Voilà, c’est fini…

…Comme dirait l’ancien téléphoniste !
Et oui nous sommes depuis aujourd’hui au pays des kangourous, d’Airbourne et des loriquets.
Mais finissons d’abord de vous narrer nos vacances de deux mois en Nouvelle-Zélande.
Du Cap Reinga où nous vous avions laissés, nous sommes redescendus doucement vers le sud (forcément, la camionnette-à-tout-faire a quand même certaines limites côté maritime).

Sur la côte ouest de la péninsule au bout de laquelle se situe le Cap Reinga se trouve la 90 Mile Beach. Cette plage ne fait pas réellement 90 Miles de long, mais seulement 56, ce qui correspond à environ 90 kms.

La curiosité de cette plage est d’être une autoroute, parfois utilisée comme déviation de l’autoroute principale, la State Highway 1 lors de travaux. Dans le passé cette plage a également été utilisée comme piste d’atterrissage pour les avions de transport de courrier en provenance d’Australie.
Bon on ne va pas se raconter d’histoire, ça reste du sable au bord de l’eau, pas de quoi en faire cinquante photos non plus.

Et puis nous avons fait halte à Paihia.

Le camping était au bord de l’eau, on regardait passer les bateaux …

Et puis on a réussi à photographier un Fentail (ou Rhipidure à collier), et vu la vélocité du moineau, c’est pas facile ! (on dirait un angry bird sur la photo en bas à gauche).

On a revu les déjà connus Colin de Californie et Hirondelle Rustique, mais on ne s’en lasse pas.

Et puis bien sûr, notre préféré, le Tui, toujours aussi farouche (des heures à le traquer avec l’appareil photo !).

Décidément ce camping était plein de ressources, il y avait même un Pohutukawa. Cet arbre sacré pour les maoris est connu comme l’arbre de Noël de Nouvelle-Zélande parce qu’il produit des masses de fleurs rouges en pointes brillantes vers Noël.

Il y avait aussi un autre arbre qui avait des fleurs rouges, mais on ne sait pas comment il s’appelle (l’oiseau qui est dedans, c’est un Tui mais je pense que maintenant vous aussi vous les reconnaissez !).

A Paihia, il y a deux bibliothèques, une grande et une miniature !

Et puis une maison dans laquelle on pourrait facilement s’installer. Ah, au fait on ne vous a pas dit, mais Paihia c’est juste en face de Russell avec un ferry qui fait la navette en 10 minutes (relisez l’article précédent et vous comprendrez mieux…).

Non loin de Paihia, se trouve Waitangi, célèbre dans toute la Nouvelle-Zélande à cause du traité qui y a été signé le 6 février 1840 entre les anglais et les māoris.

Ce traité fit formellement de la Nouvelle-Zélande une colonie britannique et peut être considéré comme l’acte de fondation de cette nation. L’interprétation des mots de sa version māori reste l’objet de vives controverses et prend encore de nos jours une place importante dans la politique néo-zélandaise.

Sur notre route, se trouvait Kawakawa. Tout le monde s’y arrête pour visiter les toilettes publiques !
Il faut dire qu’elles sont l’œuvre de l’artiste autrichien Hundertwasser.

Hundertwasser (de son vrai nom Friedrich Stowasser) a participé activement concevant, entre autres, les colonnes de ses propres mains et les recouvrant de céramique importée d’Asie. Il a aussi ajouté un mur de bouteilles, en référence à la « Bottlehouse » qu’il avait construite pour sa propriété.
Tout ça fait de Kawakawa un chouette petit coin !

Quelques kilomètres plus loin, en arrivant à Whangarei nous avons une impression de “déjà vu”.

Il s’agit d’une structure en spirale connue sous le nom de folie qui a été conçue pour permettre aux artisans locaux de se familiariser avec les techniques de construction de style Hundertwasser.

Un peu plus loin, on s’aperçoit qu’il suffit parfois d’un peu de couleur pour rendre les objets plus gais.

On se promène en regardant les maisons qui nous plaisent.

On regarde les fleurs qu’on ne connaît pas, mais qui sont chouettes quand même.

Pendant ce temps-là, un Pied Shag (Cormoran) est à la pêche dans le port.

Comme on aime bien les musées néo-zélandais et qu’un rien nous amuse, on s’arrête à celui de Waipu.

Il raconte l’histoire de la grande migration du clan écossais des McLeod, sous la houlette du charismatique révérend Norman McLeod (quoique pas forcément comique), qui vint s’implanter à Waipu fuyant la misère qui sévissait alors en Ecosse.

Nous arrivons ensuite à Devonport, dans la banlieue d’Auckland.

Devonport c’est la banlieue chic d’Auckland qui lui fait face. On y voit de belles maisons victoriennes.

Mais aussi des maisons en bois plus contemporaines mais toujours très chic, très belles … et sûrement très chères.

Un mur peint et des enseignes anciennes et récentes ajoutent au charme ambiant.

Deux gros arbres qui nous font penser aux temples d’Angkor.

Et bien sûr des oiseaux un Chardonneret Elégant juvénile (une fois adulte, il aura la tête colorée) et une Perruche Omnicolore (ou Eastern Rosella).

Nous avons pris de la hauteur au sommet du mont Victoria d’où on a une belle vue sur Auckland, malgré un ciel gris ce jour-là, puis nous avons pris le ferry qui en 10 minutes nous à déposé au cœur de la plus grande ville néo-zélandaise.

Auckland est la plus grande zone urbaine du pays. Elle compte environ 1 500 000 habitants (soit plus d’un quart de la population du pays).

Elle est reconnaissable à sa Sky Tower qui, du haut de ses 328 mètres, est le plus haut édifice de l’hémisphère sud.
En ce moment il y a aussi un très grand Père Noël avec ses rennes, mais nous n’avons aucune indication sur les indices de hauteur des Père Noël dans l’hémisphère sud (et même nord d’ailleurs).

Comme partout dans le pays, la population néo-zélandaise est férue de boules (mais visiblement plutôt senior la population, quelle santé !).

Comme jusqu’à maintenant vous aviez échappé au coucher de soleil qui réjouit le photographe, on vous colle un lever de soleil (à notre âge on se couche plus tôt mais on se lève aussi plus tôt, ceci explique sans doute cela).

Comme les vacances sont finies en Nouvelle-Zélande, on va en profiter pour commencer celles d’Australie !

Allez, Topette !

Tout au bout du bout du monde

A la demande conjuguée de certains lecteurs et d’un des membres de la team Topette ! cet article sera moins verbeux et plus imagé. Le choc des photos, le poids des mots en moins, pour recycler un vieux slogan de la presse qu’on ne peut pas accuser d’avoir du fond.
En espérant donc que ce nouveau format vous plaise, nous reprenons notre route au départ de Rotorua en direction de Cambridge. Non , nous ne changeons pas de continent nous retrouvons juste avec plaisir une ville que nous aimons beaucoup, située juste à côté d’Hamilton où nous comptons bien refaire une longue ballade dans ses superbes jardins…

D’abord les jardins originels, le bush et le jardin Maori.

Puis les jardins Tudor et Vénitiens ainsi que le potager.

Et enfin une vision du jardin futuriste, ici entouré des fleurs du jardin indien.

C’est joli et marcher c’est bien connu, ça ouvre l’appétit. Ca tombe bien, juste à côté se tenait le “marché gourmet”.

Plein de caravanes alignées proposaient des cuisines du monde entier. Les gens, une fois leur repas acheté, s’asseyaient dans l’herbe au milieu pour manger au son de la musique (live comme toujours).

