Dans l’idée le trajet Barichara – Villa de Leyva c’était 180 km et 4h15 avec un seul changement. En vrai c’est départ du bus de Barichara à 8h30, arrivée à San Gil à 9h30, changement de bus, départ 10h00 arrivée à Tunja 14h45, là le chauffeur nous dit de marcher jusqu’au rond-point puis de tourner à droite et qu’aux alentours du rond-point suivant on va trouver le bus qui va à Villa de Leyva. On a demandé à droite et à gauche et on a trouvé le bus qui nous a emmené jusqu’à destination. Arrivée Villa de Leyva à 16h00, finalement on a mis 7h30 !
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Bon, on est en retard sur la mise à jour du blog, mais ce n’est pas pour ça que vous allez y couper à cet air entêtant qui trahi votre âge, camarades ayant bien connu les années 80 ! (Pour les plus jeunes, cet air a été popularisé en 1982 par la publicité Nescafé, juste un an avant que l’âge de la retraite passe de 65 à 60 ans…).
Parce que oui, après un vol sans histoire d’environ 1 heure de Panama City à Carthagène des Indes, nous sommes à pied d’œuvre pour visiter le huitième et dernier pays de notre voyage, la Colombie.
Avant d’attaquer, on vous met une photo bonus du pays qu’on quitte : le survol des écluses de Miraflores sur le canal de Panama.
Canal Historique
Le bus pour David passe juste devant notre hébergement de Boquete. Du coup, à 7h45 on lui fait signe et il s’arrête obligeamment pour nous permettre de monter. A 8h45 on est au terminal de bus de David où on apprend que le prochain bus pour Panama City est complet. Pas grave, on n’a rien d’autre de prévu aujourd’hui, on prend le suivant qui, de 10h00 à 18h30, nous transporte jusqu’au terminal Albrook de Panama City, considéré comme le plus moderne d’Amérique centrale.
Panama city étant judicieusement couvert par Uber, c’est grâce à ce moyen antisocial (tu perds ton sang-froid…) que nous rejoignons notre hébergement catégorie très bonne pioche (au tiers du premier prix proposé par un taxi, et à la moitié de son meilleur prix).
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(♪♫ Panamanama, Panamanama…♪♫)
Pour me faire pardonner ce nouveau Jean-Michel Apeuprès musical, je vous sors des oubliettes un morceau d’anthologie québécois dont vous me direz des nouvelles :
C’est beau comme du Roch Voisine, non ?
Tout ça pour vous dire qu’on est bien arrivé au Panama (mais toujours sur trois pattes). Pensant limiter les changements de véhicules (toujours compliqués avec un genou en vrac), on avait choisit la solution du shuttle plutôt que le bus. Pas sûr qu’on y ait gagné. A 7h30 un taxi nous prend à notre hébergement de Cahuita et nous dépose à Puerto Viejo de Talamanca où nous attendons que le chauffeur de la camionnette ait fini son petit déjeuner, pour nous emmener à Sixaola (la frontière) où, curieusement, nos valises étaient arrivées avec notre taxi de départ ? Après le tampon de sortie du Costa Rica (on avait préalablement payé la taxe de sortie, 9 Usd par personne), la frontière étant un fleuve, on l’a traversée à pied (judicieusement, il y avait un pont). Un coup de tampon pour l’entrée au Panama, puis nous sommes montés dans une autre camionnette qui nous à déposés à Almirante où une lancha (bon moteur de 300 cv…) nous débarque à Bocas del Toro sur l’Isla Colón. Nous rejoignons l’hébergement à pied, le village n’est pas très grand, et nous arrivons à 13h30 après 5h00 de trajet (pour ceux qui suivent et qui savent compter, il y a 1hoo de décalage horaire entre le Costa Rica et le Panama).
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Les Costariciens (surnommés les Ticos) emploient cette expression pour dire bonjour, pour dire au revoir, pour dire que tout est formidable, pour dire que tout est cool… A force, l’expression ne veut plus dire grand chose mais se retrouve imprimée pratiquement sur tous les objets et vêtements des boutiques de souvenirs. Bienvenue au Costa Rica !
Nicaragua Part.3 : Masaya, Ometepe et San Juan del Sur.
On vous avait promis volcan, bateau, îles et road trip improbable, et bien comme on tient toujours nos promesses vous allez avoir tout ça ! (yo, c’est pas un blog de bouffon ici).
