Adios America del sur…

Eh oui on va quitter dès demain matin l’Amérique du Sud pour partir sur l’île la plus éloignée de toutes les terres : L’île de Pâques. Celle-ci est sous gouvernance du Chili, avec la même langue et la même monnaie mais elle est quand même historiquement très liée aux îles de l’Océanie. Bon on vous racontera tout ça quand nous y serons mais, pas d’inquiétude, on sera un peu coupés du monde jusqu’au 26 août car île isolée = internet très modéré ! On n’aura peut-être pas la possibilité de vous donner des nouvelles de là-bas mais ça va vous faire des vacances… et on vous retrouvera en direct de Tahiti (oui là ça fait mal…).

En attendant de monter dans l’avion, nous voici donc pour 2 jours à Santiago, la capitale du Chili, pas au bord de l’océan comme Valparaiso mais plutôt au milieu des montagnes enneigées.

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On vous emmène faire un petit tour dans la ville et on commence par la visite d’une seconde maison de Pablo Neruda : La Chascona. Il avait beaucoup d’activités cet homme là : poète, écrivain, diplomate (il a même été ambassadeur du Chili en France) et il aimait bien se construire de belles maisons assez originales et très sympas à visiter. Malheureusement on n’a pas le droit de photographier l’intérieur donc on ne vous montre qu’un aperçu …

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On continue notre chemin par un parc bien ensoleillé en ce 15 août…

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La ville de Santiago n’est pas colorée comme Valparaiso et les immenses immeubles remplacent les maisonnettes de la ville du bord de mer. On est tombé sur ce grand mur au dessin très appliqué… peut-être que Bastien pourra nous en dire plus sur l’auteur et la signification de l’œuvre ?

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Les bâtiments officiels comme le Palais de la Moneda (en haut à gauche sur la photo), palais présidentiel, ont été restaurés au fil des ans car ils avaient soufferts pendant la période sombre du coup d’état de Pinochet et durant les années de dictature qui suivirent.

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Et si la neige est encore présente sur les sommets, on sent que le printemps arrive ici (24° cet après-midi !) et la preuve en images…

printemps

Comme pour tout bon promeneur aimant se restaurer après une longue ballade, on a repris le métro jusqu’à notre chambrette pour boire un thé et déguster un… queque !

(Attention ! Photos trop magnifiques de la collection des photos idiotes de Georges !!!)

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Voilà donc notre périple de 3 mois (Eh oui, déjà !) en Amérique du Sud se termine ici, on a été très contents de découvrir tous ces pays magnifiques et on vous fera un petit bilan dans quelque temps (en direct des plages polynésiennes…). On espère que vous ne vous ennuyez pas en nous lisant, que vous aimez les photos prises par Georges, que vous allez devenir très forts en géographie et que vous avez encore envie de nous suivre en Océanie !

Pour arroser ça, le propriétaire de notre guest house vient de nous offrir un verre de vin chilien et une bière d’origine inconnue, nos premiers verres d’apéritif depuis notre départ !

Tchin !

Allez, Topette !

Dans la Vallée du Paradis !

Eh oui son nom est issu de l’espagnol “Valle paraiso” qui signifie “Vallée Paradis” et ses 300 000 habitants pour leur part la surnomme affectueusement “Volpo”.

Vous avez compris, après avoir traversé l’Amérique du Sud de l’ Atlantique au Pacifique nous voilà échoués dans la deuxième ville Chilienne, port mondialement connu dont le nom est synonyme d’aventure et de grand large, j’ai nommé Valparaiso.

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Après les immensités plates et semi désertiques de la Patagonie balayée par les vents, le passage de la frontière Argentino-Chilienne entouré de neige (3500 mètres d’altitude oblige), le charme de cette ville colorée aux quarante-cinq collines (ou cerros en espagnol) nous a tout de suite séduit.

collines

Du coup nous allons y passer 7 jours dans un petit appartement  confortable et coloré, rénové par des artistes locaux. Il est situé sur une colline forcément (à part le quartier du port, toutes les maisons sont dans les collines) et à l’abri des tsunamis d’après la pancarte plantée à cinquante mètres de la maison.

