Topette les kiwis !

On va vous proposer un petit résumé en images de nos derniers jours en Nouvelle Zélande car, ça y est, on est déjà arrivés au pays des kangourous, l’Australie !

Comme on vous l’a déjà dit, le pays nous a vraiment beaucoup plu ! Sans doute notre préféré (pour le moment !) car il a tout pour plaire : des habitants très sympathiques, souriants, qui engageaient facilement la conversation (on ne comprenait pas tout…), des paysages magnifiques (on devait parfois s’arrêter tous les 2 kms pour prendre des photos), des campings très pratiques, des animaux qu’on ne verra pas ailleurs (nos photos de kiwis sont floues car prises dans une salle sombre sans flash pour ne pas perturber les petites bêtes), un pays tranquille, calme… si on était plus jeunes on pourrait même s’y installer ! 2 défauts quand même : il faut parler anglais et rouler à gauche … mais on s’habitue à tout !

Après avoir visité Wellington, nous avons repris la camionnette pour remonter vers Auckland par la côte ouest.

new plimouth
Une petite visite au beau jardin de New Plymouth d’où on espérait voir le mont Taranaki mais il était perdu dans les nuages.

Puis un tour à Hamilton où nous avons fait, comme tous les nouveaux zélandais le dimanche matin, une balade au parc de la ville.

jardins Hamilton

On aurait pu y passer la journée tant il y avait de choses à voir… des papis et leurs bateaux sur l’eau, des jardins de plusieurs pays (l’Inde, la Chine, le Japon, la Grande Bretagne, Maori, l’Italie… mais pas la France ???). Immense et gratuit… Terra Botanica a des leçons à prendre ! Même les oiseaux prenaient plaisir à se mirer dans l’eau…

Oiseau

Pour visiter la Bay of Islands, nous avons traversé rapidement Auckland et nous avons longé la côte est.

cote est

On se voyait bien installés pour un petit (ou long !) moment dans une de ces baies. D’autant plus que quand on tournait la tête de l’autre côté on voyait une autre belle couleur…

moutons

Nous avons roulé tranquillement (lentement) pour apprécier tous les paysages… mais heureusement car des panneaux nous incitaient à la prudence !

panneaux

Russel, située sur la Bay of Islands, a été la première capitale de la Nouvelle Zélande. C’est par cette ville, bien abritée des courants, que sont arrivés les premiers habitants du pays. On n’a pas eu le temps de faire un tour en bateau pour découvrir les îles mais le ciel bleu était là exceptionnellement pour nous !

russel 1

Et sur les conseils de Philippe nous sommes passés voir le plus grand kauri de l’hémisphère sud, un arbre de 51 mètres de haut et âgé d’environ 2000 ans ! Les photos ne rendent pas le gigantisme de l’arbre quand on était au pied !!!

arbre

Quelques petites photos pour vous montrer qu’on s’est (presque) mis au sport… entrainement de criquet et de bowling sur herbe, qui ressemble beaucoup à notre boule de fort mais sur terrain plat.

sports

Images en vrac, avec dans l’ordre…

de tout

La layette en prêt à tricoter – Dominique enlève ton masque on t’a reconnu – nos amies les bêtes mais plus rares que les vaches et les moutons – un pukeko qui reçoit du courrier – des tongs à message – pique-nique de mouettes – camping avec vue sur mer – coin coin – so british….

Et on est revenus à notre point de départ, 2 jours à Auckland (dont 1 très pluvieux) pour apprécier cette ville et son immense baie.

auckland

Avant que l’avion ne décolle on a bien profité du retour du soleil.

Auckland 2

Et pour vous prouver qu’on a bien pensé à vous pendant nos 3 semaines New Zélandaises, on vous fait un petit clin d’œil…

glaces

 

Allez, Topette !

Napier et Wellington

Napier est une ville moyenne d’environ 58000 habitants située au bord de la mer et qui a la particularité d’avoir été durement touchée par un tremblement de terre en 1931.