Il y avait même une caravane pour emprunter de la vaisselle, qui sera ensuite lavée et réutilisée, afin d’éviter les déchets généralement liés aux takeaway.
C’était sympa mais comme les néo-zélandais ne sont pas du tout sur le même fuseau horaire que nous question repas, on n’a rien pris (parce que pour dîner à 18h00 on attendra d’être en maison de retraite !).

Le lendemain avait lieu La Gypsy Fair dont le site internet est ici.

Ils se déplacent en roulotte ou en camion pour vendre leur production artisanale.

C’est plein de couleurs, c’est sympa, on adore !

Et puis, c’est bien sûr de la musique live et c’est tout de suite mieux qu’une bande son banale, surtout quand le musicien a de l’allure.

Et en parlant de gens qui ont de l’allure, en rentrant nous sommes tombés sur des joueurs de croquet.

Pas des gens qui jouent à la fin d’un pique-nique, mais des vrais sportifs qui jouent au club de croquet d’Hamilton !
C’est rigolo ce jeu français (comme nous l’a bien précisé un des participants voyant notre intérêt manifeste ) presque oublié dans son pays d’origine et qu’on retrouve aux antipodes.

Et puis on est allés au musée, parce que les musées ici ne sont jamais ennuyeux et sont toujours super bien faits.

Du coup, on s’est passionné pour la vie des Topp Twins, deux sœurs jumelles qui sont des vedettes en Nouvelle-Zélande et que nous ne connaissions absolument pas avant.
Elle ont été souvent en pointe dans les luttes pour le droit des homosexuels et contre le nucléaire en Nouvelle-Zélande. Leur site est ici.

Arrivés à Cambridge (jumelée avec Le Quesnoy, ville libérée par la New Zealand Division), nous sommes impressionnés par l’intérêt que suscite la commémoration du 11 novembre, même dans de petites villes.

Nous avons vu une jeune maman expliquer les panneaux exposés devant la mairie à son petit garçon. Pas sûr que l’intérêt et la transmission du souvenir soient les mêmes en France.

Lors de la cérémonie aussi, on a bien aimé les musiciens ! Les racines ne sont jamais bien loin.

Une petite photo pour notre fidèle lectrice Evelyne avant de reprendre la route.

Notre valeureuse camionnette-à-tout-faire en version cuisine-salon-chambre-dressing au camping de Cambridge. Image qui peut devenir collector grâce à la présence du membre féminin de la Team Topette ! sur la photo.

Direction la ville de Raglan, sur la côte ouest.

Tout est dans la photo : la mer de Tasman, des surfeurs, du vent et gaffe de ne pas écraser les pukekos !

Notre prochaine étape était Martins Bay au-dessus de Auckland et donc sur la côte est.

Paysages superbes, plage de rêve et plein d’oiseaux.

Le couple d’Oystercatcher (Huitriers en français), le Vanneau Masqué (ou Vanneau Soldat) et la Mouette Tachetée.

Le couple de Colin de Californie avec leur houppette, le Pluvier Roux et le gros pigeon appelé Kereru.

Et enfin le Tui oiseau endémique de Nouvelle-Zélande, omniprésent dans les hautes branches des arbres et, de ce fait, très dur à photographier !

Notre arrêt repas sur la route de Ruakaka bénéficiait encore d’une belle vue sur la côte.

Ainsi que d’une vue imprenable sur un arbre ou nichaient des Pied Shag (Karuhiruhi en Maori, Cormaran Varié en français).

Nous sommes repartis sans laisser de traces.

Un rapide petit treck nous emmène aux Whangarei Falls que nous connaissions pour nous y être arrêtés il y a quatre ans (déjà !).

Nous passons la nuit à Tutukaka (si, si, à ne pas confondre avec le lac Titicaca sur lequel nous avions navigué au Pérou) ce qui nous permit de penser à deux lecteurs assidus de ce blog en voyant les apiculteurs voisins du camping s’agiter au matin.

Le Pukeko et surtout la Pintade ne nous firent penser par contre à personne de notre connaissance.

Puis nous longeons la Tutukaka Coast.

Mer bleue, ciel bleu, sable blanc, surfeurs bronzés, la vie quoi.

Un arbre magnifique au bord de la plage qui a dû en voir sécher des maillots de bain !

Ici le Kiwi, c’est un peu comme le Dahu : tout le monde en parle mais personne ne le voit (pourtant on ne voit pas beaucoup de chiens non plus).

Enfin nous arrivons à Russell, coup de cœur énorme de notre premier séjour.

Voilà Russell c’est ça, une petite ville de bord de mer (moins de mille habitants) qui fut la première ville portuaire fondée en Nouvelle-Zélande par les Européens.

Et puis Russell, ce sont de belles maisons comme on les aime.

Et puis Russell, c’est la plage, la mer les bateaux.

Et puis Russell, ce sont des maisons comme on les aime avec parfois un gros Ficus Mactophillia devant.

Et puis Russell, c’est la plage, la mer les bateaux.

Bon parfois à Russell il y a aussi des touristes qui se croient dans easy rider (mais pas trop), il peut y avoir un risque de tsunami (mais on aime l’aventure) et les poissons prennent toute la place dans l’eau (mais on aime bien le poisson).

Et puis à Russell il y a des Christmas Tree à la place des sapins pour fêter Noël et c’est joli.

Et puis à Russell il y a un mur de succulentes dont raffole Martine.

Et puis à Russell il y a des jolies fleurs qu’on ne connaît pas mais qu’on vous offre quand même.

Bref Russell c’est le paradis sur terre, on adore et on se verrait bien habiter la maison sur la plage derrière nous sur la photo !

Quittant à regret Russell, nous nous rendons à Kerikeri.

On appelle souvent Kerikeri le berceau de la nation, car c’est le site de la première station de mission permanente du pays.

La maison en pierre sur la photo s’appelle le Stone Store et c’est le plus ancien bâtiment en pierre de Nouvelle-Zélande. C’est un magasin de souvenirs avec des articles parfois improbables comme des grosses marmites pour les cheminées ou des fusils.

Les roses étaient belles et la tourterelle ressemble ma foi assez bien aux tourterelles françaises.

En route vers Whatuwhiwhi (oui, je sais les noms ne sont vraiment pas possibles) nous nous arrêtons pour mettre nos pieds dans l’eau.

Whatuwhiwhi se trouve dans la péninsule de Karikari et nous sert de halte avant de monter tout au nord.

Il y a de belles fleurs à l’entrée du camping et une belle plage sur laquelle un néo-zélandais fainéant promène son chien en voiture.

Puis cap tout au bout du nord.

Et c’est bien connu, au nord c’est le Cap Reinga (Pierre Bachelet n’est donc pas néo-zélandais).

Le Cap Reinga est donc tout au bout de la pointe de l’île du Nord, à plus de 100 km au nord de la ville la plus proche. C’est là que se rencontrent la mer de Tasman et l’océan Pacifique.

Le phare du cap Reinga a été construit en 1941 en remplacement de celui de l’île Motuopao (petite île située au bout du Cap Reinga) construit en 1879.

Une fois qu’on est là-bas la route s’arrête. Comme les néo-zélandais sont prévenants ils ont mis des panneaux indicateurs pour donner des idées de nouvelles destinations.

La Team Topette ! trouvant qu’elle a bonne mine, a sacrifié à la tradition de la photo souvenir avant de faire demi-tour.

Vous pouvez m’indiquer la route, je crois que je me suis perdu moi ?

Allez, Topette !