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Car ici la mer est toujours présente au bout d’une rue, ou plutôt en bas d’une rue, et on la voit d’un peu partout à chaque croisement. On peut d’ailleurs passer des heures assit sur un banc à regarder la valse du chargement/déchargement des containeurs sur le port en pleine activité.

mer

Ici leur truc c’est le graph et nombre de maisons en sont recouvertes. Mais ces graphs n’ont souvent pas réellement de message à passer, c’est plus du dessin voire, dans pas mal de cas, pour faire ressortir un hôtel ou un restaurant du reste des habitations. Ceci étant, ça colore gentiment le paysage et puis sans eux les maisons recouvertes de tôles ondulées ne ressembleraient qu’à de vulgaires hangars agricoles (un peu comme dans la campagne française en somme).

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Par contre, autant les maisons bleues accrochées à la colline c’est joli (Maxime sort de ce corps …), autant ça rend les visites fatigantes ! Pas bêtes, les locaux ont depuis longtemps mis en place un réseau de funiculaires (ascensores en espagnol) et un réel ascenseur pour gravir toutes ces collines. Mais forts de mollets d’acier acquis depuis le début de son périple, la team Topette ! fait tout à pied, même les escaliers interminables !

ascensor escaliers

Il y a aussi un vieux trolleybus qui permet de sillonner la ville mais uniquement sur le plat. Il appartient maintenant au patrimoine de la ville et est souvent utilisé pour la représenter.

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“Homme libre, toujours tu chérira la mer ” disait Baudelaire, et Pablo Neruda (célèbre poète chilien) était de ceux-ci même si, disait-il, il était un marin de terre préférant la contempler de sa maison de Valparaiso plutôt que de naviguer dessus. Cette maison assez étroite de cinq étages est devenue un très agréable musée d’où l’on a une vue sublime sur tout le port.

neruda

Comme tous les sud-américains apparemment, les chiliens aiment beaucoup les animaux. Les chiens, bien sûr, qu’on croise partout mais aussi les chats plus discrets mais bien présents dans cette ville, aux fenêtres ou en peinture sur les portes !

chats

Autrement nous avons l’impression d’être devenus millionnaires, le peso chilien ayant une valeur dérisoire (767,73 fois moins que l’€uro) nous payons facilement les choses des milliers de pesos alors qu’en réalité cela ne représente que quelques €uros. De plus la vie n’est pas très chère, nous avons mangé au restaurant pour 8000 pesos à deux (entrée, plat, dessert, boisson et plus faim !). Faites le calcul, de tête comme nous …….

maisons

Parfois les maisons sont carrément accrochées au-dessus du vide. Pourvu que les termites ne sévissent pas ! Et une terrasse bien placée pour prendre le café en regardant la ville s’agiter ….

café

Les chiliens sont très sympas et rendent facilement service. A notre arrivée à la gare routière en provenance d’Argentine, nous avons retiré de l’argent au distributeur puis nous avons pris le premier bus qui passait. Comme le billet était gros et que le chauffeur n’avait pas la monnaie, il nous a laissé voyager gratuitement. Nous avons demandé à un voyageur quand il fallait descendre et celui-ci nous a carrément emmené jusqu’à notre destination en discutant et en portant un de nos gros sacs. Comme il mangeait des cacahuètes qu’il venait d’acheter pour l’apèro, il nous en a offert un sachet, et il est partit en nous souhaitant un bon séjour. Ca commence très bien !

 Allez, Topette !

Elles sont là et elles sont grosses !

Contrairement à ce que pensent certains, il n’est évidemment pas possible dans cette région et dans une eau relativement froide de nager avec les baleines !

Comme on est dans une baie bien protégée des courants froids, les baleines franches australes viennent se reproduire dans une eau un peu plus chaude avant de repartir vers l’Antarctique où elles vont passer l’été.

Près de 1000 baleines passent dans la baie de Puerto Madryn et de la péninsule Valdès de juin à décembre et on peut en voir beaucoup en août. Comme on était justement de passage (surtout on était venus exprès pour elles !) on a pu en voir plein de la plage de Las Canteras. et on résume en un mot : Impressionnant !bal 1

On voit leurs 2 nageoires latérales et leur queue qui sortent de l’eau quand elles batifolent souvent par deux…

Elles sont énormes : de trente à cinquante tonnes pour une longueur pouvant atteindre les dix huit mètres avec une envergure de cinq mètres.

