Voilà, c’est fini…

…Comme dirait l’ancien téléphoniste !
Et oui nous sommes depuis aujourd’hui au pays des kangourous, d’Airbourne et des loriquets.
Mais finissons d’abord de vous narrer nos vacances de deux mois en Nouvelle-Zélande.
Du Cap Reinga où nous vous avions laissés, nous sommes redescendus doucement vers le sud (forcément, la camionnette-à-tout-faire a quand même certaines limites côté maritime).

Sur la côte ouest de la péninsule au bout de laquelle se situe le Cap Reinga se trouve la 90 Mile Beach. Cette plage ne fait pas réellement 90 Miles de long, mais seulement 56, ce qui correspond à environ 90 kms.

La curiosité de cette plage est d’être une autoroute, parfois utilisée comme déviation de l’autoroute principale, la State Highway 1 lors de travaux. Dans le passé cette plage a également été utilisée comme piste d’atterrissage pour les avions de transport de courrier en provenance d’Australie.
Bon on ne va pas se raconter d’histoire, ça reste du sable au bord de l’eau, pas de quoi en faire cinquante photos non plus.

Et puis nous avons fait halte à Paihia.

Le camping était au bord de l’eau, on regardait passer les bateaux …

Et puis on a réussi à photographier un Fentail (ou Rhipidure à collier), et vu la vélocité du moineau, c’est pas facile ! (on dirait un angry bird sur la photo en bas à gauche).

On a revu les déjà connus Colin de Californie et Hirondelle Rustique, mais on ne s’en lasse pas.

Et puis bien sûr, notre préféré, le Tui, toujours aussi farouche (des heures à le traquer avec l’appareil photo !).

Décidément ce camping était plein de ressources, il y avait même un Pohutukawa. Cet arbre sacré pour les maoris est connu comme l’arbre de Noël de Nouvelle-Zélande parce qu’il produit des masses de fleurs rouges en pointes brillantes vers Noël.

Il y avait aussi un autre arbre qui avait des fleurs rouges, mais on ne sait pas comment il s’appelle (l’oiseau qui est dedans, c’est un Tui mais je pense que maintenant vous aussi vous les reconnaissez !).

A Paihia, il y a deux bibliothèques, une grande et une miniature !

Et puis une maison dans laquelle on pourrait facilement s’installer. Ah, au fait on ne vous a pas dit, mais Paihia c’est juste en face de Russell avec un ferry qui fait la navette en 10 minutes (relisez l’article précédent et vous comprendrez mieux…).

Non loin de Paihia, se trouve Waitangi, célèbre dans toute la Nouvelle-Zélande à cause du traité qui y a été signé le 6 février 1840 entre les anglais et les māoris.

Ce traité fit formellement de la Nouvelle-Zélande une colonie britannique et peut être considéré comme l’acte de fondation de cette nation. L’interprétation des mots de sa version māori reste l’objet de vives controverses et prend encore de nos jours une place importante dans la politique néo-zélandaise.

Sur notre route, se trouvait Kawakawa. Tout le monde s’y arrête pour visiter les toilettes publiques !
Il faut dire qu’elles sont l’œuvre de l’artiste autrichien Hundertwasser.

Hundertwasser (de son vrai nom Friedrich Stowasser) a participé activement concevant, entre autres, les colonnes de ses propres mains et les recouvrant de céramique importée d’Asie. Il a aussi ajouté un mur de bouteilles, en référence à la « Bottlehouse » qu’il avait construite pour sa propriété.
Tout ça fait de Kawakawa un chouette petit coin !

Quelques kilomètres plus loin, en arrivant à Whangarei nous avons une impression de “déjà vu”.

Il s’agit d’une structure en spirale connue sous le nom de folie qui a été conçue pour permettre aux artisans locaux de se familiariser avec les techniques de construction de style Hundertwasser.

Un peu plus loin, on s’aperçoit qu’il suffit parfois d’un peu de couleur pour rendre les objets plus gais.