Le sud du nord

Une fois rendus à Picton, tout au nord de l’île du Sud, il nous faut prendre le ferry pour changer d’île et rejoindre Wellington, tout au sud de l’île du Nord (vous suivez toujours ?). En effet, il est possible de prendre l’avion mais cela ne permet pas de profiter du paysage et encore moins d’embarquer la camionnette-à-tout-faire. Il aurait donc fallu restituer le véhicule, prendre l’avion puis reprendre un nouveau véhicule. Ca nous aurait pris la journée alors que la traversée en bateau ne prend que 3h30. Même sur des longues vacances, c’est toujours idiot de perdre du temps dans des trucs pénibles…

Un dernier regard à Picton avant le départ sous un beau ciel bleu.
Le détroit de Cook porte le nom du célèbre capitaine qui l’a découvert en 1770 et sa traversée peut parfois être assez rude, les courants s’engouffrant dans le détroit par mauvais temps étant très violents.

On croise ceux qui font le trajet inverse, de l’île du Nord à l’île du Sud.

On met bien une heure et 30 minutes avant d’attaquer le détroit proprement dit, Le port de Picton étant situé en fond du Queen Charlotte Sound. Du coup le paysage est superbe. On voit des maisons qui paraissent isolées de tout et on comprend bien l’intérêt des hangars à bateaux.

Les montagnes enneigées s’éloignent, on double un cap rocheux équipé d’un phare, adieu la fantastiquement belle île du Sud !

Les rivages de l’île du Nord apparaissent et on voit tout de suite que celle-ci est plus peuplée. En effet sur les 4,7 millions d’habitants que compte la Nouvelle-Zélande, 76% d’entre eux habitent l’île du Nord.

C’est avec plaisir que nous retrouvons Wellington, la capitale de la Nouvelle-Zélande depuis 1865 (la deuxième ville la plus peuplée du pays avec 412000 habitants) et son magnifique musée Te Papa Tongarewa.

C’était par un de ces jours ou Wellington mérite amplement son surnom de “Windy Welly” que nous sommes allés voir l’exposition consacrée à la première guerre mondiale et plus particulièrement à la bataille de Gallipoli (en Turquie). Cette bataille destinée à obtenir le contrôle du détroit des Dardanelles et la capitulation de l’Empire ottoman, allié de l’Allemagne, était mal conçue de bout en bout et dotée de moyens humains et matériels trop faibles, ce qui la condamnait dès l’origine à l’échec.
En Nouvelle-Zélande le centenaire de la première guerre mondiale s’affiche partout et visiblement, c’est quelque chose de très important pour eux. Il faut bien se rendre compte que dix pour cent de la population masculine Néo-Zélandaise, tant d’origines européenne que maorie, s’est porté volontaire pour aller combattre au côté des alliés au sein de l’Australian and New-Zealand Army Corps (ANZAC). Les corps des soldats morts au combat n’ont jamais été rapatriés en Nouvelle-Zélande, la Grande Bretagne s’y étant opposée.

L’exposition a été réalisée en collaboration avec le studio Weta créé par Peter Jackson, le réalisateur de la trilogie du Seigneur des anneaux. Les statues, plus grandes que nature, sont d’un réalisme à couper le souffle.

Les photos sans flash (car interdit) dans la pénombre ne rendent pas la finesse des détails que l’on peut observer sur place, tel que les poils ou les gouttes de sueur.

Dans un registre beaucoup plus léger et à un autre étage de ce splendide musée (à l’entrée gratuite), nous sommes tombés sur cette magnifique moto qui, nous en sommes sûrs encore une fois, réjouira les nombreux (quoique toujours aussi discrets) amateurs de deux roues qui nous lisent.

Il s’agit de la Britten V1000 numéro 2 que l’on doit au néo-zélandais John Britten (1er août 1950 – 5 septembre 1995). Son moteur d’une cylindrée de 999 cm³ est donné pour 166 chevaux à 11.800 tours/minute.

Quittant Wellington, nous entamons notre remontée vers le nord et prenons la direction de Masterton.

Nous retrouvons les paysages bucoliques de l’intérieur des terres, avec des vallonnements prononcés mais des montagnes moins hautes que dans l’île du Sud.

Peu après Masterton, nous faisons halte dans la petite bourgade de Greytown (2200 habitants), beaucoup plus riante que son nom ne le laisse prévoir.

C’est un village typique de la région avec ses maisons en bois toujours très fleuries.

Et puis, comme dans beaucoup de petites villes néo-zélandaise, Greytown a un musée qui retrace son histoire.
On aime bien ces petits musées qui sont toujours très bien faits et très instructifs sur le passé de cette très jeune nation.

Celui-ci est en majeure partie constitué des anciens édifices de la villes qui ont été déplacés et rassemblés pour recréer un petit village.

Le haut de la photo, c’est l’église et le bas le logement du cantonnier. Celui-ci étant amené à se déplacer fréquemment suivant l’avancement de son chantier sur les routes, son logement était mobile. L’ancêtre de la camionnette-à-tout faire quoi !

Et puis bien sûr, il y a l’ancienne école qui, nous en sommes sûrs une fois de plus, réjouira les nombreux (et discrets eux aussi) enseignants qui nous lisent (ils peuvent d’ailleurs faire aussi partie des amateurs de deux roues discrets).

Cette vielle voiture n’était pas dans le musée mais garée au bord de la rue à Greytown, du coup je place la photo à ce moment de mon article et je dis : pourquoi pas ?

Nous avons repris la route vers Hastings lors d’une matinée humide en faisant bien attention de n’écraser ni des kiwis ni des facteurs, deux espèces en voie d’extinction, mais pour des raisons différentes.

A Hastings le soleil était de retour et nous avons pu voir dans le ciel à côté de la tour de l’horloge la sculpture “Suntrap” de Neil Dawson (déjà l’auteur d’une sculpture qu’on avait photographié à Christchurch) et au pied de cette même tour la sculpture “Chloe & Friends” de Gary Hebley représentant des moutons.
Et comme il faisait beau, on a été faire un tour au marché, goûter des bonnes choses au son de la musique comme toujours.

Un passage au parc nous a rassuré quant à l’amour que portent les néo-zélandais à ce sport totalement abscons pour les néophytes que nous sommes, le cricket.

Nous avons été voir la vue du haut d’un “lookout” puis nous sommes allés manger au bord de la mer.

On avait une très belle vue, mais on s’est senti un peu à l’étroit dans la camionnette-à-tout-faire quand on a vu les autres véhicules !

Nous ne pouvions pas passer dans le coin sans nous arrêter à Napier qui avait été une de nos villes coup de cœur lors de notre premier séjour sur l’île du Nord, il y a maintenant 4 ans.

Cette ville d’actuellement 62.000 habitants a été ravagée par un tremblement de terre le 3 février 1931.
D’une magnitude de 7,8, ce tremblement de terre est le plus meurtrier de l’histoire de la Nouvelle-Zélande car il provoqua la mort de 256 personnes.
Une grande partie du centre de la ville fut rasée puis reconstruite dans un style art déco.

Cette caractéristique de son architecture en fait maintenant l’une des villes les plus touristiques du pays.
L’Art déco est le premier style à avoir eu une diffusion mondiale et tire son nom de l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes qui se tint à Paris en 1925.

Ordre, couleur et géométrie sont les caractéristiques essentielles du style Art déco, en opposition aux volutes et formes organiques de l’Art nouveau.

Mais Napier ce n’est pas que des maisons de style Art déco, il y a aussi, comme partout dans le pays, de magnifiques maisons en bois qu’on adore aussi.

Et puis il y a d’autres formes d’art, dans les musées (encore merci à l’adorable monsieur de l’accueil du Creative Art qui nous a gentiment fait la monnaie en discutant avec nous) et dans la rue.

Et puis de l’art industriel avec des vieilles voitures superbes.

