Et oui on arrive à la fin de notre périple et on doit vous avouer qu’avec une température de 40° aujourd’hui à New Delhi on est plutôt en mode ramollo à l’ombre et sous les ventilateurs !!
Nous sommes quand même allés passer deux jours à Amritsar, au nord ouest de l’Inde, où la température était plus fraîche.
Amritsar est la ville où l’on trouve l’une des merveilles de l’Inde, le Temple d’or des Sikhs.
Après quelques jours passés à Udaipur nous sommes partis visiter la région, très aride, car début d’été oblige, le manque d’eau commence à se faire sentir.
Kumbalhgarh est une forteresse édifiée en 1548 et assez originale avec ses tours en demi-cercle !
S’il y a bien une région en Inde où il est possible de visiter des palais et des forteresses en veux-tu en voilà c’est bien le Rajasthan ! Cette région aride a conservé un patrimoine architectural magnifique et les maharajas, les rois, ont souvent transformé leurs palaces en musées ou en hôtels depuis qu’ils ont perdu leurs titres et privilèges. Et quel plaisir pour nous, humbles touristes, de pouvoir les visiter !
Nous avons quitté Agra au petit matin pour rejoindre Jaipur en train. Jaipur est surnommée la ville “rose”, mais “brique” serait plus réaliste. Nous avions en tête de visiter le Palais de vents, souvent vu dans les reportages sur l’Inde, et nous n’avons pas été déçus… mais un peu surpris . Le palais se trouve dans la vielle ville et la façade se situe au bord d’un trottoir et non pas sur une colline comme nous le pensions ! Il a été construit pour que le vent puisse circuler et rafraîchir l’atmosphère.
Il était en tête de notre top liste des monuments que nous voulions visiter durant notre tour du monde et, nous y voilà, devant la porte à 6 heures du matin, pour le voir émerger des brumes matinales… Le Taj Mahal !
C’est un des monuments le plus connu et le plus visité au monde et il mérite sa renommée car il est vraiment magnifique ! Ce mausolée a été construit (entre 1631 et 1653) par amour par un sultan, Shah Jahan, pour sa compagne décédée. Fou de chagrin après la mort de sa bien aimée, il a voulu lui construire un monument sans pareil au monde. Il est aussi immense que la douleur du monarque…
On l’attendait, on l’imaginait, on l’appréhendait un peu aussi, et il est tel qu’on le pensait… immense, bouillant, grouillant, extravagant ce dernier pays de notre tour du monde, l’Inde !
En arrivant à Vârânasî, anciennement Bénarès (Les villes d’Inde changent progressivement leur nom pour retrouver celui qu’elles portaient avant l’indépendance ou reprendre une orthographe indienne plutôt qu’anglaise), à notre descente du car, nous avons été envahis par une nuée de conducteurs de rickshaws qui voulaient nous emmener dans toutes les guesthouses pour lesquelles ils étaient commissionnés (sauf dans celle qu’on avait réservée évidemment !) à des prix prohibitifs !!! Bienvenue en Inde ! La traversée de la ville pour rejoindre notre logement au calme, non loin du Gange, nous aura donné un aperçu de ce qui nous attend dans les cinq prochaines semaines, le pays le plus tumultueux de notre voyage…
A Vârânasî, une des grandes villes saintes du nord de l’Inde, on peut déambuler le long du Gange sur les ghâts, les escaliers en pierre, sans craindre d’être bousculé par un véhicule pétaradant et klaxonnant. Le plus cher désir des hindous est de venir mourir ici pour être incinéré sur les berges du fleuve et, ainsi, atteindre la paix éternelle, le nirvana, et briser le cycle des réincarnations. C’est pour eux une libération.