On se promène en regardant les maisons qui nous plaisent.

On regarde les fleurs qu’on ne connaît pas, mais qui sont chouettes quand même.

Pendant ce temps-là, un Pied Shag (Cormoran) est à la pêche dans le port.

Comme on aime bien les musées néo-zélandais et qu’un rien nous amuse, on s’arrête à celui de Waipu.

Il raconte l’histoire de la grande migration du clan écossais des McLeod, sous la houlette du charismatique révérend Norman McLeod (quoique pas forcément comique), qui vint s’implanter à Waipu fuyant la misère qui sévissait alors en Ecosse.

Nous arrivons ensuite à Devonport, dans la banlieue d’Auckland.

Devonport c’est la banlieue chic d’Auckland qui lui fait face. On y voit de belles maisons victoriennes.

Mais aussi des maisons en bois plus contemporaines mais toujours très chic, très belles … et sûrement très chères.

Un mur peint et des enseignes anciennes et récentes ajoutent au charme ambiant.

Deux gros arbres qui nous font penser aux temples d’Angkor.

Et bien sûr des oiseaux un Chardonneret Elégant juvénile (une fois adulte, il aura la tête colorée) et une Perruche Omnicolore (ou Eastern Rosella).

Nous avons pris de la hauteur au sommet du mont Victoria d’où on a une belle vue sur Auckland, malgré un ciel gris ce jour-là, puis nous avons pris le ferry qui en 10 minutes nous à déposé au cœur de la plus grande ville néo-zélandaise.

Auckland est la plus grande zone urbaine du pays. Elle compte environ 1 500 000 habitants (soit plus d’un quart de la population du pays).

Elle est reconnaissable à sa Sky Tower qui, du haut de ses 328 mètres, est le plus haut édifice de l’hémisphère sud.
En ce moment il y a aussi un très grand Père Noël avec ses rennes, mais nous n’avons aucune indication sur les indices de hauteur des Père Noël dans l’hémisphère sud (et même nord d’ailleurs).

Comme partout dans le pays, la population néo-zélandaise est férue de boules (mais visiblement plutôt senior la population, quelle santé !).

Comme jusqu’à maintenant vous aviez échappé au coucher de soleil qui réjouit le photographe, on vous colle un lever de soleil (à notre âge on se couche plus tôt mais on se lève aussi plus tôt, ceci explique sans doute cela).

Comme les vacances sont finies en Nouvelle-Zélande, on va en profiter pour commencer celles d’Australie !

Allez, Topette !

Tout au bout du bout du monde

A la demande conjuguée de certains lecteurs et d’un des membres de la team Topette ! cet article sera moins verbeux et plus imagé. Le choc des photos, le poids des mots en moins, pour recycler un vieux slogan de la presse qu’on ne peut pas accuser d’avoir du fond.
En espérant donc que ce nouveau format vous plaise, nous reprenons notre route au départ de Rotorua en direction de Cambridge. Non , nous ne changeons pas de continent nous retrouvons juste avec plaisir une ville que nous aimons beaucoup, située juste à côté d’Hamilton où nous comptons bien refaire une longue ballade dans ses superbes jardins…

D’abord les jardins originels, le bush et le jardin Maori.

Puis les jardins Tudor et Vénitiens ainsi que le potager.

Et enfin une vision du jardin futuriste, ici entouré des fleurs du jardin indien.

C’est joli et marcher c’est bien connu, ça ouvre l’appétit. Ca tombe bien, juste à côté se tenait le “marché gourmet”.

Plein de caravanes alignées proposaient des cuisines du monde entier. Les gens, une fois leur repas acheté, s’asseyaient dans l’herbe au milieu pour manger au son de la musique (live comme toujours).

