De tout un peu…

Comme on a toujours un poil de retard (certainement à cause de celui que j’ai dans la main), c’est de Tasmanie que nous rédigeons ce dernier article sur la fin de notre périple de Sydney à Adélaïde.
Après avoir parcouru la Great Ocean Road, nous quittons le bord de mer pour nous diriger vers les montagnes des Grampians à l’intérieur des terres.

Nous traversons la riante ville de Dunkeld, et nous ne résistons pas à l’envie de vous montrer son charmant bureau de poste, devant lequel nous avions fait halte pour déjeuner. Dans ces immenses régions, ce sont plutôt les gens qui viennent chercher leur courrier plutôt que le courrier qui va chez eux.

Les monts Grampians forment des chaînes de grès dissymétriques et sont très appréciés des campeurs, des marcheurs et des varappeurs.

Les monts sont protégés au sein du parc national des Grampians (d’une surface de 1700 km2) depuis 1984. Malheureusement, un gigantesque feu de forêt a détruit près de 50 % du parc en janvier 2006.

A l’issue d’un petit treck nous sommes arrivés aux Silverband Falls, mais celles-ci manquaient d’eau pour être au mieux de leur forme, contrairement à nous (on a bien dit forme et non pas formes !).

Mais, vous commencez à le savoir, notre truc à nous ce sont les animaux !

Et pour çà, notre camping situé dans la ville de Halls Gap était généreux ! Tout d’abord, une bande de Cacatoès Nasique labourait le sol à la recherche de nourriture (graines, bulbes, herbe, céréales mais aussi des insectes).

Et puis on avait bien vu à travers la palissade qui nous séparait du terrain d’à côté, que celui-ci servait de lieu de villégiature à un groupe de Kangourous.

Il y en avait des petits et des grands et du coup, le soir, la nuit et le matin ils essayaient de privatiser le camping !

Martine a même été obligée de parlementer avec l’un d’eux pour accéder aux toilettes et elle a bien compris, au ton du grognement de celui-ci, qu’il ne fallait pas qu’elle y revienne trop souvent !

Et juste après le petit déjeuner, voici qu’une famille émeu se présente à l’accueil du camping ! Je saute sur l’appareil et cours leur tirer le portrait.
Il est indéniable qu’au matin l’émeu est plus vif que moi, ce qui explique qu’ils soient de dos sur la photo !

Mais je tiens la distance et je suis arrivé à les remonter (j’ai un bon zoom aussi…).

Finalement on s’est rendu compte qu’ils étaient bien nombreux et qu’ils s’entendaient comme larrons en foire avec la tribu de kangourous voisine !

Il y en avait même des jeunes qui ont déjà l’air, comment dire ? Rêveur? pensif? Indéfinissable, on va dire !
Nous avons laissé tout ce bestiaire chez lui et nous avons repris prudemment la route.

Quand on vous dit qu’il y en a partout des kangourous, c’est vrai ! Même la DDE locale est au courant et prévient du danger (d’autant plus que les assurances australiennes ne prennent pas en charge les dégâts causés par un renversage de kangourou).

Nous arrivons à Mount Gambier où nous trouvons à nous loger au bord du lac qui s’appelle, allez savoir pourquoi, le Blue Lake. Ce lac qui se trouve dans la caldeira d’un volcan éteint est bleu cobalt de décembre à mars et gris métallique d’avril à novembre. Pour faire court, c’est une question de température de l’eau qui cause une précipitation du carbonate de calcium et permet la micro-cristallisation de celui-ci, produisant une dispersion de la longueur d’onde correspondant à la lumière bleue (non, ne me remerciez pas).

Et puis à Mount Gambier, il y a d’autres trucs rigolos qu’ici ils appellent des skinholes. Les anglophones qui nous lisent seraient tentés de traduire littéralement par “trou d’évier”, mais en français çà s’appelle des dolines (mais je ne suis pas sûr que ça aide davantage).

Une doline est un trou de quelques mètres à plusieurs centaines de mètres de diamètre causé par l’érosion des calcaires de surface. L’eau s’infiltre par les fissures et les fentes de la roche puis, par dissolution, les fissures s’élargissent la surface se tasse créant une doline.

Leur fond est souvent occupé par des argiles de décalcification, fertiles et plus ou moins imperméables. La rétention locale d’eau qu’elle permet les rend propices au développement d’un microclimat spécifique et d’une riche végétation.


On y a vu des fleurs et des abeilles (sont des mots qui vont très bien ensemble, très bien ensemble…).

On a été voir un autre skinhole qui a la particularité de faire une cascade, mais il n’y avait pas d’eau. C’est pas grave nous on préfère le soleil.

L’hôtel central de Mount Gambier affiche un beau travail de ferronnerie.

Après avoir admiré de superbes maisons anciennes en pierre, ce qui n’est pas banal dans ce pays où le bois règne en maître, nous reprenons notre route.

