Sydney m’était conté

Après un road-trip de 5440 kms qui nous a vu longer la côte est de l’Australie de Melbourne à Cairns pendant 28 jours, 3 heures d’avion nous ont ramenées en arrière de 2500 kms.

Nous voici donc à Sydney, ville la plus peuplée d’Australie avec environ 4,8 millions d’habitants. Ce n’est cependant pas la capitale du pays, sa rivalité avec Melbourne ayant fait choisir Canberra comme voie de compromis pour éviter de froisser les susceptibilités des habitants de ces deux grosses villes.

Nous logeons dans un charmant appartement d’une petite rue bordée de jacarandas en fleurs au bord de la Rushcutters bay. Il nous semble immense après pratiquement 2 mois passés dans les 4,67m2 de la camionnette-à-tout-faire !

appartement

Nous somme donc devenus de parfaits Sydneysiders comme on appelle ici les habitants de cette grande ville.

On vous le dit de suite, autant nous n’avions pas été emballés par Melbourne autant nous le sommes par Sydney qui figurera sûrement en bonne place au hit-parade de nos villes préférées !

Cette ville réunit le charme des maisons relativement anciennes, rappelant par instant les rues londoniennes, avec la froide beauté des immeubles ultra-modernes de la city. Le tout au bord d’un ensemble de baies qui se touchent et qui ont chacune leur propre identité.

ville

Les promenades sont donc diversifiées et, avec le beau temps de ce début d’été, très agréables dans cette ville cosmopolite où plus de 250 langues sont parlées et où près d’un habitant sur trois parle une langue autre que l’anglais.

immeubles

Nous avons flâné dans le plus vieux quartier de la ville qui s’appelle “The Rocks” et que ses habitants aimeraient bien voir échapper à l’appétit des investisseurs.Rocks

Il se situe juste au pied du mondialement célèbre Harbour Bridge inauguré en 1932 et auquel les habitants de Sydney sont très attachés. C’est le pont le plus large du monde avec ses 48,80 mètres et il permet le passage à la fois des voitures du train et des piétons le tout à 134 mètres au dessus de l’eau.

pont 2

Une des attractions majeures de la ville est le “BridgeClimb” qui consiste en une promenade sur les arches du pont. A réserver aux insensibles à la peur du vide (et à celle du vidage de porte-monnaie !)

pont marche

Le non moins célèbre opéra inauguré en 1973, après 16 ans de construction, avec sa toiture imitant un voilier pour les uns ou un coquillage pour les autres lui fait face sur l’autre pointe de la “Sydney Cove” .

opera

On doit ce bâtiment à l’architecte danois Jorn ULTZON et la toiture est composée de tuiles de céramique blanche qui brillent au soleil.

opera 2

On peut réunir ces deux emblèmes de Sydney sur la même photo en allant à l’endroit ou nous avons croisé le Président français en train d’œuvrer pour le pays (on ne l’a pas vu prendre de photo, lui !).

pont

Au fond de la “Sydney Cove” se trouve le terminal des nombreux ferrys qui sillonnent continuellement les différentes baies comme des autobus des mers.

ferry

Nous en avons d’ailleurs pris un qui nous a emmené jusqu’au quartier de “Darling Harbour”, devenu un haut lieu de shopping, restauration, sorties et amusement de la ville. La aussi comme partout dans les parcs de la ville à l’heure du déjeuner on peut croiser bon nombre d’australiens qui courent. D’autre déjeunent sur les pelouses (qui sont loin d’être interdites comme en France) et on en a même vu qui jouaient au ping-pong avec le costume-cravate (sans la veste quand même !) et d’autres qui soulevaient de la fonte.

cool

Ce côté décontracté est d’ailleurs ce qui les différencient des habitants de Melbourne que nous avions trouvés beaucoup plus pressés et affairés comme des bons parisiens quoi !

velo

Il est beau ce cycliste avec son casque pastèque, non ? Par contre je ne suis pas certain que le vélo soit hyper pratique à manier… Question d’habitude sûrement.

Un des traits caractéristiques des australiens que nous avons vus partout lors de notre périple, c’est le fait de porter majoritairement des uniformes ou tout au moins des tenues qui les identifient à l’entreprise pour laquelle il travaillent. Et ça commence à l’école visiblement…

ecoliersSydney est un port, et dans tous les ports il y a des marins (qui chantent ?). Au début on croyait qu’ils s’étaient mis a sécher mais non, en fait il étaient en train de s’amuser avec leur voiles ! Chacun ses plaisirs…marins

Au moins un plaisir que nous avons en commun avec eux est celui des voyages et nous avons trouvé au coin d’une rue à côté d’une fontaine rafraichissante une pancarte nous rappelant que nous étions à plus de 16000 kms de la France.

fontaine

La route du retour est heureusement encore longue et sûrement pleine d’agréable découvertes à faire ! Nous commençons par prendre le métro pour retrouver notre appartement et demain nous prenons l’avion pour changer de continent et commencer la visite de l’Asie par Bali.

nous

Yzontypasbonneminelesdeuxvoyageurs ?

