Canal Historique

Le bus pour David passe juste devant notre hébergement de Boquete. Du coup, à 7h45 on lui fait signe et il s’arrête obligeamment pour nous permettre de monter. A 8h45 on est au terminal de bus de David où on apprend que le prochain bus pour Panama City est complet. Pas grave, on n’a rien d’autre de prévu aujourd’hui, on prend le suivant qui, de 10h00 à 18h30, nous transporte jusqu’au terminal Albrook de Panama City, considéré comme le plus moderne d’Amérique centrale.

Panama city étant judicieusement couvert par Uber, c’est grâce à ce moyen antisocial (tu perds ton sang-froid…) que nous rejoignons notre hébergement catégorie très bonne pioche (au tiers du premier prix proposé par un taxi, et à la moitié de son meilleur prix).

Panama City est la capitale de la République de Panama. Sa skyline lui donne une apparence de ville ultra-moderne avec ses gratte-ciel posés au bord de l’océan Pacifique.

On peut y voir la F&F Tower, plus communément appelée “El tornillo” (le tire-bouchon ?), de 243 mètres de hauteur.

Mais cette ville qui regroupe 1 million d’habitants (2 millions dans son agglomération) d’un pays qui en compte seulement 4 millions, possède aussi un quartier ancien, finement appelé “casco viejo”. Et là on retrouve de nombreux styles architecturaux, des bâtiments coloniaux espagnols aux maisons de ville françaises et antillaises construites lors de la construction du canal de Panama.

Même les affiches publicitaires sur les murs ont un petit côté suranné (ça fait “réclame” de notre jeunesse). En tout cas, on adore.

Nous avons fait une pause devant les ruines de l’église et couvent la “Compañía de Jesús” (datant de 1641) qui, comme son nom l’indique, était gérés par l’ordre des jésuites, avant de devenir la première Université de la République du Panama “La Real y Pontificia Universidad de San Javier” en 1740. En 1767, l’ordre a été expulsé de toutes les terres espagnoles, en 1781 l’ensemble brûle et en 1882 il est endommagé lors d’un tremblement de terre (ils ne sont pas chanceux ces jésuites…).

Le Musée du canal interocéanique (Museo del Canal Interoceánico de Panamá) est logé dans une belle bâtisse construite en 1874 par un français (Georges Loew) qui apportait plusieurs nouveautés à Panama, comme le toit en mansarde et l’éclairage au gaz. Il y installa le Grand Hôtel puis, en 1881, le bâtiment fut acheté par le comte Ferdinand de Lesseps pour y installer les bureaux de la Compagnie universelle du canal interocéanique. Entre 1910 et le début des années 1990, le bâtiment a été utilisé à des fins multiples, comme la poste.

Le musée actuel a ouvert ses portes en 1997. La visite au fil des salles raconte l’histoire de la route interocéanique à travers l’isthme et de la construction ultérieure du canal de Panama. Il présente également l’évolution des activités du canal et le passage de celui-ci aux mains panaméennes le 31 décembre 1999, en vertu du respect des traités Torrijos-Carter entrés en vigueur le 1er octobre 1979. Il rappelle aussi la vie au sein de la “Canal Zone”, cette bande de terre de 8 kms de chaque côté de la ligne médiane du canal qui existait de 1903 à 1979 et était propriété des Etats-Unis.

C’est très intéressant et très bien fait, mais pas trop photogénique (pas facile de photographier des écrans) alors on vous met ce qu’on a, la lanterne du phare de Panama exposée dans l’entrée, deux objets précolombiens et l’insigne de la société de chemin de fer (on voulait faire Panama-Colon en train mais depuis la pandémie ils ne font plus le trafic voyageurs).

Le musé se trouve sur la Plaza de la Independencia, au côté de la mairie et de la Cathédrale-basilique Sainte-Marie de Panama City (consacrée en 1796) dont les deux tours étaient autrefois peintes en rouge et ont longtemps été considérées comme les plus hautes d’Amérique latine.