Il y a aussi des arbres qu’on ne connaît pas (les feuilles de l’arbre de gauche sont détaillées en haut à droite) et des fleurs qu’on connaît bien.

Et puis il y a des choses moins banales comme le téléphone public qui ne sert qu’à appeler la police (ça en fait pratiquement le plus petit commissariat du monde, non ?) et une mobylette électrique dont on a pu apprécier le pouvoir de séduction qu’il conférait à son conducteur auprès de la gente féminine de plus de 70 ans (c’est une arme redoutable, il faudra s’en rappeler le moment venu si Alzheimer le permet).

Tout ça pour dire que notre deuxième passage par Napier a confirmé notre coup de cœur pour cette ville !
Nous avons repris notre route qui nous a amenée sur les rives du lac Taupo.

Le lac Taupo est le plus grand lac de Nouvelle-Zélande, avec une surface de 616 km2, et c’est la caldeira inondée du plus grand volcan de la zone.

On y pratique différents sports nautiques, comme le cerf-volant parachute tracté par un bateau et on y trouve encore un arbre inconnu de nous (n’hésitez surtout pas si vous avez des idées).

On y trouve aussi deux vacanciers relax très contents d’être là !

Cette photo a deux fonctions. D’une part, prouver que l’un des deux vacanciers est toujours en tongs et, d’autre part, faire plaisir à un de nos discret lecteur qui en fait collection.

Dans la catégorie, on repasse dans des coins qu’on connaît déjà, il y a Waikite Valley.

Ce qui fait la réputation de cet endroit, c’est sa rivière ou l’eau coule à 98° Celsius ce qui explique la fumée omniprésente au dessus de l’eau. On voit aussi un dépôt calcaire important sur les berges.

Du coup, l’eau est captée puis refroidie par des systèmes de cascades pour atteindre des températures plus supportables. C’est ainsi que notre camping bénéficiait du complexe aquatique le jouxtant, composé de plusieurs bains de différentes températures (de 33° à 42°) dans lesquels on peut sereinement méditer sur des sujets de première importance comme le sens de la vie ou l’intérêt des vacances par exemple.

Puis nous nous sommes dirigés vers Rotorua. Rien de notable sur le trajet à part une boite aux lettres sympa et un habitant du cru qui ne l’était pas moins.

Rotorua est une ville de 72.000 habitants réputée pour son activité géothermique et sa culture maorie.

La ville est très fleurie mais peine à faire oublier l’odeur de souffre (au sens propre!) qui flotte dans l’air.

Nous avons fait un tour au Blue Lake qui ce jour-là était plutôt gris et nous avons vu ce charmant panneau, qui croyions-nous, nous enjoignait de ne pas écraser les petits cannetons.

Que nenni ! Il s’agissait plutôt de ne pas se faire écraser par l’engin bizarroïde servant au “Rotorua Duck Tour” en l’occurrence le “Duck 2” !

NB. Même en me payant très cher, il n’est pas envisageable que je monte un jour dans un truc sur lequel il est écrit Duck Tour, on a sa fierté quand même (et puis des malveillants pourraient faire circuler des photos).

Allez maintenant c’est l’heure du test ornitho !

Et puis encore d’autres. Alors on sait que le premier c’est une mouette mais pourquoi y en a-t-il certaines qui ont les pattes et le bec rouge alors que d’autres ont le bec et les pattes noires ?

Merci d’avance à notre consultant attitré de nous éclairer encore une fois de son savoir (en plus on sait que tu aimes ça, chercher le nom des oiseaux).

 

PS : Quelques petites remarques en images

Quand ils campent, les néo-zélandais ne rigolent pas !

Quand ils déménagent, les néo-zélandais n’aiment pas faire les cartons !

Pas bête le porte-cannette sur le caddie de supermarché, ça évite la déshydratation !

Les néo-zélandais adorent les saucisses !

Vu a l’arrière d’une caravane. Belle devise !

Ici, les prises de courant sont toutes munies d’un interrupteur. On s’y fait.

Vu au musée de l’illusion. Tu as l’illusion que tu vas boire deux bières.

Cette année c’est sûr, ils ne me la piqueront pas la caravane !

Allez, Topette !

Ice, Wet and Hot !

Ice, parce qu’après notre visite au pays de l’illusion, nous allons voir de près un glacier !

Pour cela, nous partons de Wanaka dans la valeureuse camionnette-à-tout-faire en direction de l’ouest afin de rejoindre ce qu’ils appellent ici la West Coast.

Comme toujours, les paysages traversés sont somptueux et les couleurs incroyables.

Nous faisons quelques pauses en route notamment pour voir les “Blue Pools” en haut à droite sur la photo qui s’atteignent après une marche d’environ 3O minutes mais c’est très loin d’être plat !

Au détour de la route nous apercevons enfin la mer de Tasman, qui borde toute la côte ouest.

C’est sauvage, c’est beau, on dirait la Bretagne !

Après une bonne nuit de sommeil, nous nous dirigeons vers le Fox Glacier. Pour parvenir à le voir, il faut parcourir un sentier raide, souvent très raide, parfois très très raide ! Et même des fois dangereux…

Enfin on atteint le glacier qui s’étire sur 13 km. Sa particularité est de descendre pratiquement au niveau de la mer (300 mètres d’altitude), ce qui le rend très accessible.

Après deux siècles de retrait, le Fox s’était remis à avancer en 1985 et a alors connu une période de près de 25 ans pendant laquelle il progressa, parfois jusqu’à un mètre par semaine, se rapprochant de la mer de Tasman. Actuellement il est en fort recul, le réchauffement climatique le condamnant à terme.

Par contre, niveau climat on peut voir sur les photos que c’était gris mais on s’en tire plutôt bien, notre randonnée de deux heures ayant été épargnée par la pluie qui tombe ici 178 jours par an.

Wet, car notre prochain arrêt prévu à Punakaiki pour voir les “Pancake Rocks” se fera sous la pluie !
Il faut savoir que les néo-zélandais, qui ne manquent pas d’humour, ont surnommé la “West Coast” la “Wet Coast” mettant ainsi en avant l’humidité qui règne sur cette côte, d’ailleurs assez peu peuplée et où les moutons ont cédé la place aux bovins.

Étroites et stratifiées, les formations rocheuses qui s’élèvent à Dolomite Point, un peu au sud de Punakaiki, sont des couches de sédiments et de calcaire dont la forme est due à l’érosion.

Pendant 30 millions d’années, des couches de calcaire et de débris marins se sont accumulées les unes sur les autres, donnant naissance à ces falaises hors du commun qui ressemblent étrangement à de gigantesques piles de crêpes typiques des États-Unis.

Un Blue Penguin ? Non, une Blue Martine sous la pluie !

Après une nuit passée à Westport, nous nous dirigeons vers le Cape Foulwind dans la Tauranga Bay toute proche.

Coup de chance il fait soleil, ce qui rend la West Coast beaucoup plus belle. On se dépêche donc de faire la petite randonnée qui mène au cap avant que ça ne change, car il est possible d’avoir les quatre saisons plusieurs fois par jour dans le coin.

Tiens ! Un weka, ou plus précisément un râle wéka, actuellement en déclin.
C’est un oiseau endémique de Nouvelle-Zélande ayant la particularité d’être incapable de voler. Ses ailes lui servent uniquement à se propulser lorsqu’il saute, grimpe sur des branches basses ou se bat avec ses semblables, créant un nuage de poussières afin d’aveugler l’adversaire.
En revanche, il marche rapidement. C’est également un excellent nageur, pouvant se déplacer ainsi sur de longues distances en zones humides, parfois même en mer.
Il s’aide de son bec pour retourner galets, algues, amas de feuilles, sous lesquels il cherche de petits invertébrés.