Allez, Topette !

Drôles d’oiseaux

Un billet spécial volatiles aujourd’hui pour vous présenter divers oiseaux que nous avons rencontrés en Australie.

Comme le reste de la faune du pays, il faut vraiment venir ici pour voir des oiseaux en liberté qu’on ne rencontrerait qu’en volière ou au zoo chez nous.

oiseaux

De jolies tourterelles aux yeux bleus ou à houppette, des pies (mais pas les mêmes) et des échassiers qui se promenaient tranquillement à côté de la camionnette.

oiseaux 2

Je ne me souviens plus du nom de l’oiseau à crête rose (???) mais on a bien vu le martin pêcheur (ou Kookaburra), oiseau emblématique du pays, qui est bien apprécié car il est carnivore et chasse les serpents. Au détour d’une petite route, un dindon s’est fait beau pour qu’on ne l’écrase pas, et au bord de l’océan une mouette se faisait entendre pour qu’on ne lui pique pas sa place ! D’ailleurs on n’a jamais vu et entendu autant d’oiseaux qu’ici, et ils commencent alors qu’il ne fait même pas jour !!!!

2 autres spécimens de la même famille…

spatule et ibis

L’oiseau spatule, assez rare à rencontrer mais très bizarre avec son bec aplati, et l’ibis à cou noir. Ce dernier est lui très présent, il essaie de trouver de la nourriture partout, même dans les poubelles et sur les tables des restaurants. Pas vraiment farouche l’animal !

Les premiers à se réveiller (et à se coucher) sont sans doute les nombreux perroquets qu’on rencontre partout, même ici sur le rebord de la fenêtre de l’appartement qu’on a loué à Sydney.

parrots

Le soleil doit influencer la couleur de leur plumage…

Mais, là, attention, on va aborder un sujet auquel Georges tient particulièrement. L’histoire commence en 2012 lors de notre voyage aux Seychelles où nous nous baguenaudions tranquillement sur les petites routes de l’île principale de Mahé (tranquillement car Georges conduisait pour la première fois à gauche avec le volant à droite). De toute façon ça n’a pas d’importance car tout à coup je l’ai vu freiner d’urgence et s’arrêter au milieu de la route et d’un virage pour prendre en photo cet oiseau…

martin triste

… qu’il avait repéré depuis quelques jours ! C’est un oiseau qui se promène (oui il marche beaucoup) souvent au milieu de la route. Alors, allez savoir pourquoi, et n’ayant jamais rencontré cette bête avant, Georges l’a appelé “l’oiseau jaune”. On a rapporté pas mal de photos de lui de nos 10 jours passés là-bas…

Mais on n’e l’a plus revu nulle part ensuite dans nos différents voyages, ni en Amérique du sud. Mais, un jour, à Tahiti (puis en Nouvelle Zélande et en Australie), voilà le retour de l’oiseau jaune ! Et là Georges s’est lancé dans des recherches encyclopédiques ( faut bien se documenter) pour apprendre que l’oiseau jaune était en fait un Martin triste !

Le Martin triste aime vivre en groupe mais , nous, on l’a le plus souvent rencontré en couple. S’il a été introduit dans différentes îles de l’hémisphère sud c’était surtout pour protéger les récoltes des sauterelles et autres insectes. Mais il s’est tellement bien installé qu’il a tout bouffé et il est considéré maintenant comme une espèce invasive. Par contre cet oiseau assez familier à l’état sauvage s’apprivoise sans difficulté et apprend même facilement à parler et à contrefaire le cri des animaux !

Maintenant le problème que Georges se pose est celui-ci : comment faire venir un couple de “Martin triste” au Jardin des Plantes à Angers ? Si vous avez des idées…

Bon sinon, j’ai subi un nouveau freinage-calage avec la camionnette la semaine dernière mais sur la berne ce coup-ci et pour la bonne cause. Nous avons vu et photographié un animal qui devient de plus en plus rare (pour info, surtout pour ma cousine Gaëlle, c’était à côté de Mission Beach), un Casoar à casque !

casoar

C’est un oiseau qui mesure de 1,50 à 1,80 et qui peut peser jusqu’à 75 kg. C’est un animal solitaire avec une femelle dominante : c’est elle qui choisit le mâle avec lequel elle s’accouplera (Ne vous laissez pas faire les filles …Casoar !). Si deux animaux se rencontrent, le mâle se retirera devant une femelle ; s’il s’agit de deux mâles ils se défieront en grondant et en dressant leurs plumes jusqu’à ce que l’un des deux s’écarte.