On a poussé jusqu’au bord de l’océan pour prendre un peu d’air (faut dire qu’on tourne toujours autour d’un bon 30°) et ça nous a amené jusqu’à la Plaza de Francia, dédiée à la mémoire des quelque 22 000 ouvriers venus de France, de Martinique et de Guadeloupe, décédés en tentant de construire le canal.

De là on a une belle vue sur le Casco Viejo et sur un congrès de pélicans. On a même vu un lot de papayes en attente de murissement dans leur papayer (Papayer, Papayer, Papayer, Papayer lélé… Ok j’arrête).

Les costumes des femmes qu’on a croisées étant différents de tous ceux qu’on avait déjà vus, on s’est renseigné et ce sont les costumes traditionnels des femmes Kunas (originaires des îles San Blas).

On en a vu qui vendaient des Molas (sorte de patchwork en tissu) dans un petit marché artisanal à l’ombre des bougainvilliers en fleur.

Du coup on est allé en savoir plus en visitant le musée de la mola (Mola Museum ou MUMO pour faire genre) qui est un espace conçu pour exposer l’importance de la mola dans la culture indigène Kuna et panaméenne. On peut y découvrir sa fabrication, le sens de ses créations, son évolution et surtout admirer cet art.

L’art de la mola tient ses origines des peintures faites sur le corps des femmes avant d’être déplacées sur les tissus pour en faire des vêtements. Les Molas sont ajoutés sur les blouses ou chemisiers et font partie de leur costume quotidien comme le fichu sur la tête, leur jupe noire à motifs et couleur tropicale et les bracelets de perles aux bras et aux jambes.

Pour la partie technique, sachez qu’on peut appeler ça “appliqué inversé”. On superpose plusieurs tissus unis puis on coupe et rentre les bordures qui feront apparaitre le tissu du dessous.

Bon les photos au-dessus résument la façon de procéder mais il faut reconnaître que photographier à travers une vitre c’est pas l’idéal (par contre les explications sont bilingues c’est chouette, non ?).

Pas simple à comprendre sans démonstration, je pourrais vous l’expliquer en rentrant (Martine, pas Georges !).

Les dessins géométriques représentent le monde et les forces de la nature dont beaucoup d’animaux.

C’est un travail d’aiguille à la main qui demande des heures de couture et d’être très méticuleux ! C’est magnifique et le musée, malgré sa petite taille, est passionnant !

Ces deux statuettes représentent bien les indiens Kunas. L’amulette de protection est sculptée très finement dans un morceau de bois.

Nous ressortons enchantés de notre visite et continuons notre balade au milieu des belles maisons de ce quartier en cours de rénovation (par contre, pas sûr que cela n’aille pas sans une importante gentrification ou/et transformation en quartier uniquement touristique).

Nos pas nous ont conduit jusqu’au “Parque De Santa Ana”, une place qui au XIXe siècle était utilisée pour les corridas et comme marché. En 1890, elle a été transformée en parc avec des arbres, des allées et des bancs.

Non loin de là se trouve le fameux café Coca-Cola (ouvert en 1875) qui est le café le plus ancien de la ville de Panama et est même considéré comme un site du patrimoine mondial par l’UNESCO. C’est le seul café au monde à porter le nom de Coca-Cola et des célébrités telles que Pablo Neruda, Juan Domingo Perón et sa femme Evita Perón, Ernesto Che Guevara et Fidel Castro l’ont fréquenté.

Il va devenir urgent de renouveler la clientèle, mais ça vaut bien un grand coup de chapeau (un panama bien sûr).

Après une bonne nuit de sommeil, nous quittons comme prévu Panama City par le bateau de 11h00 qui nous débarque à 11h30 sur l’île de Taboga, située dans le golfe de Panama, à environ 20 km de la ville de Panama (ils ont un gros manque d’imagination pour les noms ici).