Les scientifiques pensent que la baleine franche australe est très portée sur l’activité sexuelle. Cette déduction vient du fait que ses deux testicules peuvent peser jusqu’à une tonne et qu’elle possède le plus grand pénis du règne animal (mais on n’a pas de photo…).

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Elles peuvent rester 6 à 8 minutes sous l’eau avant de ressortir souffler par leurs 2 évents (narines) des jets d’eau qui peuvent atteindre 4 mètres de haut !

Leur tête, qui représente un tiers de leur longueur totale, possède des callosités où viennent s’installer de petits crustacés parasites.

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Elles filtrent le plancton à travers leurs fanes.

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Elles plongent de temps en temps, il faut être attentif pour les prendre en photo à ce moment là…

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Une photo pour vous donner une idée de la courte distance qui nous séparait des baleines.

On avait réalisé plusieurs vidéos avec la caméra mais le grand angle de la GoPro donne l’impression que les animaux sont très loin et du coup on ne voit pas grand chose. Déception ! Mais heureusement Georges avait fait un petit film avec l’appareil photo et ça vous donnera une idée du spectacle !

Sur le chemin du retour on a vu quelques oiseaux qui ravissent toujours oiseauxle photographe…

 

… tout comme les couchers de soleil .

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Aujourd’hui nous sommes allés au “Musée océanographique de l’homme et de la mer” pour nous documenter et partager avec vous nos nouvelles connaissances.

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Il faudra réviser votre espagnol.

Et le squelette d’une baleine est aussi imposant…

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Le musée est situé à l’intérieur d’une très jolie bâtisse.

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Avec un escalier rigolo…

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C’est bientôt la fin de notre séjour en Patagonie, si vous voulez nous voir nous sommes là jusqu’à demain midi…

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Allez, Topette !

Adios Buenos Aires

Notre pause à Buenos Aires touche à sa fin. Nous avons passé deux semaines très agréables dans la capitale argentine, dans des appartements confortables, ce qui nous a changé des rotations d’hôtels tous les 2 ou 3 jours.

Nous ne pouvions pas partir sans faire une dernière balade dans quelques quartiers de cette ville que nous n’avions pas visités ou que nous voulions revoir.

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Le week-end est le moment de la féria du quartier Recoleta. Les portenos en profitent pour sortir et quand le ciel est clément, ils pique-niquent sur les pelouses (hummm les bons choripans !).

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Le ciel était bleu et nous en avons profité pour lever le nez pour voir qu’aucune des pendules n’était à l’heure (comme partout en Amérique du Sud d’ailleurs y compris dans les gares).

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C’est dans ce quartier qu’on a pu admirer la Floralis Generica de l’architecte argentin Eduardo Catalano. Avec ses cinq pétales métalliques géants, c´est la première sculpture en mouvement contrôlée par un système hydraulique et cellules photoélectriques qui lui permet de s’ouvrir tous les matins à 8h00 et de se fermer à la tombée du jour, à un horaire qui change selon la saison grâce à une horloge interne (le tout sous l’œil attentif de l’oiseau masqué !).

Pour les ferrailleurs intéressés : poids 18 tonnes, hauteur 20 mètres.

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Et puis comme on aime beaucoup le quartier, on est retourné à San Telmo pour vérifier si on avait bien tout vu !

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On a bien fait ! Entre deux magasins d’antiquités, on avait raté la Casa Minima (à droite), la maison la moins large de Buenos Aires (2,50 mètres de façade). Ca ne doit pas être facile à meubler un couloir pareil !

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Il y a aussi quelque patios de vieilles maisons coloniales reconverties en commerces qui nous avaient échappés.Telmo4

Et quelques portes ouvertes pourraient donner des idées de décoration….. si on était chez nous !

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Quand on parle décoration, les murs se souviennent que l’icône des rebelles du monde entier était un enfant du pays !

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Il y a aussi des décorations plus modernes (qui marchent fort d’ailleurs !) que nous ne pensons pas adopter pendant notre voyage ….. De toute façon les tatouages ne supportent pas bien le soleil qui est largement prévu dans la suite de notre périple !!!