Napier 2

La ville a donc été pratiquement entièrement reconstruite après cette date dans le style qui faisait fureur à l’époque : le style art-déco.

coupole

C’est visible dès l’entrée de la ville et partout dans les rues pour peu qu’on lève les yeux au dessus des vitrines de magasins.

rue

Les détails des façades ainsi que les noms des immeubles sont réalisés en ciment et ne peuvent donc pas être changés.

ornements 2

Les dates sont toutes postérieures à 1931 bien sûr ….. (voir au début pour ceux qui ont une mémoire de poisson rouge !).

ornements ornements 3

Les noms et sigles des entreprises ne peuvent pas être changés non plus. Il faut dire qu’à l’époque elles étaient pensées pour durer et fabriquer des biens plutôt que juste pour rapporter le maximum d’argent et disparaître.

batiments

Cette uniformité dans le style architectural rend la ville unique. Sa ville “jumelle” Hastings possède aussi quelques maisons de ce style, mais cela n’a pas la même ampleur.

fenetres

A La sortie de la ville l’ancienne manufacture de tabac n’échappe pas à la règle elle aussi.

tabacco

Avec le beau temps bien présent encore en ce jour de printemps, cela nous a fait faire une balade très plaisante dans cette charmante ville, très fleurie comme toutes les villes néo-zélandaise d’ailleurs.

Fleurs

Puis nous avons pris la route pour rallier Wellington, troisième ville la plus peuplée du pays avec 180000 habitants. C’est la capitale de la Nouvelle Zélande depuis 1865 (en remplacement d’Auckland jugée trop excentrée par rapport à l’île du sud qui menaçait de faire sécession). C’est la capitale la plus méridionale au monde. C’est un mélange de style victorien, art-déco et moderne avec des touches de couleurs sur des maisons en bois.

Wellington

Toujours sous le soleil, nous avons emprunté le cable-car, sorte de tramway tiré par un câble, qui nous a emmené à l’entrée du musée qui lui est consacré et au jardin botanique de Wellington qui domine la ville.

cable car

Dans le musée est exposé le cable-car d’origine, celui en service actuellement est un modèle suisse installé en 1978. Il y avait des places intérieures mais aussi extérieures. Ces dernières étaient inclinées pour tenir compte de la pente et étaient dotées d’une lanière en cuir pour se tenir.

vieux cable car

Nous sommes ensuite redescendus flâner dans les rues et manger un “Pie”, spécialité locale qui est en fait une espèce de friand avec diverses choses au choix à l’intérieur : poulet, bœuf, pomme ……

Wellington2

Puis nous nous sommes rendus au musée Te Papa consacré à l’histoire de la Nouvelle Zélande avec notamment un étage consacré à la culture Maori.

Te Papa

Ce musée est magnifique et la mise en scène des expositions qu’il renferme est vraiment superbe.

maori

Nous sommes ensuite redescendus sur les quais car n’oublions pas que Wellington est un port situé sur le détroit de Cook (aux eaux souvent très agitées) qui sépare l’île du nord de l’île du sud.

port

C’est d’ailleurs d’ici que partent les ferrys qui relient les deux îles, mais nous ne l’emprunterons pas. En effet nous avions prévus 3 semaines en Nouvelle Zélande et vu notre propension à faire des arrêts photo cette durée ne nous permettra pas de visiter l’île du sud, pour cela il aurait fallu que nous repartions de Christchurch et non pas d’Auckland d’où nous sommes arrivés.

Ferry

 Le ferry part donc sans nous, mais ce n’est pas grave cela nous fera une raison de revenir dans ce magnifique pays.

Allez, Topette !

Entre chaud et froid

La Nouvelle Zélande est à l’image de sa météo car on peut aussi bien y trouver des régions où les eaux bouillonnent que d’autres où les volcans sont enneigés. Comme quand, dans une journée, on descend sous les 10° avec du vent et de la pluie ou une autre où le soleil brille à plus de 22° !

On peut donc dire que c’est bien un pays varié…

Notre camionnette nous a conduit (enfin c’est plutôt Georges !) dans le centre de l’île du nord, à Rotorua, une ville sulfureuse ! Mais ne vous méprenez pas, on parle bien ici d’un air saturé de souffre qui provient des multiples sources d’eau chaudes, de geysers et bassins de boue.

Rotorua est une jolie petite ville, avec un joli musée…

musée

Les photos ont été prises entre 2 grosses averses !

collage musée

Un musée avec un joli jardin…

jardin musée

Mais aussi des trous où l’eau bouillonne…

EAUX

Mais, comme vous pouvez l’imaginer, ça ne sent pas la rose. Cette odeur soufrée flotte au-dessus de la ville mais c’est supportable.