C’était quand même impressionnant d’en voir un ailleurs que dans un zoo, il est beau mais extrêmement étrange cet oiseau !

Pour finir et pour l’anecdote, on a rencontré aujourd’hui à Sydney, un autre oiseau échappé de son nid mail il ne vole pas celui-là (encore que…), je veux parler du Hollande en vadrouille !

hollande

Et oui, même à l’autre bout du monde, il nous a retrouvé, on peut pas être tranquilles !

Allez, Topette !

Brisbane, crocodile dundee and co !

3ème ville du pays en terme de population (un peu plus de 2 millions d’habitants), Brisbane, située sur le fleuve éponyme, est la capitale du Queensland, dernière région que nous traversons avec notre camionnette-cuisine-chambre à coucher et plus si affinité !

Cette importante ville portuaire située à 950 Kms au nord de Sydney servit pendant la deuxième guerre mondiale de quartier général à Douglas Macarthur qui commandait les forces alliées du sud-ouest du Pacifique.

Brisbane

C’est une grande ville paisible que nous avons abordée à l’heure du laitier, ce qui nous a permis de flâner sur les quais avant les grosses chaleurs et l’arrivée de la foule.

Il y avait même une camionnette-machine à café !

brisbane 2

On s’est passé du tour de grande roue pour voir les petits sauveteurs (deviendront grands…) s’entrainer sur la plage aménagée en centre ville.

sauveteurs

On ne risque pas de les perdre avec leur bonnet rouge ! Dans mes souvenirs c’était le maillot de bain qui était rouge (avec Pamella Anderson dedans…. ça débordait un peu d’ailleurs !).

Une journée bien plaisante que nous avons poursuivie en direction de Mapleton par une route de campagne agrémentée de beaux points de vue (lookout en australien !).

Mapleton

Près de là, une petite ville nommée Montville (on se croirait en Normandie avec les noms qui finissent par ville !) avec des maisons anciennes pour le pays (maximum 100 à 150 ans) et très pittoresques avec leurs bardeaux de bois et leurs balcons ouvragés.

Montville

C’est un lieu de ballade dominicale pour les australiens et donc on y trouve pas mal de boutiques. Il y a même une charmante jeune fille qui joue du violon pour acheter sa première voiture (qu’elle dit …). Pas sûr qu’elle dépasse le stade des balais d’essuie glaces !

déco

Par contre les poules auraient facilement trouvé une acheteuse collectionneuse !

Plus au nord nous avons franchi pour la deuxième fois lors de notre voyage le tropique du Capricorne, l’un des cinq parallèles indiqués sur les cartes terrestres. On l’avait passé dans l’autre sens en Argentine sans pouvoir nous arrêter car on était en bus.

Capricorne

En Australie il passe dans la ville de Rockhampton et il n’est pas facile à rater !

Comme on était dans le coin et que ça nous démangeait depuis un moment, on s’est dit “tiens et si on allait voir des crocodiles ?”. Coup de chance, il y avait une ferme d’élevage de ces sympathiques sauriens dans les environs ! On y est donc partis aussitôt dans notre camionnette fendant l’air.

crocos

Effectivement il y avait de nombreux crocodiles de différentes tailles. Les mâles sont nettement plus gros que les femelles comme on peut le voir sur la photo du bas à droite. Cette ferme n’est pas un centre de conservation mais bien une exploitation et il font de la reproduction et de l’élevage en vue de vendre la viande et la peau.

croco

Bien que grosses, ces bêtes sont incroyablement vives lorsque le soigneur leur jette un demi-poulet cru pour leur quatre heures (on a d’ailleurs vu un tas immense de poulets en attente d’être mangés derrière la ferme ).

Et comme la Team aime les défis, celui du portage de crocodile à mains nues a été relevé par chacun de ses membres !

martine croc

Même pas peur !!!!!! Trop forte la Martinette.

Georges croco

Bon, on s’était quand même assurés que le scotch entourant la mâchoire tenait bien et on s’est contenté d’un format raisonnable !

A plus tard pour de nouvelles aventures avec la camionnette à tout faire !

Allez, Topette !

346 : 2

Si nous divisons par 2 les 346 jours prévus de notre voyage nous obtenons 173. Comme aujourd’hui ça fait 174 jours que nous sommes partis nous entamons donc la seconde moitié de notre périple. C’est passé très, très vite… on ne s’est pas ennuyé… et c’est assez drôle de terminer des vacances dans un pays pour en  recommencer d’autres dans un nouveau. On n’est pas pressé du tout que ça s’arrête !