Nous stoppons pour la nuit à Naracoorte (honnêtement, personne d’autre ne doit le faire) où nos goûts éclectiques nous poussent à aller visiter le musée du mouton. On y voit, mises en scène, les différentes étapes du travail du poil de cet animal laineux.

On a même vu un film de démonstration de la machine de droite qui est une tondeuse automatique. Je ne sais pas si cet engin a dépassé le stade du prototype, mais l’air ahuri du mouton sur la machine nous a plié de rire (c’est vrai qu’il en faut peu, et pour nous faire rire, et pour qu’un mouton ait l’air ahuri).

Dans ce musée, il y avait aussi une vieille école (c’est rigolo comme on se met à aimer l’école quand on n’est plus obligé d’y aller).

Et puis une vieille poste et téléphone qui nous intéresse pour des raisons filiales !

A Coolnalpyn, nous nous arrêtons pour admirer le silo à grains, décoré par un artiste australien, Guido van Helten et représentant des enfants du village.
Il y a plusieurs silos décorés à travers l’Australie, mais ils n’étaient pas forcément près de notre route, et les distances sont vite importantes dans ce pays.

C’est quand même un sacré talent de transformer un truc moche en oeuvre d’art !
Nous on adore l’art qui embellit la rue, la campagne et, du même coup, la vie.

Juste à côté du silo on peut voir une mosaïque des artistes Michael Tye et Marcia Camac dépeignant la flore et la faune locale dont notamment un “Blue Wren” qui me donne bien du fil à retordre pour avoir une photo nette !

Les hasards de la vie et de la route nous poussèrent jusqu’à Hahndorf, à une vingtaine de kilomètres d’Adélaïde.
Le village fut peuplé en 1839 par des Luthériens fuyant les persécutions religieuses en Prusse et a des relents de Bavière des antipodes.

Des boutiques qui vendent des coucous et des chopes à bière décorées, des restaurants qui servent de la choucroute sous un soleil de plomb, on se croirait vraiment en Allemagne !

Les bâtiments construits en pierre par les premiers arrivants sont toujours là, reconvertis en lieu d’exposition.

On n’est même pas surpris de voir une Porsche garée devant une maison dans un pays où, pourtant, les gros 4X4 sont la norme !

Là aussi les maisons sont souvent en pierre, ce qui n’est pas courant, et leur a permis de rester en bon état et au même endroit. En effet, ici on n’hésite pas à déplacer les bâtiments en fonction des besoins.

Au coin d’une rue une exposition d’art aborigène nous ramène en Australie !

Des indices subtilement disséminés dans le village nous rappellent que Noël approche et qu’il est prévu que nous le passions sur les hauteurs d’Adélaïde, dans un appartement plus confortable que notre camionnette-à-tout-faire.

Nous disons donc au revoir à ce charmant village dont la rue principale est superbement ombragée par deux rangées d’arbres centenaires (la municipalité d’Hahndorf étant visiblement plus écolo que celle d’Angers), ce qui était très appréciable avec des températures de 36°.

Et pour occuper vos longues soirées d’hiver, nous vous proposons de chercher quelle est la fonction de ce bel objet, vu à Hahndorf. Le lecteur qui trouvera le premier se verra offrir un lot de première importance que nous ramènerons spécialement dans nos bagages !

Devant la difficulté de trouver un camping ouvert le 25 décembre, nous avons donc choisi de passer Noël dans un appartement (merci AirBnB) situé sur les collines d’Adélaïde, avec une vue superbe.

On pouvait observer un beau Cacatoès Funèbre sur sa branche (à moins que ce ne soit lui qui nous observe ?).

Il fut remplacé par un Méliphage de Nouvelle-Hollande (changement de quart peut-être ?) pendant que nous faisions notre barbecue de réveillon.

On ne résiste pas au plaisir de vous montrer le soleil se coucher sur Adélaïde la nuit de Noël, faisant du même coup descendre agréablement la température.

Puis nous sommes allés à Birdwood, non pas pour y voir des oiseaux dans les bois, mais pour visiter le Motor National Museum. Je ne résiste pas au plaisir de prendre le volant d’une décapotable (ça me rappelle ma 307 CC) pour vous faire partager notre balade.

Tout d’abord la première voiture de la marque Holden, totalement inconnue en France, sortie en 1948. C’est la marque australienne, en fait une filiale de General Motors.
Aujourd’hui la gamme Holden est constituée de modèles Opel et Chevrolet, marques non disponibles en Australie.

Et puis deux Zeta. A l’origine de cette marque un fabricant d’électroménager qui a produit 3 modèles de voitures légères et très économiques entre 1963 et 1965. Un sacré visionnaire qui ne réussit à en vendre que 363 dont 28 du modèle sport (en vert). Pas assez gros, pas assez cher mon gars, on est en Australie !

Il y avait aussi des affiches publicitaires et des photos sympas.