Quand on visite la région, on aperçoit des fumées qui montent au-dessus des forêt car les terres sont truffées de cratères de ces eaux bouillonnantes. Il vaut mieux regarder où on met les pieds !

Nous sommes allés visiter l’une des sources les plus spectaculaires, Wai-O-Tapu.

On peut y trouver un geyser…

geyser2

Une piscine à huîtres, des encriers du diable, des piscines de chlorite (que l’on peut utiliser pour la cuisine ?!)…

collage wai o tapu

La piscine de champagne, la plus grande source de la zone ave ses 60m de diamètre et 60m de profondeur. Sa température est de 74° et les bulles sont dues au carbone de dioxide. Les minéraux contenus dans l’eau sont l’or, l’argent, le mercure, le soufre, l’arsenic, le thallium, l’antimoine, etc… Que des bonnes choses qui donnent cette couleur orange en se déposant sur les bords…

piscine de champagne

Et pour changer de couleur voici le bain du diable, un grand cratère rempli d’eau naturelle à la couleur étonnante. Plus l’eau est verte, plus il y a d’arsenic. On ne pousse pas !!!

le bain du diable

Toute cette activité géothermique permet aux campings d’avoir des bassins d’eau naturellement chaude et on a pu se prélasser dans des bains d’eau à 40° alors que l’air était un peu frais !

Nous avons ensuite roulé jusqu’au lac Taupo (et la ville du même nom) pour admirer de loin les volcans en activité – Tongariro, Ngauruhoe et Ruapehu – encore très enneigés à cette période de l’année.

mt ruapehu

Le lac était un peu agité à cause du vent…

Lac TaupoOn a profité d’être de passage pour aller admirer les chutes de Huka Falls…

Huka falls

Remarquez qu’on ne met que du ciel bleu sur nos photos !

Dernier sujet pour aujourd’hui, les oiseaux. Il faut dire qu’on passe du temps à courir après ces petites bêtes car si certains sont connus dans nos régions d’autres n’y existent pas.

La mouette aux yeux maquillés de rouge

mouette

Le pinson des arbres

pinson des arbres

Le Pukeko

Pukako

Et l’oiseau emblématique de Nouvelle Zélande, le Tui…

thui

Et son chant si particulier qu’on a cru entendre un oiseau électronique !

 

Allez, Topette !

Bienvenue chez les Hobbits

C’était vendredi, et pour nous c’était le jour des Hobbits !

En effet, c’est dans les environs de la charmante ville de Matamata, à la Alexander Farm, qu’ont été tournés les extérieurs des films composant la célèbre trilogie du “Seigneur Des Anneaux” et plus récemment ceux du film “Le Hobbit”.

C’est le paysage de “La Comté” qui nous accueille dès notre arrivée et nous plonge tout de suite dans l’atmosphère des films de Sir Peter JACKSON.

 Vue Contrée

 

Il s’agit d’une visite guidée car le site appartenant à une entreprise privée il n’est pas possible d’y accéder en solitaire.

Poteau Indic

 

En suivant le guide et les panneaux indicateurs, nous arrivons dans les jardins des Hobbits qui sont soigneusement mis en scène et entretenus.

Jardins

 

Déjà apparaissent quelques rotondités émergeant du sol nous signalant sans aucun doute que la contrée est bien l’endroit ou habitent ces petits hommes.

Jardin2

 

Et lorsqu’on voit la maison de Bilbo, le doute n’est plus permis ! Au dessus de cette porte verte, l’arbre bien connu est en fait une reproduction d’un chêne en acier et silicone (le même silicone noir qui entoure les pare-brise de voiture).

Le tronc a été moulé sur un vrai chêne pour que l’écorce en silicone semble réelle, et il y a environ 200 000 feuilles en plastique importées de Taïwan fixées sur l’arbre.

Si on ne le sait pas, on ne devine rien !

Bilbo

 

Il y a 44 trous de Hobbit au total répartis tout au long du parcours et chacun est différent.

 

Trou1

 

Cela donne une apparence de village tranquille au milieu de la campagne.

Trou Seul

 

Mais ce n’est qu’un décor, en effet ces portes ne s’ouvrent pas (sauf une ou deux qui sont entre-ouvertes) car ce n’est qu’un décor extérieur de cinéma.

Trou2

 

Les scènes d’intérieur ont pour leur part été tournées en studio à Wellington, la capitale de la Nouvelle Zélande.