Quoique certains modèles soient assez plaisants …

 

 

 

 

 

 

 

Toutes ces balades assoiffant le promeneur, il était temps de trouver un lieu propice où se désaltérer.

Tortoni

Le plus vieux café et le plus réputé (snob ?) de Buenos Aires, le café Tortoni, a fini par nous ouvrir ses portes après une attente d’une demi-heure pour un café réparateur.

Ce café a été fondé en 1858 par un français et organise tous les soirs des spectacles (dont du tango, bien évidement !) dans une petite salle dédiée.

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Et puis il fallait bien aussi que la Martinette repasse par une librairie pour se replonger dans des odeurs familières, et des bruits feutrés….. Celle-ci est très belle et bien achalandée contrairement à certaine librairie Angevine ! En plus, on peut boire un coup et manger un morceau, on se nourrit l’esprit et le corps (il y a même du Jack Daniel’s sur la carte, c’est donc un lieu hautement recommandable ….).

Mayo

Avant de partir, un dernier coup d’œil à la plaza de Mayo, haut lieu des luttes sociales et de manifestations argentines, notamment des “Mères de la place de Mai” dont les enfants ont disparus, assassinés pendant la dictature militaire entre 1976 et 1983 et qui y effectuent des rondes hebdomadaires depuis 1977.

Voilà la parenthèse Buenos Aires se referme et demain nous reprenons nos bonnes habitudes de voyageurs au long court : 20 heures de bus et on sera arrivés à Puerto Madryn (les curieux de géographie argentine peuvent chercher sur la carte, c’est l’entrée de la péninsule Valdès) où nous espérons voir des baleines. Et oui, il faut le savoir, c’est la saison des baleines en Patagonie !

Allez, Topette !

Palermo…

… quartier bobo de Buenos Aires avec ses magasins de créateurs, ses bistrots à la mode, ses studios de télévisions, ses parcs et jardins, ses murs décorés et aussi notre nouveau chez-nous pour une semaine.

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C’est le quartier chic de Buenos Aires qui ressemble sans doute le plus aux quartiers chics des grandes capitales européennes.

Il y a quand même une chose qui nous surprend (et déplait ) ici, ce sont les trottoirs sales et abîmés. Nous pensons que chacun est propriétaire de son bout de trottoir et l’entretient (ou pas !) comme il veut. Et une des particularité de l’Amérique du Sud c’est la multiplicité de chiens ! On ne sait pas vraiment à qui ils appartiennent mais ils sont nourris, couverts et entretenus par des argentins fous de ces bêtes. Evidemment le principal problème lié aux chiens sont les crottes !!! Et il y en a partout ! Il va falloir livrer un grand nombre de motos crottes à l’Argentine pour régler le problème !

En faisant bien attention où on met les pieds, on peut quand même aussi lever le nez pour visiter…

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Plutôt que de visiter les boutiques de vêtements classes, on préfère rester dans la rue pour nous baguenauder tranquillement…

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Il y a pas mal de couleurs ici aussi et surtout des graffitis, c’est une spécialité de la ville.

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Des murs rendus gais…

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Et on a visité avec plaisir des belles librairies – café – restaurant… concept typiquement  porteño (en espagnol, littéralement « les habitants du port » de Buenos Aires), qui permet au clients de prendre leur temps ! On en a vu une qui avait café au rez de chaussée, livres au premier et restaurant au second d étage !6

 

Mais c’est aussi une ville de contrastes avec parfois des véhicules d’un autre temps…

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Dont la célèbre R12, spécialité argentine sur un continent plutôt spécialisé dans la Coccinelle !

Nous sommes aussi allés prendre l’air au jardin botanique situé au sud du quartier…

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Quelques fleurs hivernales…

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Et des fruits pour les oiseaux.

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Nous profitons de la semaine pour préparer notre séjour en Polynésie où nous resterons 5 semaines à partir du 26 août et il n’est pas simple de faire coïncider les vols vers les différentes îles et les hébergements disponibles !

Heureusement qu’on a notre pied à terre ici qui nous permet de prendre notre temps pour caler tout ça !