Le mix affiche-voiture fait une mise en scène sympa. On aurait envie d’acheter !

Nous on adore ces vieilles voitures fabriquées à l’époque où l’esthétisme primait sur tout le reste.

Au rayon trucs marrants, une voiture téléphone des années 1980 (qui téléphonait vraiment quand elle était raccordée lors d’événements festifs), une voiture de Mad Max (un gars qui roulait beaucoup dans le coin) et deux petites Morris et Moke pour frimer à la plage.

Une spéciale dédicace pour un lecteur qui se reconnaîtra sans peine (mais celle-là les deux gars l’avait fait tout seuls pour faire le tour du pays).

Sûrement ma préférée (mais on n’a pas vu les barbus qui vont avec).

Par contre on a vu Tom Kruze qui avait garé son camion là-bas. Il a pris cher, dis donc !

Et une petite dernière qui ravira, nous n’en doutons pas, nos lecteurs amateurs de deux roues.

En repartant nous faisons une photo de l’école de Birdwood qui ravira, nous n’en doutons pas, nos lecteurs amateurs d’école.

Un deuxième passage à Hahndorf le temps de voir trois spécimens de Méliphage (Barbe Rouge, à Bec Grèle et de Nouvelle-Hollande).

On a vu le soleil se coucher, présage d’une nouvelle belle journée (ami Ricoré prépare-toi).

De retour a Adélaïde, un graph à l’entrée du marché nous a bien incité à y faire un tour (qui refuserait d’aller au paradis ?).

C’est vrai que c’était tentant, ces beaux fruits de saison : cerises, fraises, mangues, abricots, melons….

Du coup, comme on n’est pas à une contradiction près, on s’est attablé devant un Padthaï. Çà nous a rappelé un Noël passé en Thaïlande.

Adélaïde est la cinquième ville d’Australie par sa population (1.300.000 habitants) et c’est une ville que nous avons trouvée très agréable, verte et aérée.

Nous avons visité le très intéressant musée des migrants qui détaille et explique les migrations passées et présentes qui ont peuplé l’Australie.

Quelques beaux bâtiments majestueux (l’ancien parlement en haut à gauche, la bibliothèque nationale en haut à droite, l’université en bas à droite).

Différents styles se côtoient et le mélange est au final très plaisant.

On s’est fait un selfie dans une oeuvre d’art, c’est plus rigolo que le faire devant et ça fait moins chinois en vacances.

De l’art ou du cochon ? Les deux mon capitaine !

T’es sûr qu’on est à Adélaïde ou c’est le GPS qui fait encore des siennes ?

Et dans le parc juste à côté de l’hôtel, des Perruches Omnicolores sont venues nous souhaiter un bon vol vers la Tasmanie.

Bonne année à tous, nous on met cap au sud et on se retrouve au pays du diable !

Allez, Topette !

 

 

On The Great Ocean Road Again

Après un arrêt à Melbourne, nous reprenons la route et pas n’importe laquelle puisqu’il s’agit de la Great Ocean Road.
Reconnue comme l’une des plus spectaculaires routes côtières au monde, celle-ci court le long de la côte sud-ouest du Victoria sur environ 243 km, de Torquay à Allansford.

La construction de la route débuta le 19 septembre 1919 et mobilisa environ 3 000 soldats revenus de la Première Guerre mondiale.
En effet, la Great Ocean Road est avant tout un mémorial dédié aux soldats tués lors de la grande guerre.
Elle permis de relier les colonies établies sur la rude côte sud-ouest de l’Australie et qui étaient seulement accessibles par la mer, ou par de difficiles chemins.
Une société privée sera fondée pour gérer les capitaux provenant de souscriptions et prêts, remboursables par la perception d’un péage, jusqu’à effacement de la dette.
La construction s’est faite à la main, en utilisant pelles, pioches, brouettes, explosifs et quelques machines rudimentaires. Le travail était dangereux, surtout lors des passages abrupts le long de la côte, et des hommes perdirent la vie sur le chantier.
La route sera achevée en novembre 1932 puis sera cédée à l’état le 2 octobre 1936, date à laquelle le péage sera supprimé.

La première ville que nous traversons, Torquay, est connue pour ses plages de surf. Deux de ses 9851 habitants, fans de ce sport, se mirent à fabriquer leurs propres combinaisons de surf dans leur jardin. C’est devenu Ripcurl dont le siège et les bureaux sont toujours situés dans la ville.

Comme il y avait une épreuve de la coupe du monde de Kite Surf, on est allé voir les champions. Mais malgré un ciel gris, il parait que le vent n’était pas suffisant pour qu’ils puissent faire étalage de leur art. En attendant il y avait du matériel à l’égaillé partout et même une voiture spéciale DJ (les hauts parleurs se déplient et le toit s’ouvre pour permettre au David Guetta local d’utiliser les deux platines qui sont dessus).