Pour le moment nous sommes toujours sur les routes australiennes, alternant océan et montagnes, sable et forêts. Nous sommes entrés dans les terres à l’ouest de Sydney ( où nous n’avons pas fait de halte mais où nous reviendrons quelques jours avant de nous envoler vers l’Indonésie) pour admirer les “Blue Mountains”.

Les paysages sont impressionnants par leur étendue et par la densité de la forêt.

blue montains 1

Nous avions gardé les pieds sur terre pendant que d’autres préféraient admirer les montagnes accrochés à un câble. Elle doit être vertigineuse cette vue du téléphérique !

blue mountains 3

Les trois colonnes de pierre sont appelées les “Trois sœurs” car une légende raconte que trois jeunes filles, des sœurs donc, ne désirant pas être importunées par des jeunes hommes avaient demandé à une sorcière de les changer momentanément en pierre. Malheureusement la sorcière est morte avant d’avoir eu le temps de les ramener à la vie ! Oh la bourde !!!

Trois soeurs

Une autre image panoramique pour le plaisir.

blue mountains 2

Quelques petites balades au milieu des cascades pour se rafraichir…

cascade

… à l’ombre des fougères arborescentes.

fougère

De retour au bord de l’océan, à Port Macquarie, une petite ville où il faisait bon se promener sur le port,

port

et qui aime beaucoup les koalas au point d’en faire un sujet d’exposition. On a pu admirer quelques unes de ces sculptures peintes par de jeunes artistes et qui ont toutes un thème différent.

koalas expo

On peut apercevoir le koala cycliste, le surfeur, le life guard, le celtique et bien d’autres encore …

Et à Port Macquarie nous sommes aussi allés visiter l’hôpital des koalas où les petites bêtes blessées, malades ou orphelines sont prises en charge par une équipe de volontaires. Elles sont soignées puis remises dans la nature dès que possible. Du coup on a pu les approcher car c’était l’heure des soins.

koala

 

Pas d’inquiétude pour lui, il se débrouille très bien tout seul !

Avant de continuer sur la côte, on a fait un détour par la petite ville de Grafton dont on avait lu qu’elle se teintait de mauve au printemps.

arbres mauves

Nous ne connaissions pas cet arbre venu d’Amérique, le Jacaranda, et les rues sont vraiment très jolies avec tous ces arbres à clochettes !

Bientôt arrivés à Brisbane, nous sommes allés voir les surfeurs à Byron Bay car, ce n’est pas une légende, l’Australie est bien le pays de la vague !

côte est

La route est encore longue jusqu’à Cairns mais nous espérons encore découvrir de beaux paysages.

Allez, Topette !

AC/DC land

Et oui on est arrivés au pays d’AC/DC et des kangourous : l’Australie !

Nous avons atterri à Melbourne, au sud de ce pays continent plus grand que l’Europe entière, et dont nous avons choisi de ne visiter que la côte est, de la région des 12 Apôtres à Cairns, pendant 4 semaines.

australie-europe-map-carte

 

Melbourne est une ville immense, cosmopolite et hétéroclite au niveau architectural. Contrairement à ce qu’on nous en avait dit on n’a pas trouvé la ville spécialement cool, la foule sur les trottoirs n’avait pas vraiment le sourire et on aurait pu se croire à Paris.

melbourne

Les transports en commun, surtout les trams, sont très développés ce qui limite un peu la circulation. Mais ce n’est pas pour ça qu’on se lancerait dans les rues en vélo comme ce livreur de fleurs !

tram

Une image musicale prise au coin d’une rue…

violoncelleQuelques bâtiments plus anciens ont gardé le charme de la Grande-Bretagne comme la Galerie Royale.

galerie royale

 

On ne s’est donc pas attardés en ville et on a récupéré une camionnette (le même modèle qu’en Nouvelle Zélande) pour filer vers l’ouest. Un des sites le plus réputé du pays est celui des 12 Apôtres (Twelve Apostles).

12 apostles

L’action combinée de la mer et du vent a érodé la falaise calcaire. Un peu comme à Etretat !

apostles

Evidemment tout peut encore changer dans les années et siècles à venir.

L’Australie se démarque des autres pays par sa faune spécifique et extrêmement variée. Vous commencez à connaître notre goût pour les bêtes et notre plaisir à vous le faire partager !

Sur les routes il est dangereux de rouler de nuit car, le kangourou, animal peu malin, attend que vous passiez tranquillement pour profiter de la lumière de vos phares pour traverser !!! Et comme le monsieur de la location nous a dit d’être très prudent (et que surtout on perdrait la caution) on ne roule que de jour !!! Mais on a vu quelques bêtes en train de brouter dans les champs…

kangourous

Par contre on a aussi levé la tête en roulant, dans les endroits où les eucalyptus sont nombreux, pour tenter d’apercevoir notre second animal australien. Et bingo ! un koala dormait tranquillement en nous attendant.

koalas

On a bien vu 2 koalas pas du tout réveillés mais il faut savoir que ces petites bêtes (qu’on aurait bien envie de caresser !) dorment beaucoup car les feuilles d’eucalyptus sont très difficiles à digérer.