Et puis si on vient au Cape Foulwind, c’est surtout pour observer la colonie d’otaries à fourrures (les oreilles on vous a déjà dit !) qui y a élu domicile.
Nous les otaries c’est notre truc depuis les îles Galápagos, on ne s’en lasse pas.

Qu’est-ce qu’elle a ma moustache, elle est pas belle ma moustache ?

Nous mettons cap au nord direction Motueka “au sommet” de l’île du Sud.

La montagne dans le lointain semble parée d’or sous l’effet des genêts en pleine floraison.
Un passage à Kaiteriteri nous permet de voir une belle plage et un échassier dont on ne sait rien.

La Team Topette ! compte sur les insoupçonnées et néanmoins impressionnantes connaissances de Christophe (notre expert en ornithologie) pour être éclairée sur cette bestiole au long bec.

Non loin de là, dans l’Abel Tasman Park on peut voir une curiosité surnommée le Split Apple Rock.

Comme son nom l’indique cette roche ressemble à une pomme coupée en deux. Elle se trouve dans l’eau et n’est accessible qu’en bateau.
On peut atteindre la petite plage (découverte à marée basse) qui se trouve en face, à pied au terme d’une randonnée qui nous a permis de voir de jolies fleurs dont nous ne connaissons pas le nom.

Si un lecteur féru de botanique se dévoue pour nous renseigner, nous en serons ravis.

Puis nous poussons jusqu’à Nelson ou c’est jour de vide-grenier. On n’a pas de grenier dans la camionnette-à-tout-faire donc rien à vendre, et on n’a pas trop de place non plus, donc rien à acheter.
Par contre les veilles voitures du musée de Nelson étaient de sortie et ça rutilait sous le soleil.

Un vieux pick-up Dodge avec un nez superbe.

Et puis Hot, car au détour d’une rue dans la ville on tombe sur des hot rods (sans Barrie Masters, les connaisseurs comprendront).

Un Hot rod est une automobile de collection restaurée et modifiée généralement à base des premières voitures américaines des années 1920 aux années 1950, avec pour modèles de prédilection les premières Ford.

On mettrait facilement trois texans dont deux barbus dans celle-ci, non ?

Allez, une dernière pour la route.

Celle-là était garée à Havelock, petite bourgade connue pour sa production de grosses moules vertes.
Nous nous sommes arrêtés au Mussel Pot, restaurant réputé pour cette spécialité, afin de goûter ce met délicat.

L’endroit est facile à trouver, ils ont mis une gamelle de moules sur le toit !

On a pris un plat pour deux (une vingtaine de moules en tout) qui était un assortiment de différentes façons de cuisiner les moules (fumées, à la crème, en croquettes, en beignet, marinées etc..).
C’était succulent et amplement suffisant pour deux !
Très bonne adresse, si vous passez dans le coin, n’hésitez pas à vous arrêter.

Quand à nous, nous sommes repartis vers Picton qui sera l’ultime étape de notre voyage à travers l’ile du Sud.

Toujours de belles couleurs, de beaux paysages et même une publicité qui, bien qu’un peu datée, me semble terriblement efficace…

En passant par Blenheim nous arrivons à Picton. Pour le plaisir de notre expert ornithologue, quelques oiseaux locaux.

Voilà, nous sommes arrivés au bout de notre balade sur la superbe île du Sud de la Nouvelle-Zélande qui nous a ébloui et c’est le port de Picton qui nous verra embarquer avec notre fidèle camionnette-à-tout-faire vers l’île du Nord que nous sommes impatients de retrouver.

C’est chouette de repartir en vacances quand les vacances sont finies !

Allez, Topette !

Juste une illusion

Profitant d’un après-midi moins jeune, ou pluvieux c’est selon, nous allons tenter de mettre à jour le blog qui a pris pas mal de retard.
Quittant la région des fjords, nous contournons la montagne pour rejoindre Queenstown en repassant par Te Anau, car il n’y a pas d’autre route possible.

Quelques arrêts s’imposent naturellement aux “lookout” (point de vue en français) qui jalonnent la belle route qui nous emmène à Queenstown.

On ne s’en lasse pas de ces trois couleurs dominantes : vert pour les pâturages, blanc pour la neige les moutons et les quelques nuages, bleu pour les lacs et le ciel !

Un peu partout sur l’île du sud on a vu des élevages de moutons, vaches, bœufs et aussi un animal moins courant, le cerf (dans certains cas des wapitis).

On a été un peu surpris de voir de grands troupeaux de ces cervidés brouter l’herbe d’immenses pâturages.
Principalement élevés pour leur viande, ils le sont aussi pour leur bois. Les ramures poussent tous les ans et elles sont coupées (sous anesthésie !), gelées puis vendues. Le “velours” est prélevé sur les bois et est utilisé pour ses vertus médicinales, contre l’hypertension et l’arthrite (en Asie). Il est possible d’en récolter jusqu’à 10kg par an et par animal ! Heureusement qu’on voyage, on apprend plein de choses qu’on peut partager… Et vous ne serez pas étonnés de voir plein de cerfs en Nouvelle Zélande ! (clin d’œil à Fab et Isa).

Nous voilà à Queenstown, ville d’environ 11000 habitants située au bord du lac Wakatipu.

Cette ville s’est spécialisée dans les sensations fortes telles que le saut à l’élastique (inventé ici) le rafting, le hors-bord, le parapente, le parachute, etc… Elle est surnommée la capitale mondiale de l’aventure.
En saison c’est aussi une station de sports d’hiver réputée.

Il est possible de faire des croisières sur le lac Wakatipu à bord du TSS Earnslaw, un bateau à vapeur datant de 1912.
Il a été livré la même année que le Titanic mais lui n’a jamais coulé et assure le transport des passagers sur le lac Wakatipu depuis un siècle. L’équipage alimente sa cheminée avec une tonne de charbon toutes les heures !

C’est le dernier navire de son genre en activité dans l’hémisphère sud et il a fait une petite apparition au cinéma dans le dernier Indiana Jones.

On a hésité entre les diverses activités qu’on avait vues, avec une petite attirance pour une table tout confort à gauche sur la photo (chauffage + plaid, ça doit pas être mal !).

Finalement on s’est contenté du plaisir des yeux dans cette ville, il faut bien le dire un peu artificielle.

A l’heure du repas, nous avons fait halte chez Fergburger. Ce fast-food se vante de servir les meilleurs hamburgers de Nouvelle-Zélande et même du monde. Il est ouvert de 8 heures 30 jusqu’à 5 heures le matin suivant.

On s’est donc dévoué, et on a testé pour vous le Fergburger Deluxe (on ne se refuse rien..).
Le burger est gros et il est excellent de l’avis unanime de la Team Topette ! Donc quand vous passerez dans le coin, n’hésitez pas, on vous le recommande.

Un truc qui nous plait beaucoup ici, ce sont les boîtes aux lettres.

Souvent regroupées (ça doit simplifier le travail du facteur) elles sont souvent décorées, voire bricolées, par leurs propriétaires. C’est sympa à voir (et encore on ne vous à pas mis toute la rangée).

De Queenstown en longeant le lac Wakatipu on atteint facilement la petite bourgade de Glenorchy.

Cette route est une des plus belle route de l’Île du Sud, on a envie de tout photographier !

Le lac, la montagne, la neige, le reflet ….

La neige, le lac, le reflet, la montagne …

La montagne, le lac, le reflet, la neige …

Le reflet, la neige, la montagne, le lac ….