Certains ont planté des planches de surf dans leur jardin. Visiblement ça a bien poussé.

D’autres ont fait plus sobre. C’est bien aussi.

On a vu une Tourterelle Tigrine (je ne sais pas si vous avez remarqué, mais cette année les oiseaux c’est notre truc).

La vie n’est pas un long fleuve tranquille pour les chiens australiens…

Nous arrivons à Anglesea, village côtier d’environ 2300 habitants avec, lui aussi, sa plage réputée pour faire du surf.

Non loin de la route se trouve le golf d’Anglesea que nous sommes allé voir, non pas pour essayer notre swing mais pour y voir un groupe de 300 kangourous qui y a élu domicile. Ils font apparemment bon ménage avec les golfeurs et le golf a même mis au point des visites guidées.
Comme on n’allait pas payer pour voir des animaux qu’on croise tous les matins en allant aux toilettes des campings, on a fait demi-tour !

Et on a bien fait, du coup on a pu voir un Méliphage chanteur.

Aireys Inlet est pour nous l’occasion de photographier un des nombreux Cacatoès Rosalbin que nous voyons, ce volatile étant très répandu en Australie.

C’est là aussi, précisément à Split Point, que l’on peut voir le phare, construit en 1891, d’une hauteur de 34 mètres, s’élevant à 66 mètres au-dessus de l’océan et qui est surnommé The White Queen.

L’arrêt suivant est pour le Memorial Arch qui est un hommage aux constructeurs de la Great Ocean Road. L’arc actuel en rondins de bois enjambant la route est le troisième, les feux de brousse de février 1983 ayant eu raison du précédent.

L’arrêt suivant se fait à Lorne, connue pour la course appelée “Pier to Pub”. Cette course annuelle de 1,2 km en eau libre qui se déroule en janvier attire jusqu’à 4 000 concurrents, ce qui en fait la plus grande nage en eau libre du monde.

Nous avons pris un peu de hauteur pour admirer le paysage, et un australien sympathique s’est spontanément proposé pour immortaliser notre bonne mine.

Un petit treck au milieu des fougères arborescentes nous a emmené jusqu’aux Erskine Falls, célèbre cascade de 30 mètres qui doit son nom à la rivière Erskine.

Puis nous sommes revenus sur la plage où les sauveteurs veillaient au grain.

Un Cacatoès à huppe jaune veillait aussi mais plutôt pour voir s’il ne pouvait pas récupérer un peu de notre repas !

Nous avons repris la route en longeant la côte, toujours magnifique.

Une pause à Kenneth River nous permis de voir une Perruche royale (à gauche) et une Perruche de Pennant, ou perruche flavéole (à droite donc).

Et puis, comme il y a quatre ans (déjà !) nous avons vu des Koalas (et aussi beaucoup plus de touristes !).

Apollo bay petit village de 1200 habitants avec une belle plage, et un beau camping, nous servira de halte pour la nuit.

On vous met la vue qu’on a du lit de la camionnette-à-tout-faire pour vous montrer qu’on n’a pas toujours une vie facile en voyage !

En plus, il y avait plein d’oiseaux. Un Méliphage non identifié en haut (mais je ne désespère pas de trouver), un Méliphage de Nouvelle-Hollande en bas à gauche et une femelle Mérion de Lambert en bas à droite qui, contrairement au mâle, n’est pas bleue.

Le lendemain, nous repartons en direction du Cape Otway, à la pointe sud de la côte ouest, au confluent de l’océan Austral et du détroit de Bass. On a fait très attention en traversant la forêt qui y mène de ne pas percuter un des animaux sauvages du panneau indicateur, sans doute réalisé par un artiste local imaginatif.

Par contre, on a vu des koalas et on a aperçu de loin le phare (qu’on n’a pas visité car le temps étant bouché on aurait payé pour ne rien voir).
Ce phare, construit en 1846 et mis en service en 1848 a été le deuxième en Australie. C’est actuellement le plus ancien et celui qui a eu le plus long fonctionnement continu de toute l’Australie. Mis hors service en 1994 il a été remplacé par une lampe à énergie solaire de faible puissance située en face de la tour. Une station télégraphique y a été ajoutée lorsque la Tasmanie a été reliée au continent (ou à la grande île) par un câble sous-marin.

Nous arrivons ensuite aux Twelve Apostles (les douze apôtres en français). C’est un regroupement de piliers de calcaire, pouvant atteindre jusqu’à 45 mètres de haut, qui étaient connectés aux falaises il y a 10 à 20 millions d’années. Ils ont été formés par l’érosion et l’avancée de la mer sur la falaise et varient en taille et en diamètre.

Les éléments continuent à éroder les piliers à une vitesse d’environ 2 centimètres par an. Actuellement, il n’en reste plus que huit, suite à l’effondrement d’un “apôtre” de 50 mètres le 3 juillet 2005.

Mais on en a trouvé un neuvième (c’est sûr, ce n’est pas le plus haut !).