Il y avait même une caravane pour emprunter de la vaisselle, qui sera ensuite lavée et réutilisée, afin d’éviter les déchets généralement liés aux takeaway.
C’était sympa mais comme les néo-zélandais ne sont pas du tout sur le même fuseau horaire que nous question repas, on n’a rien pris (parce que pour dîner à 18h00 on attendra d’être en maison de retraite !).

Le lendemain avait lieu La Gypsy Fair dont le site internet est ici.

Ils se déplacent en roulotte ou en camion pour vendre leur production artisanale.

C’est plein de couleurs, c’est sympa, on adore !

Et puis, c’est bien sûr de la musique live et c’est tout de suite mieux qu’une bande son banale, surtout quand le musicien a de l’allure.

Et en parlant de gens qui ont de l’allure, en rentrant nous sommes tombés sur des joueurs de croquet.

Pas des gens qui jouent à la fin d’un pique-nique, mais des vrais sportifs qui jouent au club de croquet d’Hamilton !
C’est rigolo ce jeu français (comme nous l’a bien précisé un des participants voyant notre intérêt manifeste ) presque oublié dans son pays d’origine et qu’on retrouve aux antipodes.

Et puis on est allés au musée, parce que les musées ici ne sont jamais ennuyeux et sont toujours super bien faits.

Du coup, on s’est passionné pour la vie des Topp Twins, deux sœurs jumelles qui sont des vedettes en Nouvelle-Zélande et que nous ne connaissions absolument pas avant.
Elle ont été souvent en pointe dans les luttes pour le droit des homosexuels et contre le nucléaire en Nouvelle-Zélande. Leur site est ici.

Arrivés à Cambridge (jumelée avec Le Quesnoy, ville libérée par la New Zealand Division), nous sommes impressionnés par l’intérêt que suscite la commémoration du 11 novembre, même dans de petites villes.

Nous avons vu une jeune maman expliquer les panneaux exposés devant la mairie à son petit garçon. Pas sûr que l’intérêt et la transmission du souvenir soient les mêmes en France.

Lors de la cérémonie aussi, on a bien aimé les musiciens ! Les racines ne sont jamais bien loin.

Une petite photo pour notre fidèle lectrice Evelyne avant de reprendre la route.

Notre valeureuse camionnette-à-tout-faire en version cuisine-salon-chambre-dressing au camping de Cambridge. Image qui peut devenir collector grâce à la présence du membre féminin de la Team Topette ! sur la photo.

Direction la ville de Raglan, sur la côte ouest.

Tout est dans la photo : la mer de Tasman, des surfeurs, du vent et gaffe de ne pas écraser les pukekos !

Notre prochaine étape était Martins Bay au-dessus de Auckland et donc sur la côte est.

Paysages superbes, plage de rêve et plein d’oiseaux.

Le couple d’Oystercatcher (Huitriers en français), le Vanneau Masqué (ou Vanneau Soldat) et la Mouette Tachetée.

Le couple de Colin de Californie avec leur houppette, le Pluvier Roux et le gros pigeon appelé Kereru.

Et enfin le Tui oiseau endémique de Nouvelle-Zélande, omniprésent dans les hautes branches des arbres et, de ce fait, très dur à photographier !

Notre arrêt repas sur la route de Ruakaka bénéficiait encore d’une belle vue sur la côte.

Ainsi que d’une vue imprenable sur un arbre ou nichaient des Pied Shag (Karuhiruhi en Maori, Cormaran Varié en français).

Nous sommes repartis sans laisser de traces.

Un rapide petit treck nous emmène aux Whangarei Falls que nous connaissions pour nous y être arrêtés il y a quatre ans (déjà !).

Nous passons la nuit à Tutukaka (si, si, à ne pas confondre avec le lac Titicaca sur lequel nous avions navigué au Pérou) ce qui nous permit de penser à deux lecteurs assidus de ce blog en voyant les apiculteurs voisins du camping s’agiter au matin.

Le Pukeko et surtout la Pintade ne nous firent penser par contre à personne de notre connaissance.

Puis nous longeons la Tutukaka Coast.