Allez, on arrête là ! Ah si, l’eau aussi ça le fait bien.

Avec tout ça on n’avance pas vite mais on finit quand même par arriver à Glenorchy qui n’est finalement qu’à une cinquantaine de kilomètres de Queenstown.

Il parait que Glenorchy produit un excellent whisky qui porte son nom, mais on n’a vu ni distillerie ni bouteille de whisky à vendre. Serait-ce une légende néo-zélandaise ?

A défaut on a vu des arbres qui poussent dans l’eau, des montagnes, des palmiers et encore un oiseau inconnu.
Amis amateurs d’ornithologie, n’hésitez surtout pas à nous éclairer comme vous savez si bien le faire !

Et puis c’était jour de fête à Glenorchy.

Il y avait un petit marché animé par deux musiciens. On vous fait profiter du live, bande de petits veinards !
Sous un superbe soleil, on en redemande !

Le lendemain, départ pour Wanaka avec un arrêt à Arrotown, ancienne ville d’exploitation aurifère située sur les rives de la rivière Arrow, d’où son nom.

A 300 mètres du centre du village on trouve les ruines de l’ancien campement bâti par les immigrants chinois d’Arrowtown. Quand le volume d’or trouvé dans la rivière a commencé à diminuer, pour que le village ne devienne pas fantôme, on fit venir par bateau des Chinois en leur faisant miroiter les pépites d’or.
La famine qui sévissait en Chine à l’époque et la perspective de rentrer au pays fortune faite suffirent à convaincre 5000 pauvres bougres de s’expatrier. Réputés travailleurs, les Chinois sont parqués en dehors du village, en raison de ce qu’il faut bien appeler une ségrégation raciale.

Le village en lui-même fut fondé durant la grande ruée vers l’or de 1862. Il en a conservé un côté “Far West” assez prononcé, et 70 constructions datent de cette époque.

Et une photo de la poste, pour notre postier préféré !

Non prenons ensuite la destination de Wanaka pour y passer la nuit.

Toujours quelques beaux paysages et une petite église remarquée à Cardrona lors de notre pause déjeuner dans la camionnette-à-tout-faire.

Wanaka est une petite ville située au bord du lac éponyme.

On ne se plaint pas de la vue qu’on a du lit (photo en bas à gauche) même si, visiblement certains ont aussi une belle vue dans leur belle voiture !

On se rend rapidement compte, encore une fois, que la signalisation néo-zélandaise est bien faite et ne laisse rien passer.

Mais Wanaka est célèbre pour deux choses.
La première est ce qu’on appelle ici le Wanaka Tree et qui est, parait-il, l’arbre le plus photographié de Nouvelle-Zélande.

On a fait comme tout le monde, clic-clac merci Kodak.
Du coup ça fait monter le score de photographies, bien joué les kiwis !

La deuxième chose qui rend Wanaka célèbre est la Puzzling World.

Le Puzzling World est un petit parc d’attractions avec un labyrinthe (bof) et des salles sur l’illusion d’optique.
Cette partie était la plus intéressante et la plus ludique.

Par exemple, combien voit-on d’animaux sur le dessin de droite et sont-ce des colonnes ou des personnages à gauche ?

Le tricot de face ne laisse rien voir, il faut regarder de biais pour que se révèle le portait d’Einstein.

La question est dans le tableau. Les non-anglophones peuvent prendre un dictionnaire ou se faire aider par un voisin anglais, bloqué en France par le brexit.

Et une dernière pour la route qui, la Team Topette ! n’en doute pas, fera bien rigoler en France.
C’est pas tout ça, mais on a le spa qui nous attend …

Allez, Topette !

Plein sud

Quittant la charmante ville d’Oamaru de bon matin, nous mettons résolument cap au sud en longeant la côte est.
Cela nous pousse à Moeraki ou nous faisons un arrêt sur la plage , histoire de voir à quoi ressemblent de près les fameux Boulders dont nous avons entendu parler.

Les Moeraki Boulders sont des rochers sphériques exceptionnellement grands dont les plus imposants pèsent plusieurs tonnes et vont jusqu’à trois mètres de diamètre.
Il s’agirait de dépôts de calcites autour de noyaux de boue fossilisés dont l’étrange forme sphérique serait le résultat d’une érosion de 60 millions d’années dans le sable des falaises côtières.

Quelques uns sont cassés ce qui nous donne un aperçu de l’intérieur.
C’est rigolo, mais pas facile de jouer aux boules avec car il manque le cochonnet (et le pastis).

Nous reprenons notre route pour quelques kilomètres qui nous emmènent à un endroit nommé Shag Point, où nous pouvons admirer quelques otaries qui se font bronzer.

Rappelez-vous, ceux du fond qui ne suivent rien : s’il y a des oreilles, ce sont des otaries, sinon ce sont des phoques ! (Gaffe à l’interro surprise en mars…)

Une petite vidéo de l’otarie qui se réveille de sa sieste.

Il y avait aussi des oiseaux (des mouettes à tête noire ça existe ça ?).

Notre journée s’achève à Dunedin, la deuxième ville de l’île du sud par sa population (127500 habitants en 2013).

Le monument emblématique de Dunedin est la gare, magnifique exemple d’architecture ferroviaire de l’hémisphère Sud.
Sa construction mélange le calcaire beige d’Oamaru, la pierre bleue de l’Otago et le marbre d’Aberdeen. Son style Edwardien a valu à son architecte George Troup d’être affectueusement surnommé “George Pain d’épice”.

Ses dimensions restent modestes si on la compare à d’autres gares plus prestigieuses mais la perfection de ses proportions lui confère malgré tout une impression de grandeur.

L’intérieur de la gare est superbe, notamment le sol du hall d’accueil constitué de 725.000 carrés de mosaïque.

Dunedin a été fondée en 1848 par des Écossais dirigés par le capitaine William Cargill. Le nom de la ville est le nom écossais d’Édimbourg, la capitale de l’Écosse.
Quelques beaux bâtiments anciens émaillent notre flânerie comme l’ancienne prison de la ville (en bas à gauche de la photo). Construite en brique rouge, elle copie l’édifice londonien de Scotland Yard.

Nous admirons aussi au passage quelques œuvres de street art, qui égaient toujours les villes.

C’est d’autant plus beau que c’est par définition éphémère et encore gratuit ?

Gratuite aussi l’entrée du Toitū Otago Settlers Museum qui retrace l’histoire de la ville à travers toutes ses périodes. On peut y voir quantité d’objets du temps passé, comme des vieilles pièces de monnaies ou des milliers de photos ainsi que des véhicules d’époque, comme des voitures de pompier, un wagon de tramway et même une locomotive à vapeur.

Deux photos pour notre discret, mais néanmoins nombreux, lectorat amateur de deux roues dont le modèle Harley Davidson F61 ci 1000cc de 1916 qui réjouira, j’en suis sûr, les afficionados de la marque.

Dunedin possède une particularité insolite, celle d’avoir une rue qui figure dans le Guinness Book des records.
C’est Baldwin street, qui grimpe sur 350 mètres avec une inclinaison de 35 degrés.

Pas facile à rendre en photo, mais c’est bien la rue la plus en pente du monde.
Son revêtement est en béton, car l’asphalte pourrait s’écouler en cas de forte chaleur, et un escalier sur le bord de la route permet de gravir la pente plus facilement.
Chaque été depuis 1988 a lieu le “Baldwin Street Gutbuster”, retransmis à la télévision, lors duquel un millier de coureurs s’affronte à la course sur une montée/descente de la rue.

Cette photo-là, c’est juste pour notre plaisir personnel parce qu’on adore ces superbes maisons !