Pour connaître encore mieux la faune du pays, un détour par le parc de Healesville qui soigne et préserve les animaux.

Tout d’abord de nombreux oiseaux dont des perroquets roses qu’on trouve très facilement dans la nature.

oiseaux

Des échassiers dont on n’a pas retenu tous les noms… et un canard bizarre !

grands becs

Des tout mignons bébés wombats et un diable de Tasmanie en pleine sieste…

wombats et diable

On a même pu en approcher de très près comme ce cacatoès noir et ce jeune kangourou.

nous

Après cet intermède 30 millions d’amis, nous sommes repartis en direction de Sidney par la côte.

phare

Les vagues n’attendent que les surfeurs… les cormorans et les pélicans espèrent un peu de poisson !

bateaux

La pêche est une des occupation préférée des australiens en week-end ou en vacances…

fish

 

Voilà les nouvelles de notre première semaine ici. Nous sommes obligés de nous installer ce soir sur le parking d’un McDo pour vous les envoyer, tant les connexions internet sont inexistantes ou très chères… merci Ronald !

Allez, Topette !

Topette les kiwis !

On va vous proposer un petit résumé en images de nos derniers jours en Nouvelle Zélande car, ça y est, on est déjà arrivés au pays des kangourous, l’Australie !

Comme on vous l’a déjà dit, le pays nous a vraiment beaucoup plu ! Sans doute notre préféré (pour le moment !) car il a tout pour plaire : des habitants très sympathiques, souriants, qui engageaient facilement la conversation (on ne comprenait pas tout…), des paysages magnifiques (on devait parfois s’arrêter tous les 2 kms pour prendre des photos), des campings très pratiques, des animaux qu’on ne verra pas ailleurs (nos photos de kiwis sont floues car prises dans une salle sombre sans flash pour ne pas perturber les petites bêtes), un pays tranquille, calme… si on était plus jeunes on pourrait même s’y installer ! 2 défauts quand même : il faut parler anglais et rouler à gauche … mais on s’habitue à tout !

Après avoir visité Wellington, nous avons repris la camionnette pour remonter vers Auckland par la côte ouest.

new plimouth
Une petite visite au beau jardin de New Plymouth d’où on espérait voir le mont Taranaki mais il était perdu dans les nuages.

Puis un tour à Hamilton où nous avons fait, comme tous les nouveaux zélandais le dimanche matin, une balade au parc de la ville.

jardins Hamilton

On aurait pu y passer la journée tant il y avait de choses à voir… des papis et leurs bateaux sur l’eau, des jardins de plusieurs pays (l’Inde, la Chine, le Japon, la Grande Bretagne, Maori, l’Italie… mais pas la France ???). Immense et gratuit… Terra Botanica a des leçons à prendre ! Même les oiseaux prenaient plaisir à se mirer dans l’eau…

Oiseau

Pour visiter la Bay of Islands, nous avons traversé rapidement Auckland et nous avons longé la côte est.

cote est

On se voyait bien installés pour un petit (ou long !) moment dans une de ces baies. D’autant plus que quand on tournait la tête de l’autre côté on voyait une autre belle couleur…

moutons

Nous avons roulé tranquillement (lentement) pour apprécier tous les paysages… mais heureusement car des panneaux nous incitaient à la prudence !

panneaux

Russel, située sur la Bay of Islands, a été la première capitale de la Nouvelle Zélande. C’est par cette ville, bien abritée des courants, que sont arrivés les premiers habitants du pays. On n’a pas eu le temps de faire un tour en bateau pour découvrir les îles mais le ciel bleu était là exceptionnellement pour nous !

russel 1

Et sur les conseils de Philippe nous sommes passés voir le plus grand kauri de l’hémisphère sud, un arbre de 51 mètres de haut et âgé d’environ 2000 ans ! Les photos ne rendent pas le gigantisme de l’arbre quand on était au pied !!!

arbre

Quelques petites photos pour vous montrer qu’on s’est (presque) mis au sport… entrainement de criquet et de bowling sur herbe, qui ressemble beaucoup à notre boule de fort mais sur terrain plat.

sports

Images en vrac, avec dans l’ordre…

de tout

La layette en prêt à tricoter – Dominique enlève ton masque on t’a reconnu – nos amies les bêtes mais plus rares que les vaches et les moutons – un pukeko qui reçoit du courrier – des tongs à message – pique-nique de mouettes – camping avec vue sur mer – coin coin – so british….