Le prochain arrêt est pour la Loch Ard Gorge où l’érosion a réalisé une avancée de mer qui s’engouffre dans les falaises calcaires. La gorge tire son nom du bateau “Loch Ard”, qui s’échoua au large le 1er juin 1878. 52 personnes se noyèrent, mais deux survivants dérivèrent dans la gorge où ils trouvèrent un abri.

Nous reprenons la Great Ocean Road sous le beau temps revenu.

C’est toujours mieux quand le ciel est bleu !

Nous voici à Port Campbell, (environ 600 habitants) dont le port date des années 1880. La ville sert maintenant essentiellement à l’accueil des touristes et accessoirement à une communauté de pêcheurs de crustacés (aucun rapport avec la photo de droite !).

C’est peu après Port Campbell que l’on peut voir The Arch, creusée dans la falaise calcaire par la force des vagues de l’océan.

Puis c’est au tour du “London Bridge” d’apparaître, ainsi nommé à cause de sa ressemblance avec le London Bridge à Londres.
Après l’effondrement de l’arche la plus proche, le 15 janvier 1990 (emprisonnant deux touristes sur la partie avancée qui furent secourus par hélitreuillage), il fut renommé le “London Arch” (la ressemblance étant du coup tombée à l’eau).

Un dernier arrêt pour voir la Grotto, phénomène naturel dû lui aussi à l’érosion, accessible à marée basse ce qui offre une vue sur l’océan.

Une pause technique dans le village de Nullawarre (267 habitants quand même) nous permis de découvrir différents exemples d’art animalier (nous, on aime bien le kangourou de jardin !).

Port Fairy (2600 habitants) marque la fin de notre balade sur la Great Ocean Road. On peut y voir une cinquantaine de bâtiments classés par le National Trust et des exemples d’architecture des années 1800.

Au début du 19ème siècle, Port Fairy était occupée par les chasseurs de baleines et de phoques. Cette époque étant révolue, c’est maintenant un lieu de vacances prisé des Australiens.

Il y a même quelques aventuriers dans le tas (on notera le porte cannes à pêche sur le capot avant, permettant de dégainer au moindre cours d’eau !)

La Great Ocean Road était un de nos objectifs principaux sur ce premier tiers de voyage en Australie. Nous n’en avions fait qu’une moitié très rapidement lors de notre tour du monde, et nous sommes très contents d’avoir pu prendre le temps pour parcourir en détail cette fois cette magnifique route.

Maintenant cap sur les Grampians, à la rencontre des animaux du bush.

Allez, Topette !

Le soleil vient de se lever …

Nous ne résistons pas à l’envie de vous faire partager notre bonne humeur du matin grâce à cette magnifique chanson du très justement inconnu groupe Pacific Orchestra qui a vainement essayé de sortir de l’anonymat en recyclant une publicité très connue (bien mal acquis …).

Nous vous avions laissés à Lakes Entrance sous une chaleur torride.

Notre camping étant situé juste en face du bowling, nous avons profité d’un après-midi de compétition pour mieux comprendre les règles de ce jeu, qui se joue en équipe de 4 joueurs (2 boules chacun) et dont le score est le résultat cumulé de toutes les équipes engagées.
On remarquera en haut à droite sur la photo, l’utilisation d’un accessoire pour lancer la boule (un “lance-boule” peut-être ? ou bien un “j’peux plus me baisser” ?).

C’est à Lakes Entrance (ainsi nommée car cette ville est située à l’entrée de la région des lacs du Gippsland couvrant une superficie d’environ 600 km²) que nous avons vu nos premiers Pélicans du voyage.

Puis nous sommes allés sur une petite île qu’on rejoint avec un ferry (qui tient plus du bac, d’ailleurs il est gratuit pour les piétons) au terme d’une traversée d’au moins deux minutes.

Cette île s’appelle Raymond Island et on y allait pour voir des Koalas.

Mais c’est une famille de kangourous qui nous souhaita la bienvenue en premier. Il faut dire que sur cette petite île peu peuplée, les animaux sont tranquilles.

Et puis à force de marcher la tête en l’air, Martine grâce à ses yeux perçants (et à une bonne mutuelle) aperçut le premier de ce qui allait être une longue série.

Nous avons vu pas moins d’une trentaine de koalas différents au cours de cette balade de deux heures !

Le koala mesure entre 61 et 85 cm et pèse entre 4 et 14 kg. Il est endémique d’Australie et est étroitement lié à l’eucalyptus, dont il ne mange que les feuilles de certaines espèces. Les mâles peuvent vivre en moyenne 15 ans, et les femelles 20 ans.

Après avoir été chassé massivement pour sa fourrure, il est aujourd’hui principalement menacé par la fragilité et le recul de son biotope.

Nous avons aussi vu une colonie de Cacatoès Corella, qui sont rigolos avec leurs yeux bleus (isabella ?).