Dunedin se trouve juste à l’entrée de la péninsule d’Otago, et la route de bord de mer qui la longe est l’occasion de superbe vues sur l’Otago Harbour d’un côté et l’océan Pacifique de l’autre.

La péninsule s’étend parallèlement à la terre ferme sur 20 km, avec une largeur maximum de 9 km. Elle est reliée à la terre à sa partie sud-ouest par un isthme de seulement 1,5 km de large.

La population totale de la péninsule est de moins de 10 000 habitants, dont la moitié dans la banlieue de Dunedin, formant l’extrémité ouest.

Pour le reste de sa longueur, il y plusieurs petits villages dispersées comme Portobello et Otakou. Ca nous a même parfois un petit air de lande irlandaise (avec une camionnette-à-tout-faire au milieu et une des deux membres de la team Topette ! au bord de la route).

Tout au bout de la péninsule se trouve un phare (normal me direz-vous, c’est quand même là qu’il sera le plus utile).

Mais on y trouve aussi le Royal Albatross Centre.
En effet la péninsule est une zone de reproduction d’une colonie d’albatros royal du nord, la seule colonie d’albatros que l’on puisse trouver sur une terre habitée.

Bon, on n’en a pas vu, mais on a vu d’autres oiseaux (on organiserait bien un jeu avec un lot pour celui qui reconnaît ces piafs, mais on ne connaît pas la réponse).

Puis toujours cap au sud, on traverse les Catlins et forcément on arrive à Invercargill.
Invercargill compte un peu plus de 50 000 habitants et c’est l’une des villes les plus australes du monde.
On voulait voir le Southland Museum mais pas de chance le musée était “Closed Permanently”.
Mais les jardins étaient ouverts et en ce début de printemps, la balade fleurie sous le soleil était très agréable.

A Invercagill, quand on continue cap au sud on arrive à Bluff. Et à Bluff comme ils savent qu’on ne peut pas aller plus loin, ils ont mis des panneaux pour qu’on puisse voir toutes les innombrables possibilités de destinations qui s’offrent à nous.

On a bien vu qu’il fallait qu’on parte alors on a fait route vers Te Anau, cap à l’ouest donc !

Du coup, on retrouve les montagnes et les moutons ! Il faut dire que du mouton, il y en a et c’est rien de le dire !
Et puis on bute sur un lac et nous sommes arrivés à Te Anau, la porte d’entrée du Fiordland comme ils disent.

Te Anau est le passage obligé pour se rendre dans la région des fjords du sud de l’île du sud. C’est aussi le nom du très beau lac sur le bord duquel se situe la ville.

Nous partons de Te Anau, non pas en hydravion mais en camionnette-à-tout-faire, par la Milford Road en direction du Milford Sound, l’un des deux principaux fjords sur lequel nous allons faire une petite croisière.

les arrêts tout au long de cette magnifique route ne manquent pas.

Notamment à mi-parcours une vue de la montagne se reflétant sur le bien nommé Mirror Lake (quand les canards ne troublent pas l’eau).

On peut aussi croiser le Kéa de son vrai nom Nestor Kéa qui est un perroquet montagnard, endémique de Nouvelle Zélande où il est surnommé « Le clown des montagnes du Sud de Nouvelle Zélande ».

Enfin nous arrivons à l’embarcadère du Milford Sound où nous attend notre bateau, le “Sinbad”.
Ne nous racontons pas d’histoire, le temps était très nuageux, ce qui n’est pas mal pour un endroit ou il pleut normalement un jour sur deux.

Le bateau navigue pendant deux heures entre les pentes escarpées du fjord.
Le fjord (ou fiord) est en fait une vallée glacière qui se forme lorsque le glacier se retire de cette vallée dont le fond est situé sous le niveau de la mer, laissant le champ libre aux eaux maritimes d’avancer à l’intérieur des terres.

On peut y voir de nombreuses cascades, qui sont inatteignables par la voie terrestre.

Ainsi que des animaux sauvages qui ne sont pas dérangés par la présence humaine : des otaries, des pingouins et même des dauphins, mais la photo du dauphin n’est pas exploitable (il aurait fallut plonger pour bien faire, mais il y a certaines limites que nous ne franchirons jamais, surtout en terme de température de l’eau !).

Un dernier coup d’œil avant d’accoster.

Demain on repart dans les montagnes, keep on rollin’ comme dirait l’extraordinaire Little Bob.

Allez Topette !

PS : Si je ne me trompe pas de date, bon anniversaire mon Bill…

Tombe la neige…

Notre arrivée au Lake Tekapo n’était pas très encourageante. Celui-ci était perdu dans les nuages qui se déchiraient rarement, faisant penser au “smoke on the water” tube incontournable de Deep Purple.
Après une nuit dantesque (-5° au petit matin, les vitres de la camionnette-à-tout-faire étaient gelées de l’intérieur), que nous avons passée au chaud sous nos deux couettes superposées (bien vu l’achat de la deuxième chez The Warehouse !), le matin était ensoleillé et les nuages avaient disparu.

C’est beau mais c’est froid ! mais c’est beau …

Le lac, d’approximativement 83 kilomètres carré se situe à 710 mètres d’altitude et provient de la fonte de glaciers en amont. Ce sont ces mêmes glaciers qui sont à l’origine de la couleur bleu turquoise si particulière des lacs de la région. En effet, en glissant sur les roches, les glaciers provoquèrent une sorte de “poussière” de roche qui, mélangée à l’eau, lui confère cette couleur.

Les montagnes nous émerveilleront tout le long du trajet que nous empruntons ensuite pour relier un autre lac, le Lake Pukaki.

Le Lake Pukaki est le plus grand lac de la région du Mackenzie avec ses 178,7 Km2.

Comme le Lake Tekapo, le Lake Pukaki est également utilisé pour la production d’électricité. L’île du Sud, grâce à ses barrages, produit plus de 55% de l’électricité consommée en Nouvelle-Zélande.

Au bout de la route se profile l’Aoraki/Mont Cook.

L’Aoraki/mont Cook est le point culminant de la Nouvelle-Zélande. Il fait partie des Alpes du Sud et culmine à 3724 mètres d’altitude, au-dessus du glacier Tasman. Le sommet est gravi pour la première fois en 1894 par Tom Fyfe, George Graham et Jack Clarke.

Son nom combine celui de la légende māori et de James Cook. La double toponymie a été mise en place en 1998, mais l’Aoraki/Mount Cook est le seul endroit de Nouvelle-Zélande où le nom maori se place en tête. Il appartient depuis lors à la tribu des Ngai Tahu. L’accord passé avec le gouvernement prévoit que la montagne sera un jour offert à la nation pour qu’elle en assure la garde.

Au pied de l’Aoraki/Mount Cook on trouve le Mont Cook Village, qui sert de base à de nombreuses randonnées.

Le village est situé à 750 mètres d’altitude, les alentours sont grandioses et on a l’impression d’être au milieu des montagnes.

C’est froid mais c’est beau ! mais c’est froid …

Alors on reprend notre route, toujours au milieu de paysages somptueux, et toujours en longeant des lacs.

Le Lake Ruataniwha puis le Lake Aviemore.

On traverse ensuite des paysages bucoliques peuplés de l’ethnie majoritaire en Nouvelle-Zélande : le mouton.
Des champs entiers, avec ou sans laine (ça dépend de l’avancement de la tournée du tondeur) des blancs, des noirs, des marrons, la vie quoi.

En plus les moutons, c’est bête à prendre en photo. Quand on s’approche ils reculent et quand ils sont loin ils se retournent pour regarder ce qu’on fait.