Et on est revenus à notre point de départ, 2 jours à Auckland (dont 1 très pluvieux) pour apprécier cette ville et son immense baie.

auckland

Avant que l’avion ne décolle on a bien profité du retour du soleil.

Auckland 2

Et pour vous prouver qu’on a bien pensé à vous pendant nos 3 semaines New Zélandaises, on vous fait un petit clin d’œil…

glaces

 

Allez, Topette !

Napier et Wellington

Napier est une ville moyenne d’environ 58000 habitants située au bord de la mer et qui a la particularité d’avoir été durement touchée par un tremblement de terre en 1931.

Napier 2

La ville a donc été pratiquement entièrement reconstruite après cette date dans le style qui faisait fureur à l’époque : le style art-déco.

coupole

C’est visible dès l’entrée de la ville et partout dans les rues pour peu qu’on lève les yeux au dessus des vitrines de magasins.

rue

Les détails des façades ainsi que les noms des immeubles sont réalisés en ciment et ne peuvent donc pas être changés.

ornements 2

Les dates sont toutes postérieures à 1931 bien sûr ….. (voir au début pour ceux qui ont une mémoire de poisson rouge !).

ornements ornements 3

Les noms et sigles des entreprises ne peuvent pas être changés non plus. Il faut dire qu’à l’époque elles étaient pensées pour durer et fabriquer des biens plutôt que juste pour rapporter le maximum d’argent et disparaître.

batiments

Cette uniformité dans le style architectural rend la ville unique. Sa ville “jumelle” Hastings possède aussi quelques maisons de ce style, mais cela n’a pas la même ampleur.

fenetres

A La sortie de la ville l’ancienne manufacture de tabac n’échappe pas à la règle elle aussi.

tabacco

Avec le beau temps bien présent encore en ce jour de printemps, cela nous a fait faire une balade très plaisante dans cette charmante ville, très fleurie comme toutes les villes néo-zélandaise d’ailleurs.

Fleurs

Puis nous avons pris la route pour rallier Wellington, troisième ville la plus peuplée du pays avec 180000 habitants. C’est la capitale de la Nouvelle Zélande depuis 1865 (en remplacement d’Auckland jugée trop excentrée par rapport à l’île du sud qui menaçait de faire sécession). C’est la capitale la plus méridionale au monde. C’est un mélange de style victorien, art-déco et moderne avec des touches de couleurs sur des maisons en bois.

Wellington

Toujours sous le soleil, nous avons emprunté le cable-car, sorte de tramway tiré par un câble, qui nous a emmené à l’entrée du musée qui lui est consacré et au jardin botanique de Wellington qui domine la ville.

cable car

Dans le musée est exposé le cable-car d’origine, celui en service actuellement est un modèle suisse installé en 1978. Il y avait des places intérieures mais aussi extérieures. Ces dernières étaient inclinées pour tenir compte de la pente et étaient dotées d’une lanière en cuir pour se tenir.

vieux cable car

Nous sommes ensuite redescendus flâner dans les rues et manger un “Pie”, spécialité locale qui est en fait une espèce de friand avec diverses choses au choix à l’intérieur : poulet, bœuf, pomme ……

Wellington2

Puis nous nous sommes rendus au musée Te Papa consacré à l’histoire de la Nouvelle Zélande avec notamment un étage consacré à la culture Maori.

Te Papa

Ce musée est magnifique et la mise en scène des expositions qu’il renferme est vraiment superbe.

maori

Nous sommes ensuite redescendus sur les quais car n’oublions pas que Wellington est un port situé sur le détroit de Cook (aux eaux souvent très agitées) qui sépare l’île du nord de l’île du sud.

port

C’est d’ailleurs d’ici que partent les ferrys qui relient les deux îles, mais nous ne l’emprunterons pas. En effet nous avions prévus 3 semaines en Nouvelle Zélande et vu notre propension à faire des arrêts photo cette durée ne nous permettra pas de visiter l’île du sud, pour cela il aurait fallu que nous repartions de Christchurch et non pas d’Auckland d’où nous sommes arrivés.

Ferry

 Le ferry part donc sans nous, mais ce n’est pas grave cela nous fera une raison de revenir dans ce magnifique pays.

Allez, Topette !

Entre chaud et froid

La Nouvelle Zélande est à l’image de sa météo car on peut aussi bien y trouver des régions où les eaux bouillonnent que d’autres où les volcans sont enneigés. Comme quand, dans une journée, on descend sous les 10° avec du vent et de la pluie ou une autre où le soleil brille à plus de 22° !