Mais on ne va pas rester s’encroûter ici, les baleines nous attendent dimanche à Puerto Madryn !!!

Allez, Topette !

Tout en couleurs

Après celui de San Telmo, on vous emmène aujourd’hui faire un petit tour dans un autre quartier de Buenos Aires, celui de La Boca. Un quartier très coloré, très touristique mais aussi très pauvre.

La population, d’origine italienne principalement, a peint les maisons avec les mêmes pots de peinture utilisés pour les bateaux.

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La couleur sert de cache misère pour des maisons faites de planches et de tôles ondulées.

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Le quartier est un micro village d’artistes peintres ou sculpteurs, avec de nombreux commerces de souvenirs, bars et restaurants. Très agréable à visiter mais sans doute difficile à vivre aux alentours avec de nombreuses maisons et immeubles délabrés qui mériteraient des rénovations d’ampleur !

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Mais comme la musique adoucit tout, on peut aussi s’essayer à quelques pas de tango…

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Et rencontrer des célébrités… A vous de les reconnaître…

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Pour les fans de foot, il est bien connu que le quartier possède aussi le stade le plus célèbre d’Argentine, le club du grand petit Maradona, le stade jaune et bleu de La Bombonera !

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Une ballade bien agréable et qui nous donne envie de poursuivre notre découverte de la ville. Pour vous, nous préparons d’autres images (belles on espère) pour notre deuxième semaine dans la capitale argentine. A voir très bientôt… en attendant nous, demain, on déménage !

Allez, Topette !

Vacances à Buenos Aires

Après deux mois de dur voyage il est temps pour nous de prendre de petites vacances. Nous avons posé nos valises dans notre nouveau pied à terre de Buenos Aires. En effet nous avons loué 2 appartements pour les 15 jours qui viennent (non pas 1 chacun mais 1 par semaine !). Nous voici donc un peu chez nous dans la capitale argentine, que nous trouvons pleine de charme avec ses quartiers (ou barrios) bien typés.

Notre home sweet home est un studio de 35 m2 bien ensoleillé…

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Sympa la terrasse pour boire le café… et on retrouve le plaisir d’un repas tout simple préparé à la maison après 69 nuits dans 27 hôtels différents, 5 nuits dans les bus et une dans le train !

Nous avons profité de notre dimanche pour aller flâner dans le quartier San Telmo qui ce jour là est envahi par les brocanteurs autour de la place Dorego.

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De beaux objets nous font envie mais on a un problème de transport !

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Un marché complètement différent de ceux qu’on a pu voir dans les autres pays sud américains visités. Buenos Aires offre par moments une atmosphère parisienne…

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et de l’originalité !

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Mais la grande différence avec tout autre pays c’est le tango, omniprésent à tous les coins de rues.

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Superbe à regarder et à écouter mais nous n’aurons pas assez de temps pour nous inscrire dans un des nombreux cours. Dommage, ça nous démangeait !

Le midi, arrêt obligatoire à la petite parilla locale pour s’acheter un savoureux choripan.

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C’est juste une grosse saucisse dans du pain mais ça nous a bien requinqué !

Comme dans toute l’Amérique du Sud la musique est très présente. On a même vu un Carlos Gardel au coin d’une rue… on le croyait pourtant mort depuis 1935 !

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Le rock est partout et n’a pas d’âge ! la preuve…

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Des couleurs sous le soleil de l’hiver austral…

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… car si à Buenos Aires ce sont, tout le mois de juillet, les vacances d’hiver, nous étions quand même en tongs et Tee shirt pour arpenter les rues animées de San Telmo.

Une petite dernière pour tous les amateurs de bande dessinée, comme ils le savent, Bruxelles a Tintin et Buenos Aires a Mafalda…

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Pas d’inquiétude, contrairement à ce que laisse penser la photo, elle n’est jamais bien longtemps seule sur son banc !

Nous voici donc de nouveau en forme car le fait d’être redescendu au niveau de la mer nous a fait gagner de nombreux degrés depuis Uyuni ! Et on a beau dire, la haute montagne ça fatigue ! On espère que les photos de nos ballades dans la ville vous plairont autant qu’on a de plaisir à les prendre !