D’origine volcanique Taboga dispose néanmoins de plages de sable blanc. L’île fait 8 km sur 2,2 km et est peuplée d’environ 1200 habitants. Appréciée des locaux le week-end, elle retrouve son calme en semaine (du coup on y arrive un lundi, malins que nous sommes).

Après une courte marche à pied nous arrivons à notre hébergement, catégorie bonne pioche et catégorie super vue. On voit l’océan pacifique avec les bateaux en attente de passer le canal depuis nos deux hamacs.

Sur le côté on voit le village. Comme on ne refuse rien à nos lecteurs les plus fidèles, nous nous sommes levés dès potron-minet pour répondre à une demande de l’un d’entre eux qui nous réclamait un lever de soleil (nous lui porterons la facture dès notre retour).

Sur le fil électrique fort disgracieux (mais très utile) qui passe devant notre terrasse, un Tyran Mélancolique a pris la pose (je sais on en a déjà mis, mais j’adore le nom).

Taboga est surnommée “Isla de las Flores”, en raison de sa végétation tropicale exubérante, en fleurs presque toute l’année.

Bon, on ne va pas se mentir, avec une vue pareille, un bon 30° en permanence et une piscine rien que pour nous (on avait oublié de vous le dire ?), on n’a pas fait grand-chose pendant 2 jours (on a mis le blog à jour quand même…).

Taboga a régulièrement été la cible des pirates de toutes les mers qui prennent l’île pour base arrière de ravitaillement comme de repos. En 1887, le peintre Paul Gauguin, en mal d’inspiration dans la grisaille parisienne, abandonne sa femme et ses 5 enfants pour se poser sous le soleil des Caraïbes. Il travaille deux semaines sur le chantier du Canal de Panama, puis refuse ce travail de forçat et s’enfuit sur l’île de Taboga. Incapable de toucher un pinceau pendant 3 mois, il décide de repartir vers la Martinique, puis rentre en France.

Les bonnes choses ayant malheureusement une fin, il est temps pour nous de reprendre le bateau du retour. Coup de chance sur le ponton en attendant l’embarquement nous voyons un Bihoreau violacé en train de déguster son met préféré, le crabe.

Le bateau arrive, on fait une dernière photo de cette charmante île de Taboga où nous avons passé deux jours vraiment très agréables (c’est toujours sympa de buller dans un hamac).

Après 30 minutes de trajet nous sommes de retour à Panama City où nous rejoignons notre nouvel hébergement, catégorie extra super bonne pioche, en Uber.

Le lendemain nous nous levons de bonne heure pour être à 8h00 aux écluses de Miraflores, l’entrée du Canal de Panama côté océan Pacifique. En effet les bateaux empruntent le canal dans le sens Pacifique-Atlantique le matin puis dans l’autre sens l’après-midi. Près de 15 000 navires l’empruntent chaque année (en moyenne 40 par jour). Il leur faut aux environs de 10 heures pour traverser et franchir les 77 km (mais ça leur évite un détour de 21 jours avec le passage par le cap Horn).

La construction du canal, c’est un chantier pharaonique commencé par le français Ferdinand de Lesseps en 1880 et terminé par les Etats-Unis le 15 août 1914. L’erreur du français fut de s’obstiner à vouloir faire la même chose qu’il avait réalisée à Suez : un canal à niveau (au niveau de la mer, donc sans écluse) alors que le terrain montagneux du milieu de l’isthme le rendait impossible avec les moyens de l’époque. On ajoute par là-dessus les épidémies de fièvre jaune et de malaria transmises par les moustiques qui pullulent, la corruption de responsables politiques et on obtient la faillite du projet, considéré comme le plus grand scandale financier du XXe siècle en France (record à battre ?).