Et en partant, de nouveau un Pélican à Lunettes.

Nous changeons d’île pour rejoindre Phillip Island.

Phillip Island est une île qui est reliée au continent (ou à la grande île, c’est comme on veut) par un pont d’une longueur de 640 mètres.

L’île a une superficie d’environ 100 km2 (26 km de long sur 9 km de large au maximum) et elle a 97 km de côtes.

Nous y retrouvons des Pukekos qui sont très intéressés par notre camionnette-à-tout-faire (et surtout par la nourriture qu’elle renferme).

Mais si tous les touristes se pressent sur Phillip Island c’est pour voir un autre animal.

En effet, une colonie de Manchots Pygmées loge à la pointe de l’île et tous les soirs, les parents rentrent de la pêche pour nourrir les petits restés au nid. Des gradins ont été installés et en échange d’un peu de bonne monnaie, on peut assister à la tombée de la nuit à la “Penguin Parade”.
Ne souhaitant pas rétribuer des gens qui ne font pas la différence entre des manchots et des pingouins, la Team Topette ! s’est contenté de prendre des photos des petits manchots bien à l’abri dans leur nid.

On a aussi vu des oies (Céréopse cendrées) qui allaient à la plage.

Et puis un kangourou roux qui faisait sa toilette et un ibis qui était à la pêche.

Le tout avec un beau ciel bleu. Il faut dire qu’ici le seul truc jaune qu’on a, il est rond et il est dans le ciel bleu !

Tout ça nous donne bonne mine, n’est-ce pas ?

Et comme on approche de Noël, on a décoré la camionnette-à-tout-faire avec un beau sapin !

On avait hésité avec le kangourou lumineux qui aurait été du plus bel effet, mais un doute sur le fait que la batterie tienne le coup nous a arrêté.

On vous offre par la même occasion le coucher de soleil qui ravit le photographe (on n’en avait pas encore casé un, du coup c’est fait).

Nous quittons Phillip Island pour poursuivre notre route.

Un kangourou était venu nous dire au revoir à la barrière du camping et ça nous a beaucoup touché.

On a bien vu que le pélican à lunettes et la mouette tachetée s’en fichaient un peu.

Et puis celui-là, il ne pensait rien, il avait trop la tête dans le cul !

Nous arrivons à Melbourne sous une chaleur accablante, qui se transformera en orage puis en pluie.

Le temps ne se prêtant pas à la promenade, nous partons à la recherche d’un coiffeur que nous trouvons au marché du quartier où se situe notre camping.

Le Preston Market est un marché couvert où on peut bien sûr faire ses courses, mais aussi manger sur les tables installées dans les allées et même jouer de la musique sur les pianos à disposition.

Le lendemain la pluie ayant cessée, nous sommes partis faire un tour en ville.

Nous avons retrouvé les monuments vus lors de notre tour du monde et d’autres qui nous avaient échappés.

Pas mal de monde dans les rues pour la dernière ligne droite des préparatifs de Noël.

Melbourne est aussi très réputée pour les graphs qui fleurissent dans certaines lanes. Certains plus irrévérencieux que d’autres.

Certains plus aboutis et plus grands que d’autres.

Et puis bien sûr il y a l’AC/DC Lane, avec des graphs dédiés au célèbre (et fabuleux) groupe australien.
On note un Bon Scott en relief absolument magnifique.

Mais on allait à Melbourne surtout parce qu’on avait rendez-vous.

En effet nous allions pour y rencontrer Sébastien et Lise, deux jeunes voyageurs qui ont un itinéraire similaire au notre à savoir Australie, Nouvelle-Zélande, Tasmanie mais pas forcément dans le même sens !
Du coup on s’est raté en Nouvelle-Zélande mais on a réussit à se rencontrer à Melbourne, ce qui nous a donné l’occasion d’un échange très sympa à l’heure du déjeuner et de faire une photo pour les parents de Sébastien, nos amis Céline et Philippe qui sont de fidèles lecteurs (et qui passeront eux aussi dans le coin mais après notre retour).
Il y aura sûrement beaucoup d’autres échanges, certaines soirées, quand tout le monde sera rentré à Angers !

L’après-midi nous sommes allés faire un tour à l’ACMI, le musée australien du cinéma où nous avons vu la voiture de Mad Max et des souvenirs de la série Skippy (qui ici s’appelait Skippy The Bush Kangaroo).

Et pour finir une rencontre improbable.

Celle de Martine en tee-shirt et en sandalettes avec le Père Noël !
Comme elle a été bien gentille cette année, il lui a donné une sucette.
Moi, j’ai rien eu, il avait du recevoir un coup de fil de mon patron.

Comme on n’est pas certains de pouvoir faire un nouveau post avant Noël, on vous souhaite à tous un :

Allez, Topette !