On souhaite de bonnes vacances à tous ceux qui y sont ou qui vont partir… Profitez en bien, ça passe trop vite !!!

Allez, Topette !

A la croisée des frontières

Arrivés en Argentine depuis une semaine, nous découvrons un pays bien différent des précédents. Nous avons changé d’altitude, la campagne est verte, les chevaux et les vaches peuplent la campagne, et le steak est gros et tendre !

Après avoir traversé la région de Jujuy avec ses montagnes étonnement colorées, nous sommes arrivés dans la ville de Salta, au nord-ouest de l’Argentine.

Salta

Notre principale surprise en arrivant en Argentine a été de découvrir qu’ici on ne parle pas le même espagnol qu’ailleurs ! Surtout l’accent est bien différent et nous qui commencions à être des pros de la langue, on s’est mis à ne plus comprendre grand chose ! Bon ça vient petit à petit quand les gens parlent plus lentement et, comme vous commencez à nous connaître, on se débrouille et les autres s’adaptent à notre baragouinage !

Nous avons poursuivi notre route jusqu’à la frontière Paraguayenne, à Posadas où nous avons assisté à la retransmission de la finale de la coupe du monde au milieu des afficionados argentins hyper motivés puis tout autant tristes d’avoir perdu !

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Une traversée de pont et de frontière plus loin, nous voici à Encarnacion, au Paraguay, ville de départ des visites aux missions jésuites. Ou plutôt à ce qu’il en reste…

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Ces ruines imposantes sont tout ce qu’il reste de “l’utopie jésuite” qui s’étendit à cheval sur les pays actuels du Paraguay, de l’Argentine du Brésil et de l’Uruguay.

C’était à la fois une entreprise de mission catholique et un véritable état théocratique gouvernés par les jésuites entre 1609 et 1763 avec l’appui de l’empire espagnol.

Dans une mission, les bâtiments principaux, comme l’église, le cimetière et l’école sont disposés d’un côté d’une large place, entourée de maisons sur les trois autres côtés. Au centre de celle-ci, se trouve une grande croix et une statue du saint patron de la mission. Les rues, les maisons, tout est ordonné selon des lignes géométriques précises. La position centrale de leur lieu d’habitation permettait aux pères jésuites d’avoir constamment un regard sur toute la vie de la réduction (ou mission).

Guidés par les Jésuites, les Indiens bénéficient de lois avancées. Des services publics libres sont instaurés pour les pauvres, ainsi que des écoles et hôpitaux. La peine de mort est abolie. Chaque village fournit aussi une demeure pour les veuves, un dispensaire, et plusieurs entrepôts.

La journée de travail est d’environ 6 heures, comparée à 12-14 heures en Europe à la même époque. Le temps libre est consacré à la musique, la danse, les concours de tir à l’arc et la prière. La société guaraní est la première au monde à être entièrement alphabétisée.

Le déclin de l’ordre des jésuites et les ennemis que leur puissance leur avait procuré signèrent la fin des missions et le retour des indiens guaranis dans la forêt.

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 Après cette parenthèse autant paraguayenne qu’intellectuelle, retour à Posadas puis nous poursuivons notre route jusqu’à Puerto Iguazu à 6 heures de bus.

Aux confins du Brésil, du Paraguay et de l’Argentine, les chutes d’Iguazu méritent à elles seules une visite… rafraîchissante !

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Situées en pleine forêt amazonienne, ces chutes (il y en a plus de 270 réparties sur 3km de long) font parties des plus impressionnantes au monde.

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On aperçoit au loin celles qui sont au Brésil. Les vautours veillent…

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De nombreux animaux peuplent le parc national et se laissent approcher très facilement… trop sans doute…

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Des coatis (qui ressemblent à un raton laveur mais avec un long museau ), des vautours et des oiseaux colorés et variés.

Et un magnifique papillon (on avoue : il y en avait d’autres mais ils ne voulaient pas se laisser photographier facilement !).

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Après cette visite très nature et humide, nous retournons vers la ville, cap au sud vers Buenos Aires !

Allez, Topette !

White is white…

… viva Donovan !

Le grand Salar d’Uyuni, c’est grand, c’est blanc, y’a rien a voir et pourtant tout le monde y va ! Donc nous aussi !