On peut donc dire que c’est bien un pays varié…

Notre camionnette nous a conduit (enfin c’est plutôt Georges !) dans le centre de l’île du nord, à Rotorua, une ville sulfureuse ! Mais ne vous méprenez pas, on parle bien ici d’un air saturé de souffre qui provient des multiples sources d’eau chaudes, de geysers et bassins de boue.

Rotorua est une jolie petite ville, avec un joli musée…

musée

Les photos ont été prises entre 2 grosses averses !

collage musée

Un musée avec un joli jardin…

jardin musée

Mais aussi des trous où l’eau bouillonne…

EAUX

Mais, comme vous pouvez l’imaginer, ça ne sent pas la rose. Cette odeur soufrée flotte au-dessus de la ville mais c’est supportable.

Quand on visite la région, on aperçoit des fumées qui montent au-dessus des forêt car les terres sont truffées de cratères de ces eaux bouillonnantes. Il vaut mieux regarder où on met les pieds !

Nous sommes allés visiter l’une des sources les plus spectaculaires, Wai-O-Tapu.

On peut y trouver un geyser…

geyser2

Une piscine à huîtres, des encriers du diable, des piscines de chlorite (que l’on peut utiliser pour la cuisine ?!)…

collage wai o tapu

La piscine de champagne, la plus grande source de la zone ave ses 60m de diamètre et 60m de profondeur. Sa température est de 74° et les bulles sont dues au carbone de dioxide. Les minéraux contenus dans l’eau sont l’or, l’argent, le mercure, le soufre, l’arsenic, le thallium, l’antimoine, etc… Que des bonnes choses qui donnent cette couleur orange en se déposant sur les bords…

piscine de champagne

Et pour changer de couleur voici le bain du diable, un grand cratère rempli d’eau naturelle à la couleur étonnante. Plus l’eau est verte, plus il y a d’arsenic. On ne pousse pas !!!

le bain du diable

Toute cette activité géothermique permet aux campings d’avoir des bassins d’eau naturellement chaude et on a pu se prélasser dans des bains d’eau à 40° alors que l’air était un peu frais !

Nous avons ensuite roulé jusqu’au lac Taupo (et la ville du même nom) pour admirer de loin les volcans en activité – Tongariro, Ngauruhoe et Ruapehu – encore très enneigés à cette période de l’année.

mt ruapehu

Le lac était un peu agité à cause du vent…

Lac TaupoOn a profité d’être de passage pour aller admirer les chutes de Huka Falls…

Huka falls

Remarquez qu’on ne met que du ciel bleu sur nos photos !

Dernier sujet pour aujourd’hui, les oiseaux. Il faut dire qu’on passe du temps à courir après ces petites bêtes car si certains sont connus dans nos régions d’autres n’y existent pas.

La mouette aux yeux maquillés de rouge

mouette

Le pinson des arbres

pinson des arbres

Le Pukeko

Pukako

Et l’oiseau emblématique de Nouvelle Zélande, le Tui…

thui

Et son chant si particulier qu’on a cru entendre un oiseau électronique !

 

Allez, Topette !

Bienvenue chez les Hobbits

C’était vendredi, et pour nous c’était le jour des Hobbits !

En effet, c’est dans les environs de la charmante ville de Matamata, à la Alexander Farm, qu’ont été tournés les extérieurs des films composant la célèbre trilogie du “Seigneur Des Anneaux” et plus récemment ceux du film “Le Hobbit”.

C’est le paysage de “La Comté” qui nous accueille dès notre arrivée et nous plonge tout de suite dans l’atmosphère des films de Sir Peter JACKSON.

 Vue Contrée

 

Il s’agit d’une visite guidée car le site appartenant à une entreprise privée il n’est pas possible d’y accéder en solitaire.

Poteau Indic

 

En suivant le guide et les panneaux indicateurs, nous arrivons dans les jardins des Hobbits qui sont soigneusement mis en scène et entretenus.

Jardins

 

Déjà apparaissent quelques rotondités émergeant du sol nous signalant sans aucun doute que la contrée est bien l’endroit ou habitent ces petits hommes.

Jardin2

 

Et lorsqu’on voit la maison de Bilbo, le doute n’est plus permis ! Au dessus de cette porte verte, l’arbre bien connu est en fait une reproduction d’un chêne en acier et silicone (le même silicone noir qui entoure les pare-brise de voiture).

Le tronc a été moulé sur un vrai chêne pour que l’écorce en silicone semble réelle, et il y a environ 200 000 feuilles en plastique importées de Taïwan fixées sur l’arbre.

Si on ne le sait pas, on ne devine rien !

Bilbo

 

Il y a 44 trous de Hobbit au total répartis tout au long du parcours et chacun est différent.

 

Trou1

 

Cela donne une apparence de village tranquille au milieu de la campagne.