Les Etats-Unis entrent alors en jeu. Ils soutiennent le mouvement pour l’indépendance du Panama (qui appartient à l’époque à la Colombie), déclarée en 1903, et obtiennent la concession à perpétuité sur la “zone canal”, 8 kms de chaque côté de la ligne médiane du canal, coupant le pays en deux. Ils reprennent le projet, démoustiquent et mettent au point les vaccins contre la fièvre jaune et la malaria. Surtout ils changent le projet en canal à écluses avec alimentation par un lac artificiel afin d’élever et d’abaisser les navires, ce qui règle le problème du creusement de la montagne. En 1977, après un large mouvement de contestation, Omar Torrijos et Jimmy Carter signent un accord de rétrocession du Canal de Panama. Une souveraineté qui sera effective seulement 22 ans plus tard, en 1999.

Le lac Gatún fournit en eau les écluses qui se remplissent par gravitation. Chaque chambre (zone entre deux portes d’une écluse) nécessite 101 000 m3 d’eau pour son remplissage. Chaque éclusage génère donc une perte en eau douce qui se déverse dans l’Océan. Les navires sont tractés et maintenus au centre du bassin par de petites locomotives appelées “mules” qui roulent sur des rails disposés sur les murs des écluses (5 tonnes la mule quand même).

Le canal initial pouvait accueillir des navires classés comme “Panamax” de 32 m de largeur maximum, 295 m de longueur pour une capacité de charge à 4 500 conteneurs. Depuis 2016 après agrandissement (9 ans de travaux) il peut accueillir des “Post-Panamax” ou “Over-Panamax” de 49 m de largeur, 366 m de longueur pour une capacité de charge à 14 000 conteneurs (ça peut en faire des cochonneries chinoises sur un seul bateau !).

Nous sommes arrivés juste au moment où un gros bateau se présentait à l’entrée des écluses de Miraflores. Le spectacle est impressionnant de précision, les bords du navire étant extrêmement proches des murs de l’écluse (attention à ne pas rayer la peinture).

Au loin, sur une autre écluse on a vu passer le SCO. Pas encore complètement coulé visiblement…

Pour finir deux photos de photos, la première traversée du canal le 15 août 1914 et une vue aérienne des écluses de Miraflores.

Après cette super visite (qui était un des buts de ce voyage) nous rentrons dans notre hébergement avec Uber. Ce logement se situe dans le quartier Diablo, dans l’ancienne “zone canal”. C’est une maison en bois quadri-familiale typique de la zone, construite vers 1940, possédant deux appartements par étage. Tous les résidents louaient leur maison à la Compagnie du canal de Panama. Il fallait y travailler pour pouvoir habiter à Diablo ou alors être militaire américain. Ce quartier très vert, car placé en pleine nature au bord de l’eau, n’avait pas de lignes téléphoniques ou de lignes électriques visibles, car elles étaient toutes enterrées.

Ce quartier chargé d’histoire est super calme et agréable, le logement est vaste et très bien équipé. Pour un peu on l’achèterait ! Les nombreuses fenêtres s’ouvrent vers l’extérieur avec une petite manivelle et la laverie est sous les logements où on peut garer des voitures (mais pas de camping-car, donc on n’achète plus…).

Et comme on est au milieu de la nature, forcément il y a aussi des animaux. Un couple d’Agoutis Ponctués habite dans un bosquet de grands bambous. On les voit tous les jours.

Et puis sur les arbres environnants, il y a aussi quelques oiseaux comme ce Tangara à dos rouge et ce Tangara évêque. Il y en a aussi qui passent à pied, tranquille comme cet Urubu noir et plus stressé comme ce Fournier roux.

Le lendemain nous prenons le bus à impérial promène-touristes (ce que nous sommes) pour avoir une vue d’ensemble de Panama City sans avoir à se fatiguer. Et on a vu des choses surprenantes, comme ce crocodile et ce paresseux !

Surprenant, non ? On a aussi vu plus classiquement la skyline de Panama City, le Casco viejo, les containers du port, une locomotive du Panama Canal Railway et le Biomuseo, musée axé sur l’histoire naturelle du Panama, conçu par le célèbre architecte Frank Gehry.