C’est vrai que c’est bizarre de se balader sur une mer de sel de la taille de la Corse avec pour tout horizon du blanc et encore du blanc !

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Cette vaste étendue de sel située à 3658 m d’altitude est souvent balayée par les vents. Heureusement il n’y en avait pas le jour où nous y étions.

Les montagnes paraissent être très près mais elles sont à environ 70 kms.

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Le volcan Tunupa (4727 m) que nous ne gravirons pas, domine le Salar.

 

L’épaisseur de la couche de sel est comprise entre 1 et 120 mètres !

Pas de risque de passer à travers !!!

P1010928On parait tout petit dans cette immensité blanche…

Sa formation remonte à 10 000 ans, quand l’étendue d’eau salée était une partie du Lago Minchin, un lac préhistorique géant. En s’asséchant, il laissa derrière lui deux petits lacs encore visibles, le lac Popoo (cher au cœur de Sergio) et le Uru Uru (pas de blague sur celui-là ?) et deux grands déserts de sel, le salar de Coipasa et le gigantesque salar d’Uyuni.

Le Salar est parsemé de quelques îles dont celle de Incahuasi sur laquelle poussent des cactus candélabres millénaires.

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On a fait une chouette balade sur l’île qui nous a permit de voir le salar de haut.

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Certains des plus vieux de ces cactus atteignent 12 m de haut.

Ici le sel est aussi considéré comme un matériau de construction. Des morceaux sont coupés en forme de brique et servent à construire quelques maisons et hôtels.

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Le sel est très peu exploité (environ 25 000 tonnes par an alors que le salar représente une réserve de 64 milliards de tonnes !).

Comme nous l’avait signalé notre commentateur éclairé Philippe, il est possible que l’apparence du salar change car celui-ci attise la convoitise pour sa réserve importante de lithium (50% des ressources mondiales). Amis écolos, pensez-y à chaque fois que vous allumerez votre téléphone portable avec sa batterie au lithium !

Heureusement, modestement, les habitants continuent d’exploiter leurs petits tas et, si ça ne met pas vraiment de beurre dans les épinards, ça met du sel dans la soupe !

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C’était notre dernière journée en Bolivie, le froid et la fièvre ayant eu raison de notre bonne volonté, nous avons abandonné l’idée de dormir en refuge (non chauffé et plein de courants d’air) par -15° dans le Sud Lipiez !

Nous avons donc filé par le train de nuit vers la nouvelle planète football, l’Argentine !

Allez, Topette !

Le dimanche, c’est marché à Tarabuco !

Aujourd’hui dimanche, direction Tarabuco à 65 kms au sud-est de Sucre, où nous finissons gentiment notre semaine de repos.

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Ils ont même pensé à nous souhaiter la bienvenue directement sur la montagne ! Ca semble bien parti, si ça se trouve ils ont prévu la fanfare.

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Comme sur tous les marchés d’Amérique du Sud, c’est une profusion de couleurs, dans les tissus à vendre comme dans les costumes portés.

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Les costumes se ressemblent mais les chapeaux sont totalement différents selon la communauté d’origine des porteuses de ces couvre-chefs.

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Certains sont même inspirés des casques des conquistadors espagnols, mais ils sont en cuir, ça chauffe moins que le métal !

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Et avec des pompons, comme sur celui de ce tisseur bolivien en action, c’est encore plus mignon !

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Le marché c’est l’occasion de se faire beau pour se rencontrer, discuter et plaisanter !

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Mais c’est surtout le lieu ou acheter les produits de première nécessité : pates, œufs, cigarettes, feuilles de coca (on est en Bolivie quand même !) ….

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Il y a aussi un “restaurant” mais j’avoue que là on a passé notre tour ! Et comme rien ne se perd, il est possible de s’acheter des sandales faîtes avec des pneus de récupération (demander des pneus pluie pour la saison du même nom !).

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Un peu de “street food” (comme ils disent dans les milieux branchés) pour ce bolivien….

Et pour finir quelques instantanés :

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Voilà, c’était dimanche de marché à Tarabuco (sans fanfare, quelle déception !), nous on file sur Uyuni et son Salar.

Allez, Topette !