Trou3

 

Nous avons visité le Hobbiton par un temps Neo-Zélandais habituel, c’est à dire avec les quatres saisons plusieurs fois dans la même journée, ce qui nous donne parfois des atmosphères de campagne anglaise.

Heureusement pour nous, les parapluies étaient fournis et le soleil n’est jamais bien loin !

Vue Générale

 Et au pays du cinéma, un petit film s’imposait !

 

 

Il était temps pour nous d’aller nous réchauffer au “Green Dragon”.

Pour ce faire nous passons le pont de pierre (construit à l’origine pour les besoins du film en contre-plaqué et polystyrène).

 

Pont

 

La bière et le cidre étaient fournis ainsi que le feu de cheminée avec fauteuils confortables et chat pas malheureux sur son coussin !

Green Dragon

 

En repartant, un dernier coup d’œil pour la route sur ce décor magnifique que nous avons beaucoup apprécié bien que n’étant pas des fanatiques du “Seigneur des Anneaux” (nous n’avons d’ailleurs vu que la moitié d’un des films !).

Certains sont plus immergés dans cet univers tel un visiteur habillé en réplique exacte de Frodon Sacquet !

Finish

Si vous passez dans le coin, n’hésitez pas cette visite est très agréable à faire.

Allez, Topette !

Au pays des kiwis

Arrivés depuis dimanche en Nouvelle Zélande, nous cheminons depuis sur les petites routes de campagne ou côtières. On pourrait résumer en une phrase ce qu’on ressent : Qu’est-ce que c’est beau !

Nous avons loué un campervan depuis Auckland pour parcourir les deux îles (île du nord et île du sud) pendant trois semaines.

camper van

On l’a surnommé la capsule Apollo … C’est petit, c’est cosy mais c’est bien pratique car dans approximativement 4 m2 on peut cuisiner, manger, dormir et conduire … A gauche !

Nous sommes partis vers l’est de l’île du nord, dans la péninsule de Coromandel, et notre première ville visitée, Thames, avait un petit air de Far West.

maison Thames

En longeant la côte nous avons découvert de magnifiques paysages.

paysages

Et quelques originalités…

sculptures

Et une boîte à lettre à poser sur ton ponton Bill !

boite aux lettres

Nous avons passé notre seconde nuit à Coromandel town où nous sommes souvenu que nous étions toujours en Polynésie puisque la Nouvelle Zélande est une des trois pointes du triangle polynésien avec Hawaï et l’Île de Pâques.

sculptures2

Un clin d’œil bibliophile…

biblio coromandel

Et nous y avons trouvé des petits commerces bien sympathiques… et pleins d’humour !

magasin coromandel

Hot water beach est la plage à l’ouest de la péninsule réputée pour ses eaux chaudes où il est possible de faire trempette à marée basse.

Hot Water Beach

Pour ça il faut creuser le sable avec une pelle dans une zone très limitée (d’où l’affluence sur la photo du haut), attendre que le trou se remplisse par capillarité avec l’eau du sous-sol. Mais attention car l’eau arrive à 65°… ouille !

Le jeune lion de mer attendait qu’on lui creuse un trou car il n’avait pas de pelle…

Le lendemain un trek de 2 heures tôt le matin et sous le soleil, au milieu des fougères arborescentes, nous a mené jusqu’à la plage de Cathédrale Cove.

fougères

Cette arche de pierre creusée par l’océan a été rendue célèbre par le film Narnia.

trek cathedral cove

Pas si simple de prendre la photo quand la marée monte… et qu’on ne veut pas se mouiller !

cathedral cove

Pique-nique au bord de l’eau à Tairua…

picnic

… avant d’arriver dans la petite ville de Katikati pour y admirer une particularité sympathique. Depuis 1990 des peintres ont dessiné l’histoire de la ville, sur les murs des maisons, en mettant en scène différents habitants dans leur vie quotidienne. On peut par exemple retrouver la photo de classe de 1904 ou l’image des premières rues de la ville.

peintures

Une sculpture représente Barry qui venait tous les jours, avec son chien, lire son journal sur ce banc… hommage rigolo !

banc Barry

Voilà donc le début de nos aventures chez les zélandais et pour le moment ça nous plait beaucoup ! Ils ont quand même 2 défauts importants, ils parlent anglais et ils roulent à gauche ! Et dire que le pays a failli être français… mais ça on vous en reparlera une autre fois…

Allez, Topette !