Mer bleue, ciel bleu, sable blanc, surfeurs bronzés, la vie quoi.

Un arbre magnifique au bord de la plage qui a dû en voir sécher des maillots de bain !

Ici le Kiwi, c’est un peu comme le Dahu : tout le monde en parle mais personne ne le voit (pourtant on ne voit pas beaucoup de chiens non plus).

Enfin nous arrivons à Russell, coup de cœur énorme de notre premier séjour.

Voilà Russell c’est ça, une petite ville de bord de mer (moins de mille habitants) qui fut la première ville portuaire fondée en Nouvelle-Zélande par les Européens.

Et puis Russell, ce sont de belles maisons comme on les aime.

Et puis Russell, c’est la plage, la mer les bateaux.

Et puis Russell, ce sont des maisons comme on les aime avec parfois un gros Ficus Mactophillia devant.

Et puis Russell, c’est la plage, la mer les bateaux.

Bon parfois à Russell il y a aussi des touristes qui se croient dans easy rider (mais pas trop), il peut y avoir un risque de tsunami (mais on aime l’aventure) et les poissons prennent toute la place dans l’eau (mais on aime bien le poisson).

Et puis à Russell il y a des Christmas Tree à la place des sapins pour fêter Noël et c’est joli.

Et puis à Russell il y a un mur de succulentes dont raffole Martine.

Et puis à Russell il y a des jolies fleurs qu’on ne connaît pas mais qu’on vous offre quand même.

Bref Russell c’est le paradis sur terre, on adore et on se verrait bien habiter la maison sur la plage derrière nous sur la photo !

Quittant à regret Russell, nous nous rendons à Kerikeri.

On appelle souvent Kerikeri le berceau de la nation, car c’est le site de la première station de mission permanente du pays.

La maison en pierre sur la photo s’appelle le Stone Store et c’est le plus ancien bâtiment en pierre de Nouvelle-Zélande. C’est un magasin de souvenirs avec des articles parfois improbables comme des grosses marmites pour les cheminées ou des fusils.

Les roses étaient belles et la tourterelle ressemble ma foi assez bien aux tourterelles françaises.

En route vers Whatuwhiwhi (oui, je sais les noms ne sont vraiment pas possibles) nous nous arrêtons pour mettre nos pieds dans l’eau.

Whatuwhiwhi se trouve dans la péninsule de Karikari et nous sert de halte avant de monter tout au nord.

Il y a de belles fleurs à l’entrée du camping et une belle plage sur laquelle un néo-zélandais fainéant promène son chien en voiture.

Puis cap tout au bout du nord.

Et c’est bien connu, au nord c’est le Cap Reinga (Pierre Bachelet n’est donc pas néo-zélandais).

Le Cap Reinga est donc tout au bout de la pointe de l’île du Nord, à plus de 100 km au nord de la ville la plus proche. C’est là que se rencontrent la mer de Tasman et l’océan Pacifique.

Le phare du cap Reinga a été construit en 1941 en remplacement de celui de l’île Motuopao (petite île située au bout du Cap Reinga) construit en 1879.

Une fois qu’on est là-bas la route s’arrête. Comme les néo-zélandais sont prévenants ils ont mis des panneaux indicateurs pour donner des idées de nouvelles destinations.

La Team Topette ! trouvant qu’elle a bonne mine, a sacrifié à la tradition de la photo souvenir avant de faire demi-tour.

Vous pouvez m’indiquer la route, je crois que je me suis perdu moi ?

Allez, Topette !

