C’est le surnom de Baltimore, la ville la plus importante du Maryland et dans laquelle vivent Bastien et Rebecca. Nous y opérons un regroupement familial presque complet, avec Tanguy mais sans Pierre qui n’a pas pu se libérer.

Après un vol Paris-Chicago sans problème, on pensait être large avec 3 heures de correspondance avant le vol Chicago-Baltimore. C’était mal connaître le rendement de l’immigration/douane américaine. On a presque fini à la course !

A Baltimore Bastien nous attendait pour nous emmener chez lui où nous logeons dans un superbe studio qu’ils ont aménagé avec Rebecca au sous-sol de leur très belle maison. La rue, comme la majeure partie de la ville est très verte.



Pour qu’on puisse bien s’imprégner de la culture locale, nous étions conviés à un match de baseball des Orioles, l’équipe locale dont l’emblème est l’oiseau du même nom.



C’est clair qu’un match de baseball niveau ambiance et intensité c’est très loin d’un match de football en France. On est beaucoup plus sur un genre pique nique familial et entre amis géant, au milieu duquel quelques gentlemen jouent avec une balle, une batte et un gant.




On ne va pas se mentir, au niveau du jeu on n’a pas compris grand chose si ce n’est que les Orioles ont gagné 3 à 2 après trois heures de match. Par contre les stands de hot-dog et de boissons ont sûrement fait de bonnes affaires vu la fréquence de ravitaillement des spectateurs.

Il est temps pour nous de visiter Baltimore. Comme on est en vacances, on va surtout mettre des photos avec quelques mots en légende.




Baltimore est située au centre de la côte Est des États-Unis, dans l’État du Maryland dont elle est la plus grande ville. Elle est à l’embouchure de la rivière Patapsco dans la baie de Chesapeake, qui se jette dans l’océan Atlantique (un soupçon de géographie ne nuit pas et relève un peu le niveau de ce blog).




Dans le quartier historique de Fell’s point, une association organise tous les ans le “Fell’s Point Fun Festival”. Les recettes servent à préserver le caractère des XVIIIe et XIXe siècles des bâtiments historiques de ce quartier. C’est ainsi qu’a été restaurée la peinture murale contre la prohibition, par l’artiste et historienne des enseignes murales Samantha Redles.




On a aussi fait un tour de marché où il y avait un stand de french crèpes et un copain de Bastien avec un grand vélo (il faut bien savoir anticiper l’arrêt…et le casque n’est pas forcément superflu).



Et puis on a fait un tour dans les rues pour regarder les maisons, et c’était vraiment très agréables. We love Baltimore’s Houses !










Dans le quartier de Mount Vernon on peut admirer le Washington Monument. Construit de 1815 à 1829, haut de 54 mètres, il fut le premier monument majeur à honorer George Washington (1732-1799). C’est l’architecte américain Robert Mills qui l’a conçu avant de récidiver 19 ans plus tard avec le Washington Monument sur le National Mall à Washington, D.C.

Juste à côté on a visité la bibliothèque George Peabody dont l’intérieur est souvent considéré comme l’un des plus beaux du monde. Achevée en 1878, de style néo-grec, l’atrium s’élève à 18,5 mètres de haut jusqu’à une verrière. Effet whaou garanti dès le franchissement de la porte d’entrée !
La collection des 300 000 volumes de la bibliothèque se concentre sur le le XIXe siècle avec les premières éditions de Poe, Hawthorne, l’Encyclopédie de Diderot en 28 volumes, une première édition de L’Origine des espèces de Darwin et bien d’autres merveilles.



Washington n’étant qu’à une heure de train de Baltimore, nous y sommes allés une journée pour en voir les principaux monuments.

Tout d’abord le Capitole, qui sert de siège au Congrès, le pouvoir législatif des États-Unis. Construit de 1793 à 1812, il est constitué d’un dôme et de deux ailes. L’aile nord est le siège du Sénat et l’aile sud est celle de la Chambre des représentants.




Non loin du Capitole, on s’est arrêté au jardin botanique. Le bâtiment est divisé en plusieurs salles qui présentent chacune un climat différent.




Descendant toujours le National Mall, nous voyons ensuite le département de l’agriculture avec une photo de Trump à côté de Lincoln, et nous arrivons au Washington Monument. Plus grand que celui de Baltimore, il mesure 152,4 m de haut surmonté d’un pyramidion de 16,8 m. Il a été construit en deux temps de 1848 à 1854 puis de 1877 à 1888 l’interruption étant due à un manque de sous.



Plus loin, on peut voir le Lincoln Memorial (en l’honneur d’Abraham Lincoln, 16e président des États-Unis) et le Monument de la Première Division (en hommage aux soldats ayant combattu pendant la Première Guerre mondiale).


Enfin nous arrivons à la Maison Blanche dont on vous met une photo de la face nord, la face sud étant quasiment bouclée du coup la photo ne ressemble à rien.

Un des très très nombreux écureuils du National Mall, un American Robin (en français Merle D’Amérique), des bus scolaires et un camion de pompier (je retombe en enfance).




Après la journée Washington D.C. (ici ils disent juste dici, rigolo non ?) nous avons fait une journée Annapolis, la capitale de l’État du Maryland et capitale nationale temporaire des États-Unis en 1783-1784. C’est pas rien tout ça.



Très jolie ville avec de belles maisons, mais on avait encore dans les jambes la journée à Washington D.C. et à nos âges les miles comptent double !




Heureusement un banc bien placé sous un arbre (et non loin d’un marchant de glaces) nous a offert un peu de repos.

De retour à Baltimore, et profitant du beau temps, nous sommes allés pique-niquer à Fort McHenry, place forte bâtie en 1776 durant la guerre d’indépendance à l’entrée de la baie de Chesapeake. Le bombardement de ce fort par la marine britannique (pendant la guerre anglo-américaine de 1812) inspira à Francis Scott Key le texte du poème The Star-Spangled Banner qui, mis en musique, devint l’hymne national des États-Unis.



On vous a photograhié le panneau explicatif sur le drapeau américain qui flotte en permanence à l’entrée du fort. Sa taille dépend du vent, s’il pleut et s’il fait nuit. il faut dire que le plus grand ne peut être déployé qu’en l’absence de vent et necessite la présence de 16 soldats pour cette manoeuvre. Sa taille et son poids oblige d’ailleurs à ce qu’il soit roulé et non plié en triangle comme le veut la tradition.


On a pris un peu de hauteur pour avoir une vue d’ensemble de Baltimore.



Et puis on a fait un tour au port où on a vu deux bateaux historiques : le USS Constellation, seul navire survivant de l’époque de la guerre civile et le LV116 Chesapeake, un des bateaux-phares qui a guidé le trafic maritime le long de la baie de Chesapeake pendant plus de 20 ans.




Les deux jeunes sportifs nous ont rejoint en vélo pour boire un coup juste à côté du phare à pieux vissés de Seven Foot Knoll, resté en activité jusqu’en 1948.

Voilà, les vacances à Baltimore se terminent (car c’est connu toutes les bonnes choses ont un fin). On a beaucoup aimé cette ville qu’on n’imaginait pas aussi verte, du coup on reviendra !
Allez, Topette !