En plus le bus avait un toit en toile pour nous protéger du soleil (bon ça nous fait un teint un joliment orangé). On n’est pas bien là, tintin ?

Sur notre lancée, on fait un petit tour à Mi Pueblito, petit musée qui montre ce qu’étaient les maisons afro-caribéennes et indigènes il y a 70 ans ou plus. On voit l’extérieur et l’intérieur meublé, une église catholique et un temple anglican ainsi que des maisons antillaises.

Il y avait aussi un petit musée de la “Pollera”, vêtement traditionnel de la région de Las Tablas où nous devions initialement passer, avant de revoir nos plans. Heureusement, si tu ne vas pas à la Pollera, la Pollera viendra à toi !

Pour finir le Panama, pays que nous avons réellement beaucoup aimé, une dernière photo d’oiseau, il s’agit cette fois d’un superbe Caracara à tête jaune.

Notre prochaine étape est la Colombie mais aucune route ne relie le Panama et la Colombie. L’alternative en bateau est soit très onéreuse (comme le tour des îles San Blas en voilier pendant 5 jours) soit déconseillée par les autorités.

Nous avons donc choisi de rejoindre la Colombie par la voie des airs et nous prenons l’avion cet après-midi pour Cartagena de Indias.

Allez, Topette !

6 réflexions sur « Canal Historique »

  1. Coucou les amis vous me faites toujours rêver. Hélas on ne pourra pas vous rejoindre mais ça fait du bien.de vous lire. J’ai hâte de lire la Colombie pays que j’ai adoré. Si vous voulez une pose de rêve prenez une chambre sur Isla Bella… mais c’est pas donné !

    Gros bisous

    1. Salut Fab,
      Dommage que vous ne puissiez pas nous rejoindre, c’était une tradition bien agréable !
      Tout le monde nous a vanté la Colombie, on espère donc que ça va nous plaire.
      Nous n’avons pas prévu d’aller dans les îles, mais à part ça notre tour va beaucoup ressembler au votre.
      On espère que de votre côté tout va bien, et on essaiera de se voir dès notre retour.
      Bises à vous deux,
      La team Topette !

  2. Merci encore pour ce récit et les belles photos. Le SCO est vraiment partout… mais vraisemblablement loin des buts !
    Je comprends bien la pause de 2 jours. Tout était au RV pour farnienter.
    On poursuit notre séjour au Chili. A bientôt.

    1. Salut Céline,
      On espère que vous passez un excellent séjour au Chili et que l’île de Paques vous a autant enchantée que nous !
      Nous sommes maintenant en Colombie, notre dernier pays du voyage.
      A bientôt à Angers (et allez SCO quand même…),
      Bises à vous deux,
      La team Topette !

  3. Dommage, à quelques jours près, on aurait “farnienter” ensemble. Bon j’espère que nous trouverons le Panama aussi ensoleillé que vous et qu’il nous enchantera autant.
    Nous essaireons de suivre vos conseils, nous allons à Bocas, Anton, Gatun et les San Blas, et peut être ramènerons-nous des Molas tout fait ( ça évitera à Véro des heures de “coutures inversé”).
    Profitez bien de Carthagène, une des villes que j’ai préféré en Colombie et faites si vous pouvez l’archipel du rosaire, un petit paradis…encore.

    1. Salut JK,
      On vous souhaite le même temps que nous, vu qu’il a toujours fait beau !
      C’est vrai que le Panama nous a beaucoup plus, c’est un petit pays mais très varié et les gens sont très sympas.
      Nous n’avons pas prévu d’aller sur des îles Colombiennes (on a déjà fait plusieurs îles dans le voyage). Nous sommes maintenant à Carthagène, ville superbe mais bien envahie par les croisiéristes (quand un bateau fait un lâché de touristes, ça se voit bien dans les rues !).
      Bonnes vacances à vous deux, on se fera avec plaisir un debrief au retour !
      Bises,
      La team Topette !

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