Mais d’abord on fait un petit tour à environ 30 km de Granada pour se rendre au mirador de Catarina (c’est le nom du village) d’où on a une très belle vue sur la laguna de Apoyo.
Nicaragua Part.2 : Granada.
Le trajet León-Granada s’est déroulé sans encombre. Départ 9h00, collectivo jusqu’à Managua puis minibus, arrivée à notre hébergement à 12h30 après une petite marche (celui-ci est à mettre dans la catégorie bonne pioche, malgré l’absence d’eau chaude là encore).
Granada (officiellement Santiago de Granada) est surnommée “La Gran Sultana”, en raison de ses bâtiments de style andalou mauresque, en opposition à León plutôt castillane.
Nicaragua Part.1 : Ocotal et León.
On avait (non sans mal) réuni quelques informations sur le passage de frontière Honduras/Nicaragua. Notre logeuse à Tegucigalpa nous avait dit qu’un bus partait à 5h30 et allait directement jusqu’à la frontière de Las Manos (passage réputé le plus cool). De plus sa fille, chauffeur Uber, pouvait nous y emmener (sans passer par l’appli ?). Par contre on découvre la veille du départ qu’il faut remplir un formulaire à renvoyer par mail sept jours avant (donc pas possible) ou en ligne avec réponse le lendemain. Le formulaire s’avère impossible à finaliser car il demande l’identité et l’adresse de la personne nous invitant au Nicaragua (tu parles qu’on est invité). Bon on se dit qu’on verra ça sur place, mais que par contre il vaudrait mieux qu’on trouve des dollars (on envisageait peut-être 3Usd pour sortir du Honduras et entre 10 et 13 Usd pour entrer au Nicaragua). Bien sûr tous les ATM du coin ne délivraient que des Lempiras (bien qu’on puisse choisir de retirer en Lempiras ou en Dollars Us). Ayant appris que quelques changeurs guettaient le chaland du côté de l’ex Hotel Plaza, nous y sommes allés changer une cinquantaine de dollars pour assurer le coup (parce qu’on s’est dit que déjà qu’on avait pas le formulaire, alors si on avait pas les sous on risquait quand même d’avoir des soucis !). La transaction s’est bien passée, l’un des deux changeurs s’inquiétant de savoir si la France avait une frontière commune avec l’Ukraine ou la Russie (on l’a rassuré ?).
Honduras, où tu voudras, quand tu voudras…
Et l’on s’aimera encore, lorsque l’amour sera mort
Joe Dassin
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l’été indien
Bon c’est vrai on est sur du Jean-Michel Apeuprès. Mais que voulez-vous le Honduras personne ne connait et pratiquement personne n’y va. Il faut dire que le gouvernement français, via son fil “Ariane” de conseils aux voyageurs (on s’inscrit avant chaque grand voyage en espérant que grâce à ça ils nous enverront les hélicos si ça tourne vinaigre) ne fait pas dans la dentelle niveau contre-publicité. Voilà ce qu’on a reçu 5 jours avant d’y aller :
Continuer la lecture de « Honduras, où tu voudras, quand tu voudras… »Ariane – Honduras – État d’exception (09/01/2023)
L’état d’exception, entré en vigueur le 6 décembre 2022, a été prolongé jusqu’au 20 février 2023 à 18h00 dans plus de 160 quartiers de Tegucigalpa et de San Pedro Sula ainsi que dans 73 municipalités à travers le pays, où les maras (bandes criminelles violentes se livrant notamment à l’extorsion) sont particulièrement actives.
ne-pas-repondre.fil-d-ariane@diplomatie.gouv.fr
Certaines garanties constitutionnelles y sont provisoirement suspendues.
Dans ce contexte, il est recommandé d’observer la plus grande prudence et de respecter les consignes des autorités locales.
Atitlán, Pana, Chichi et les autres.
Départ 8h00 d’Antigua, arrivée à 11h à Panajachel (Pana pour les intimes) sur les rives du lac Atitlán. Le logement n’est pas loin et on peut s’y rendre à pied. On aime ça quand tout se déroule comme prévu.
Situé à 1597 mètres d’altitude (c’est bien car c’est plus frais le soir et en plus il n’y a pas moustiques, ces sales bestioles préférant rester sous 1500 mètres) Panajachel se situe sur la rive nord du lac Atitlán. Ce lac de 130,1 km², d’origine volcanique, est le plus profond d’Amérique centrale (environ 350 mètres au maximum). Il est bordé au sud par trois grands volcans, le San Pedro, le Tolimán et Atitlán.