Le sud du nord

Une fois rendus à Picton, tout au nord de l’île du Sud, il nous faut prendre le ferry pour changer d’île et rejoindre Wellington, tout au sud de l’île du Nord (vous suivez toujours ?). En effet, il est possible de prendre l’avion mais cela ne permet pas de profiter du paysage et encore moins d’embarquer la camionnette-à-tout-faire. Il aurait donc fallu restituer le véhicule, prendre l’avion puis reprendre un nouveau véhicule. Ca nous aurait pris la journée alors que la traversée en bateau ne prend que 3h30. Même sur des longues vacances, c’est toujours idiot de perdre du temps dans des trucs pénibles…

Un dernier regard à Picton avant le départ sous un beau ciel bleu.
Le détroit de Cook porte le nom du célèbre capitaine qui l’a découvert en 1770 et sa traversée peut parfois être assez rude, les courants s’engouffrant dans le détroit par mauvais temps étant très violents.

On croise ceux qui font le trajet inverse, de l’île du Nord à l’île du Sud.

On met bien une heure et 30 minutes avant d’attaquer le détroit proprement dit, Le port de Picton étant situé en fond du Queen Charlotte Sound. Du coup le paysage est superbe. On voit des maisons qui paraissent isolées de tout et on comprend bien l’intérêt des hangars à bateaux.

Les montagnes enneigées s’éloignent, on double un cap rocheux équipé d’un phare, adieu la fantastiquement belle île du Sud !

Les rivages de l’île du Nord apparaissent et on voit tout de suite que celle-ci est plus peuplée. En effet sur les 4,7 millions d’habitants que compte la Nouvelle-Zélande, 76% d’entre eux habitent l’île du Nord.

C’est avec plaisir que nous retrouvons Wellington, la capitale de la Nouvelle-Zélande depuis 1865 (la deuxième ville la plus peuplée du pays avec 412000 habitants) et son magnifique musée Te Papa Tongarewa.

C’était par un de ces jours ou Wellington mérite amplement son surnom de “Windy Welly” que nous sommes allés voir l’exposition consacrée à la première guerre mondiale et plus particulièrement à la bataille de Gallipoli (en Turquie). Cette bataille destinée à obtenir le contrôle du détroit des Dardanelles et la capitulation de l’Empire ottoman, allié de l’Allemagne, était mal conçue de bout en bout et dotée de moyens humains et matériels trop faibles, ce qui la condamnait dès l’origine à l’échec.
En Nouvelle-Zélande le centenaire de la première guerre mondiale s’affiche partout et visiblement, c’est quelque chose de très important pour eux. Il faut bien se rendre compte que dix pour cent de la population masculine Néo-Zélandaise, tant d’origines européenne que maorie, s’est porté volontaire pour aller combattre au côté des alliés au sein de l’Australian and New-Zealand Army Corps (ANZAC). Les corps des soldats morts au combat n’ont jamais été rapatriés en Nouvelle-Zélande, la Grande Bretagne s’y étant opposée.

L’exposition a été réalisée en collaboration avec le studio Weta créé par Peter Jackson, le réalisateur de la trilogie du Seigneur des anneaux. Les statues, plus grandes que nature, sont d’un réalisme à couper le souffle.

Les photos sans flash (car interdit) dans la pénombre ne rendent pas la finesse des détails que l’on peut observer sur place, tel que les poils ou les gouttes de sueur.

Dans un registre beaucoup plus léger et à un autre étage de ce splendide musée (à l’entrée gratuite), nous sommes tombés sur cette magnifique moto qui, nous en sommes sûrs encore une fois, réjouira les nombreux (quoique toujours aussi discrets) amateurs de deux roues qui nous lisent.

Il s’agit de la Britten V1000 numéro 2 que l’on doit au néo-zélandais John Britten (1er août 1950 – 5 septembre 1995). Son moteur d’une cylindrée de 999 cm³ est donné pour 166 chevaux à 11.800 tours/minute.

Quittant Wellington, nous entamons notre remontée vers le nord et prenons la direction de Masterton.

Nous retrouvons les paysages bucoliques de l’intérieur des terres, avec des vallonnements prononcés mais des montagnes moins hautes que dans l’île du Sud.

Peu après Masterton, nous faisons halte dans la petite bourgade de Greytown (2200 habitants), beaucoup plus riante que son nom ne le laisse prévoir.

