… viva Donovan !
Le grand Salar d’Uyuni, c’est grand, c’est blanc, y’a rien a voir et pourtant tout le monde y va ! Donc nous aussi !
C’est vrai que c’est bizarre de se balader sur une mer de sel de la taille de la Corse avec pour tout horizon du blanc et encore du blanc !
Cette vaste étendue de sel située à 3658 m d’altitude est souvent balayée par les vents. Heureusement il n’y en avait pas le jour où nous y étions.
Les montagnes paraissent être très près mais elles sont à environ 70 kms.
Le volcan Tunupa (4727 m) que nous ne gravirons pas, domine le Salar.
L’épaisseur de la couche de sel est comprise entre 1 et 120 mètres !
Pas de risque de passer à travers !!!
On parait tout petit dans cette immensité blanche…
Sa formation remonte à 10 000 ans, quand l’étendue d’eau salée était une partie du Lago Minchin, un lac préhistorique géant. En s’asséchant, il laissa derrière lui deux petits lacs encore visibles, le lac Popoo (cher au cœur de Sergio) et le Uru Uru (pas de blague sur celui-là ?) et deux grands déserts de sel, le salar de Coipasa et le gigantesque salar d’Uyuni.
Le Salar est parsemé de quelques îles dont celle de Incahuasi sur laquelle poussent des cactus candélabres millénaires.
On a fait une chouette balade sur l’île qui nous a permit de voir le salar de haut.
Certains des plus vieux de ces cactus atteignent 12 m de haut.
Ici le sel est aussi considéré comme un matériau de construction. Des morceaux sont coupés en forme de brique et servent à construire quelques maisons et hôtels.
Le sel est très peu exploité (environ 25 000 tonnes par an alors que le salar représente une réserve de 64 milliards de tonnes !).
Comme nous l’avait signalé notre commentateur éclairé Philippe, il est possible que l’apparence du salar change car celui-ci attise la convoitise pour sa réserve importante de lithium (50% des ressources mondiales). Amis écolos, pensez-y à chaque fois que vous allumerez votre téléphone portable avec sa batterie au lithium !
Heureusement, modestement, les habitants continuent d’exploiter leurs petits tas et, si ça ne met pas vraiment de beurre dans les épinards, ça met du sel dans la soupe !
C’était notre dernière journée en Bolivie, le froid et la fièvre ayant eu raison de notre bonne volonté, nous avons abandonné l’idée de dormir en refuge (non chauffé et plein de courants d’air) par -15° dans le Sud Lipiez !
Nous avons donc filé par le train de nuit vers la nouvelle planète football, l’Argentine !
Allez, Topette !