier chinois.

Melaka la nuit

C’est beau une ville la nuit… surtout illuminée !

Melaka 3

Lors du Nouvel an dans l’important quartier chinois, nous avons assisté à différents cérémonials qui célébraient l’année de la chèvre. La soirée a très vite été écourtée pour cause d’orage intense ! On a bien entendu quelques pétards et feux d’artifice mais on s’était mis à l’abri !

chinois

nouvel anOn a été assez surpris de voir un grand nombre de canards mis à sécher (dans la rue ou sur un parking !) que ce soit à Kuala Lumpur ou à Melaka !!! On ne connaît pas la recette mais ça doit être un plat typique du réveillon…

canards

La ville ancienne est très jolie même si on a souri à ce côté très kitsch des Trishaws (transports à vélo) mais qui plaisent beaucoup aux vacanciers malaisiens venus en nombre se promener durant cette période de vacances scolaires.

trishaws

C’est dommage, vous n’avez pas la musique mise au plus fort qui va avec ! On n’a pas essayé, on a eu pitié du pauvre cycliste… et surtout peur du ridicule !

Allez, Topette !