Skippy à l’aube, joie du matin

Profitant d’un après-midi ou il fait 33°, donc trop chaud pour faire un treck, on s’installe dans la camp kitchen du camping (avec en fond sonore la télévision qui diffuse un match de criquet) pour vous narrer notre début de vacances Australiennes.
Après un vol un peu agité, nous somme arrivés à Sydney juste après la tempête, ce qui nous a valu d’attendre presqu’une heure dans l’avion avant de débarquer. Nous avions loué un logement pour trois nuits, que nous avons rejoint agréablement avec UBER (et oui, je ne supporte définitivement plus les chauffeurs de taxi), afin de ne pas avoir le souci du stationnement pendant nos journées de visite.

Le Harbour Bridge et l’Opéra, les deux monuments emblématiques de cette ville de 5,25 millions d’habitants (en 2016) qui est la plus peuplée d’Australie, devant Melbourne et Brisbane, ainsi que du continent océanien.

Au-delà de la skyline du CBD, vue ici du jardin botanique, Sydney est surtout une multitude de quartiers à l’identité bien marquée.

On s’est promenés un peu partout, pour voir les incontournables d’abord comme la tour de l’horloge de Central Station, le panneau publicitaire Coca-Cola devenu l’emblème du quartier de King Cross et le kiosque à café “Harry’s Cafe de Wheels” où de nombreuses vedettes s’en sont jeté un (café), d’après les photos fièrement encadrées sur les parois.

Et puis il y a tous ces bâtiments et maisons anonymes qui racontent l’histoire de cette ville.

Quelques œuvres d’art que nous aimons bien, surtout quand elle sont libre d’accès en dehors des musées.

Quelques énervés qui vont traverser le Harbour Bridge en passant sur l’arche arrondie (ne pas passer dessous à ce moment-là, il parait qu’il y en a qui vomissent, voire plus…).

On piquerait bien une tête dans la piscine de ce beau temps là, même si la fin de floraison des jacarandas et la présence de symboles bien connus nous rappellent qu’on approche de Noël.

Un petit tour au jardin botanique, c’est toujours plaisant et on peut y rencontrer plein d’oiseaux.

Tout d’abord un grand Cacatoès à huppe jaune, deux Loriquets à tête bleue et un groupe d’Ibis à cou noir. On voit souvent des Ibis à Sydney en train de faire les poubelles, notamment de McDonald’s (faut croire qu’ils aiment les frites).

Une Colombine longup, un martin triste et un Canard à crinière.

Mais un des buts de ce voyage était de visiter l’opéra pour voir de l’intérieur ce bâtiment magique.

Son architecture originale a été imaginée par le danois Jørn Utzon, et s’organise en deux séries de trois grands « coquillages » qui se recouvrent partiellement.
Les coques de la toiture sont obtenues à partir de quarts d’une unique sphère d’un diamètre de 75 mètres, soutenues par des nervures en béton courbées, composées d’éléments en treillis soudés et installés les uns après les autres.

Les supports étant issus d’une même sphère, permettent l’emploi d’éléments structurels symétriques et répétitifs, et explique la reproductibilité des tuiles, toutes identiques (et qui ont nécessité 3 ans d’essais).
Les 1.056.006 tuiles de céramique blanche sont produites par la société Höganäs, en Suède. En dépit de leur nature autonettoyante, elles sont périodiquement sujettes à maintenance et remplacement.

Et une photo de la Team Topette ! (qui se trouve bonne mine) et qui fait son selfie à la chinoise devant l’opéra.

De retour à l’appartement, on s’est rendu compte qu’il n’y avait pas besoin d’aller plus loin que le balcon pour voir des Loriquets à tête bleue !

Un petit tour à la plage de Bondi pour parfaire le bronzage, et en route pour la capitale !

Pour ceux qui ont séché la géo pendant leur longue scolarité près du radiateur, c’est Canberra qui est la capitale de l’Australie depuis 1908. Ce fut un compromis entre les deux plus grandes villes rivales d’Australie, Sydney et Melbourne.
Son nom signifie “lieu de rassemblement” en langue aborigène et ses plans ont été réalisés avant de commencer la moindre construction après un concours international d’architecte remporté par les américains Walter Burley Griffin et Marion Mahony Griffin.

Canberra est le siège du gouvernement australien, et abrite aussi le Parlement (l’ancien bâtiment en haut et le nouveau en bas). Elle recense 374.658 habitants.

Il y a un beau jet d’eau (Angers a essayé d’avoir le même, mais le tuyau s’est bouché), un mémorial à la gloire de l’omniprésent Capitaine Cook (pas celui des sardines, l’autre) et un bâtiment moche (on ne sait plus ce que c’est en fait).

Quelques œuvres d’art dans le jardin de la bibliothèque.

Et comme partout, ils jouent à la boule de fort (on va finir par croire que c’est un sport quand c’est pratiqué sur gazon en extérieur ? Pas sûr quand même).