Trou Seul

 

Mais ce n’est qu’un décor, en effet ces portes ne s’ouvrent pas (sauf une ou deux qui sont entre-ouvertes) car ce n’est qu’un décor extérieur de cinéma.

Trou2

 

Les scènes d’intérieur ont pour leur part été tournées en studio à Wellington, la capitale de la Nouvelle Zélande.

Trou3

 

Nous avons visité le Hobbiton par un temps Neo-Zélandais habituel, c’est à dire avec les quatres saisons plusieurs fois dans la même journée, ce qui nous donne parfois des atmosphères de campagne anglaise.

Heureusement pour nous, les parapluies étaient fournis et le soleil n’est jamais bien loin !

Vue Générale

 Et au pays du cinéma, un petit film s’imposait !

 

 

Il était temps pour nous d’aller nous réchauffer au “Green Dragon”.

Pour ce faire nous passons le pont de pierre (construit à l’origine pour les besoins du film en contre-plaqué et polystyrène).

 

Pont

 

La bière et le cidre étaient fournis ainsi que le feu de cheminée avec fauteuils confortables et chat pas malheureux sur son coussin !

Green Dragon

 

En repartant, un dernier coup d’œil pour la route sur ce décor magnifique que nous avons beaucoup apprécié bien que n’étant pas des fanatiques du “Seigneur des Anneaux” (nous n’avons d’ailleurs vu que la moitié d’un des films !).

Certains sont plus immergés dans cet univers tel un visiteur habillé en réplique exacte de Frodon Sacquet !

Finish

Si vous passez dans le coin, n’hésitez pas cette visite est très agréable à faire.

Allez, Topette !

Au pays des kiwis

Arrivés depuis dimanche en Nouvelle Zélande, nous cheminons depuis sur les petites routes de campagne ou côtières. On pourrait résumer en une phrase ce qu’on ressent : Qu’est-ce que c’est beau !

Nous avons loué un campervan depuis Auckland pour parcourir les deux îles (île du nord et île du sud) pendant trois semaines.

camper van

On l’a surnommé la capsule Apollo … C’est petit, c’est cosy mais c’est bien pratique car dans approximativement 4 m2 on peut cuisiner, manger, dormir et conduire … A gauche !

Nous sommes partis vers l’est de l’île du nord, dans la péninsule de Coromandel, et notre première ville visitée, Thames, avait un petit air de Far West.

maison Thames

En longeant la côte nous avons découvert de magnifiques paysages.

paysages

Et quelques originalités…

sculptures

Et une boîte à lettre à poser sur ton ponton Bill !

boite aux lettres

Nous avons passé notre seconde nuit à Coromandel town où nous sommes souvenu que nous étions toujours en Polynésie puisque la Nouvelle Zélande est une des trois pointes du triangle polynésien avec Hawaï et l’Île de Pâques.

sculptures2

Un clin d’œil bibliophile…

biblio coromandel

Et nous y avons trouvé des petits commerces bien sympathiques… et pleins d’humour !

magasin coromandel

Hot water beach est la plage à l’ouest de la péninsule réputée pour ses eaux chaudes où il est possible de faire trempette à marée basse.

Hot Water Beach

Pour ça il faut creuser le sable avec une pelle dans une zone très limitée (d’où l’affluence sur la photo du haut), attendre que le trou se remplisse par capillarité avec l’eau du sous-sol. Mais attention car l’eau arrive à 65°… ouille !

Le jeune lion de mer attendait qu’on lui creuse un trou car il n’avait pas de pelle…

Le lendemain un trek de 2 heures tôt le matin et sous le soleil, au milieu des fougères arborescentes, nous a mené jusqu’à la plage de Cathédrale Cove.

fougères

Cette arche de pierre creusée par l’océan a été rendue célèbre par le film Narnia.

trek cathedral cove

Pas si simple de prendre la photo quand la marée monte… et qu’on ne veut pas se mouiller !

cathedral cove

Pique-nique au bord de l’eau à Tairua…

picnic

… avant d’arriver dans la petite ville de Katikati pour y admirer une particularité sympathique. Depuis 1990 des peintres ont dessiné l’histoire de la ville, sur les murs des maisons, en mettant en scène différents habitants dans leur vie quotidienne. On peut par exemple retrouver la photo de classe de 1904 ou l’image des premières rues de la ville.

peintures

Une sculpture représente Barry qui venait tous les jours, avec son chien, lire son journal sur ce banc… hommage rigolo !

banc Barry

Voilà donc le début de nos aventures chez les zélandais et pour le moment ça nous plait beaucoup ! Ils ont quand même 2 défauts importants, ils parlent anglais et ils roulent à gauche ! Et dire que le pays a failli être français… mais ça on vous en reparlera une autre fois…

Allez, Topette !