Un petit détour à la sortie du village de Duntroon nous emmène au site nommé Elephant Rocks qui a servi de décors à une partie du film Le Monde de Narnia.

L’érosion naturelle a sculpté d’étonnantes formes de différentes tailles et couleurs dans du calcaire.
Ce site est constamment surveillé par de farouches gardiens mérinos, dont un à bien voulu se laisser prendre en photo.

Là c’est sûr on est sur le bon continent !

Notre route nous amène dans la charmante ville d’Oamaru.

Cette ville abrite le plus grand nombre d’édifices classés de Nouvelle-Zélande. De nombreux bâtiments de style victorien en pierre calcaire blanche se succèdent le long de Thames Steet (la rue principale).

Le quartier du port se rénove et est le lieu prisé des commerces vintage tels que brocantes, bouquineries et friperies.
On a même aperçu une vielle moto pour nos nombreux lecteurs amateurs de deux-roues.

Nous avons aussi entrevu quelques enseignes qui pourraient intéresser d’autres lecteurs, non moins nombreux, et parfois les mêmes d’ailleurs.

Non loin du port nous sommes tombés sur une fête atypique où nous avons fini notre après-midi sous le soleil.

Le plus impressionnant à voir était sûrement les camions aménagés qui servent de lieu de vie à ces forains d’un genre nouveau.

Pas sûr que la maréchaussée française les verraient passer d’un bon œil !

En tous cas, ça représente beaucoup de travail et le résultat est surprenant et très impressionnant.
Ca s’appelle l’Extravaganza Fair et le site internet est ici

A bientôt pour de nouvelles aventures, et comme disait Confucius(?) : peut importe le but, seul compte le chemin.

Allez, Topette !

Sur la route…

… toute la sainte journée comme chantait De Palmas.

Quittant la ville pour la campagne, nous voici partis à la découverte de la péninsule de Banks au sud-est de Christchurch.
Agréable paysage verdoyant, vallonné, surplombant la mer, qui nous offre tout le long du chemin de superbes points de vue (“lookout” et non pas “point of vue” pour les non anglicistes).

C’est beau, on dirait l’Auvergne en Bretagne.

Au bout de la péninsule on arrive à la petite ville d’Akaroa, située au bord de l’océan pacifique qui, à cet endroit, remonte dans les terres.

Le village d’Akaroa (777 habitants en 2013) fut un court moment une possession française et il en reste quelques vestiges, notamment quelques noms de rue en français.
Nous on aime toujours les maisons en bois néo-zélandaise, et ce n’est pas le chat prenant le soleil à sa fenêtre qui nous contredira.

On adore aussi définitivement le bowling qui s’apparente à la boule de fort angevine, mais avec un chic “so british” qu’on n’est pas prêts de trouver à la société du coin.

Un dernier regard à Akaroa et son petit port avant de reprendre notre route, en espérant que les habitants résistent à la pression des grands croisiéristes qui veulent y imposer leurs paquebots.

Cap maintenant au nord de l’île du sud pour une visite à Kaikoura qui est redevenue accessible par la route (encore en travaux) après un isolement complet dû aux deux tremblements de terre de 2016.

Kaikoura est une ville de bord de mer et de bord de montagne !
En effet, de la plage on voit les montagnes enneigées.

C’est beau, on dirait les Alpes en Bretagne.
En plus l’hébergement était bien placé, on ne résiste pas à l’envie de vous mettre une photo du camping pour prouver nos dires.

Ce qui fait la réputation de Kaikoura, c’est la possibilité d’observer les baleines en saison.
C’était pas la saison, alors on a fait avec les otaries (un peu indolentes il faut dire).

Pour différencier un phoque d’une otarie, il suffit de regarder les oreilles : si on n’en voit pas c’est un phoque (ou alors une otarie de dos).

Quittant Kaikoura nous sommes descendus jusqu’à la petite ville de Géraldine où, il faut bien le dire, il n’y a rien à voir à part un petit musée local retraçant son histoire. Nous y sommes restés deux nuits, le temps de faire quelques emplettes et notamment l’achat d’une deuxième couette pour passer des nuits douillettes à notre prochaine destination, le Lake Tekapo.

Bien nous en a pris au vu des conditions météo rencontrées sur la route, avec quelques averses de neige.

Mais rien n’arrêtant des aventuriers de notre trempe, nous sommes finalement arrivés sains et saufs au bord du lac.
On a garé notre camionnette-à-tout-faire juste au bord afin de faire de belles photos dès que les nuages se dissiperont.
Vous verrez ça la prochaine fois !

PS : Quelques petites remarques en images

D’abord un souvenir ému d’une grande réussite des services de renseignements français, devenu une attraction touristique.

Un truc marrant à voir, le gars qui roule la pelouse du terrain de bowling sur sa petite machine qui roule de côté (de droite à gauche, puis de gauche à droite) pieds nus, mais avec le sérieux qu’impose son activité.

Les coutumes culinaires locales sont parfois surprenantes.

Sans rapport direct (quoi que…), les touristes chinois, de plus en plus nombreux, imposent que soient explicités quelques fonctionnements qui nous paraissent pourtant basiques.

Et pendant qu’on est à cet endroit, certains peignent dehors se qui se passe dedans.

Tiens, j’me serai pas trompé de continent moi ?

Allez, Topette !

A bon port, Salut !

Après 23 heures 30 mn en l’air, que nos vieilles carcasses ont plutôt bien supportées, nous avons posé le pied (enfin les quatre) sur le sol néo-zélandais.
Mais avant cela nous avions fait une escale d’une journée à Sydney que nous avons été content de revoir malgré une météo peu clémente.
Nous y repasserons lors de notre voyage mais nous vous mettons une photo de l’opéra en manière de teaser !

Après une courte nuit de repos (arrivée à 2 heures du matin oblige) nous avons pris possession de notre camionnette-à-tout-faire, qui sera notre lieu de vie pour les 54 prochains jours.
La conduite est plus facile que celle de notre camping-car, les dimensions étant notablement plus réduites.
Reste que ça se passe quand même du côté gauche et qu’il faut se réhabituer… et rapidement si possible !
Du coup pour le premier jour on s’est contenté de faire les courses (re-bonjour Pak’n’Save, ses bons nougats et muffins) et de se poser au South Brighton Holiday Park d’où nous sommes partis en bus explorer la ville de Christchurch.

Les dégâts du tremblement de terre de 2011 (d’une magnitude de 6,3 et ayant fait 185 morts) sont encore bien visibles et la ville est un immense chantier. La cathédrale a vu sa flèche s’effondrer à moitié et n’est plus utilisable.

L’architecte japonais Shigeru Ban a donc construit une cathédrale provisoire à base de tubes en carton. Avec une simple structure triangulaire, la cathédrale est prévue pour accueillir jusqu’à 700 fidèles, pour une durée estimée à 50 ans. Les gros tubes cartonnés qui la composent ont été étanchéifiés avec du polyuréthane et ignifugés, protégeant ainsi les matériaux de l’eau et du feu.

Nous avons profité du soleil de ce début de printemps pour admirer les œuvres que quelques artistes ont parsemées dans la ville, voir passer le vieux tram touristique remis en service récemment et flâner dans Regent Street surnommée la plus belle rue de Nouvelle-Zélande (sans doute par ses habitants).

Le street art colore de nouveau la ville (et le monde, merci les Innocents pour cette chanson que j’ai dans la tête depuis le réveil !).

Nous avons fini cette balade au jardin botanique, traversé par la rivière Avon et sur laquelle on peut faire un tour en barque ou en canoé.
Ne nous remerciez pas pour les fleurs, c’est le printemps et on va vers les très beaux jours !

Allez Topette !