Il y a le quartier des ambassades qui est rigolo car certains pays ont construit des bâtiments qui rappellent leur architecture nationale (le mal du pays peut-être ?).
A titre d’exemple l’Inde à gauche et la Papouasie Nouvelle Guinée à droite (et puis on trace avant que les gardes armés nous attrapent, ça rigole pas Vigipirate dis donc !).

Ce truc bizarre, c’est l’entrée du Musée National Australien.

Musée très éclectique s’il en est, de la première Holden à la jeep pour attraper les buffalos en passant par la grosse pelle (pour creuser la grosse piscine ?) on trouve un peu de tout.

Ce qui rend mal en photo c’est l’extérieur et le patio du musée qui est absolument extraordinaire, réalisé dans une architecture déstructurée remarquable.

Un Cacatoès Rosalbin se laisse prendre en photo.

Est-ce que quelqu’un peut nous indiquer la direction de Kathmandou, on a perdu la foi en notre GPS !

Canberra est une ville propre, tranquille, lisse, aérée mais un peu fade quand même. Les australiens la qualifie d’ennuyeuse. Il est vrai qu’il manque à cette ville le côté un peu “foutraque” des autres grandes villes et qui leur apporte un supplément d’âme qui fait défaut à Canberra.

Allez, direction le bord de la mer !

En cours de route, nous apercevons les premiers kangourous du voyage.

Puis nous apercevons notre premier varan australien, qui grimpe le long d’un arbre quand je m’approche pour le prendre en photo.

Nous arrivons à Moruya Heads, où nous décidons de passer la nuit.

Encore une fois plein d’oiseaux (il faut dire que c’est devenu notre marotte, alors on les guette !). Un Cacatoès à huppe jaune (très bruyante cette bestiole !), un Kookaburra ou Martin-chasseur géant, un Loriquet à tête bleue (je sais on en a déjà mis plein, mais je les adore) et un Méliphage barbe-rouge.

Un Cacatoès funèbre qui est le plus grand des cacatoès et des perroquets australiens. Son hurlement fort et sinistre lui sert à effectuer des appels sur de longues distances (bien obligés, ils n’ont pas de smartphone).

Comme ce sont nos préférés du moment, on vous remet un Loriquet à tête bleue et un Méliphage barbe-rouge en train de se gaver dans les fleurs d’un arbre dont on ne connaît pas le nom (nous, c’est les oiseaux, pas les arbres).

Et puis au petit matin, à l’heure ou la vessie commande, sur l’herbe dans le camping….

Une famille de Kangourous est sortie de la forêt donner un coup de main au gérant pour tondre la pelouse.

Il y en avait même un qui évitait de se salir les pattes, tranquillement installé dans la poche ventrale de sa mère !

Allez, on se souvient de nos très jeunes années :

Après cet intermède bondissant, nous reprenons notre route afin de rejoindre Eden.

Une halte dans la bourgade de Narooma nous permet de voir un groupe de Spatules Royales.

Nous nous arrêtons ensuite de nouveau (ben oui, on est en vacances alors on prend notre temps, tiens !) dans le charmant village de Tilba.

Des maisons anciennes qui ont été investies par des commerces donnent un charme suranné à ce village.

Bien sûr à cette saison les fleurs sont omniprésentes notamment sur les jacarandas, arbres que nous apprécions tout particulièrement (mais ça ne tiendra jamais dans notre jardin).

Voyant notre bonne mine, le gentil monsieur de l’office de tourisme a insisté pour nous prendre en photo. Nous lui avons bien volontiers fait ce plaisir, ça nous fera un souvenir de vacances.

Vers midi nous avons fait halte à la confiserie pour prendre un milk-shake (oui juste avant de manger, on fait ce qu’on veut on est en vacances !).

Comme nous avons beaucoup pensé à elle en dégustant nos boissons, cette double photo est dédicacée tout spécialement à Marina, ce sera son cadeau de Noël (malheureusement virtuel).

Comme on était prévenu, on a bien fait gaffe de ne pas passer trop près de ce camping-car et on est repartit pour Eden.

On n’a pas vu de jardin, mais on a vu la mer.

Une vieille réclame peinte sur le mur, et un pélican en fer qui ne risque pas de s’envoler.

Des oiseaux bien sûr (en revenant on prend une carte à la LPO !), un groupe de Spatules Royales et ce qui nous semble être deux aigrettes, mais on n’est sûr de rien et comme nous sommes sans nouvelle de notre expert attitré…

Celui-ci c’est un Mérion de Lambert et c’est très très vif. Je ne vous dit pas la galère pour la photo !

Et puis encore une fois au petit matin dans le camping ….

Un jour il vont nous piquer nos tartines du petit déjeuner si ça continue !

Ah, j’oubliais il n’y a pas que des oiseaux et des Kangourous en Australie, la preuve

C’est vrai ça, on ne parle jamais des dromadaires, c’est vraiment trop injuste !

Allez, Topette !