C’est un village typique de la région avec ses maisons en bois toujours très fleuries.

Et puis, comme dans beaucoup de petites villes néo-zélandaise, Greytown a un musée qui retrace son histoire.
On aime bien ces petits musées qui sont toujours très bien faits et très instructifs sur le passé de cette très jeune nation.

Celui-ci est en majeure partie constitué des anciens édifices de la villes qui ont été déplacés et rassemblés pour recréer un petit village.

Le haut de la photo, c’est l’église et le bas le logement du cantonnier. Celui-ci étant amené à se déplacer fréquemment suivant l’avancement de son chantier sur les routes, son logement était mobile. L’ancêtre de la camionnette-à-tout faire quoi !

Et puis bien sûr, il y a l’ancienne école qui, nous en sommes sûrs une fois de plus, réjouira les nombreux (et discrets eux aussi) enseignants qui nous lisent (ils peuvent d’ailleurs faire aussi partie des amateurs de deux roues discrets).

Cette vielle voiture n’était pas dans le musée mais garée au bord de la rue à Greytown, du coup je place la photo à ce moment de mon article et je dis : pourquoi pas ?

Nous avons repris la route vers Hastings lors d’une matinée humide en faisant bien attention de n’écraser ni des kiwis ni des facteurs, deux espèces en voie d’extinction, mais pour des raisons différentes.

A Hastings le soleil était de retour et nous avons pu voir dans le ciel à côté de la tour de l’horloge la sculpture “Suntrap” de Neil Dawson (déjà l’auteur d’une sculpture qu’on avait photographié à Christchurch) et au pied de cette même tour la sculpture “Chloe & Friends” de Gary Hebley représentant des moutons.
Et comme il faisait beau, on a été faire un tour au marché, goûter des bonnes choses au son de la musique comme toujours.

Un passage au parc nous a rassuré quant à l’amour que portent les néo-zélandais à ce sport totalement abscons pour les néophytes que nous sommes, le cricket.

Nous avons été voir la vue du haut d’un “lookout” puis nous sommes allés manger au bord de la mer.

On avait une très belle vue, mais on s’est senti un peu à l’étroit dans la camionnette-à-tout-faire quand on a vu les autres véhicules !

Nous ne pouvions pas passer dans le coin sans nous arrêter à Napier qui avait été une de nos villes coup de cœur lors de notre premier séjour sur l’île du Nord, il y a maintenant 4 ans.

Cette ville d’actuellement 62.000 habitants a été ravagée par un tremblement de terre le 3 février 1931.
D’une magnitude de 7,8, ce tremblement de terre est le plus meurtrier de l’histoire de la Nouvelle-Zélande car il provoqua la mort de 256 personnes.
Une grande partie du centre de la ville fut rasée puis reconstruite dans un style art déco.

Cette caractéristique de son architecture en fait maintenant l’une des villes les plus touristiques du pays.
L’Art déco est le premier style à avoir eu une diffusion mondiale et tire son nom de l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes qui se tint à Paris en 1925.

Ordre, couleur et géométrie sont les caractéristiques essentielles du style Art déco, en opposition aux volutes et formes organiques de l’Art nouveau.

Mais Napier ce n’est pas que des maisons de style Art déco, il y a aussi, comme partout dans le pays, de magnifiques maisons en bois qu’on adore aussi.

Et puis il y a d’autres formes d’art, dans les musées (encore merci à l’adorable monsieur de l’accueil du Creative Art qui nous a gentiment fait la monnaie en discutant avec nous) et dans la rue.

Et puis de l’art industriel avec des vieilles voitures superbes.

Il y a aussi des arbres qu’on ne connaît pas (les feuilles de l’arbre de gauche sont détaillées en haut à droite) et des fleurs qu’on connaît bien.

Et puis il y a des choses moins banales comme le téléphone public qui ne sert qu’à appeler la police (ça en fait pratiquement le plus petit commissariat du monde, non ?) et une mobylette électrique dont on a pu apprécier le pouvoir de séduction qu’il conférait à son conducteur auprès de la gente féminine de plus de 70 ans (c’est une arme redoutable, il faudra s’en rappeler le moment venu si Alzheimer le permet).

Tout ça pour dire que notre deuxième passage par Napier a confirmé notre coup de cœur pour cette ville !
Nous avons repris notre route qui nous a amenée sur les rives du lac Taupo.

Le lac Taupo est le plus grand lac de Nouvelle-Zélande, avec une surface de 616 km2, et c’est la caldeira inondée du plus grand volcan de la zone.

On y pratique différents sports nautiques, comme le cerf-volant parachute tracté par un bateau et on y trouve encore un arbre inconnu de nous (n’hésitez surtout pas si vous avez des idées).

On y trouve aussi deux vacanciers relax très contents d’être là !

Cette photo a deux fonctions. D’une part, prouver que l’un des deux vacanciers est toujours en tongs et, d’autre part, faire plaisir à un de nos discret lecteur qui en fait collection.

Dans la catégorie, on repasse dans des coins qu’on connaît déjà, il y a Waikite Valley.

Ce qui fait la réputation de cet endroit, c’est sa rivière ou l’eau coule à 98° Celsius ce qui explique la fumée omniprésente au dessus de l’eau. On voit aussi un dépôt calcaire important sur les berges.

Du coup, l’eau est captée puis refroidie par des systèmes de cascades pour atteindre des températures plus supportables. C’est ainsi que notre camping bénéficiait du complexe aquatique le jouxtant, composé de plusieurs bains de différentes températures (de 33° à 42°) dans lesquels on peut sereinement méditer sur des sujets de première importance comme le sens de la vie ou l’intérêt des vacances par exemple.

Puis nous nous sommes dirigés vers Rotorua. Rien de notable sur le trajet à part une boite aux lettres sympa et un habitant du cru qui ne l’était pas moins.

Rotorua est une ville de 72.000 habitants réputée pour son activité géothermique et sa culture maorie.

La ville est très fleurie mais peine à faire oublier l’odeur de souffre (au sens propre!) qui flotte dans l’air.

Nous avons fait un tour au Blue Lake qui ce jour-là était plutôt gris et nous avons vu ce charmant panneau, qui croyions-nous, nous enjoignait de ne pas écraser les petits cannetons.

Que nenni ! Il s’agissait plutôt de ne pas se faire écraser par l’engin bizarroïde servant au “Rotorua Duck Tour” en l’occurrence le “Duck 2” !

NB. Même en me payant très cher, il n’est pas envisageable que je monte un jour dans un truc sur lequel il est écrit Duck Tour, on a sa fierté quand même (et puis des malveillants pourraient faire circuler des photos).

Allez maintenant c’est l’heure du test ornitho !

Et puis encore d’autres. Alors on sait que le premier c’est une mouette mais pourquoi y en a-t-il certaines qui ont les pattes et le bec rouge alors que d’autres ont le bec et les pattes noires ?

Merci d’avance à notre consultant attitré de nous éclairer encore une fois de son savoir (en plus on sait que tu aimes ça, chercher le nom des oiseaux).

 

PS : Quelques petites remarques en images

Quand ils campent, les néo-zélandais ne rigolent pas !

Quand ils déménagent, les néo-zélandais n’aiment pas faire les cartons !

Pas bête le porte-cannette sur le caddie de supermarché, ça évite la déshydratation !

Les néo-zélandais adorent les saucisses !

Vu a l’arrière d’une caravane. Belle devise !

Ici, les prises de courant sont toutes munies d’un interrupteur. On s’y fait.

Vu au musée de l’illusion. Tu as l’illusion que tu vas boire deux bières.

Cette année c’est sûr, ils ne me la piqueront pas la caravane !

Allez, Topette !