Je reviendrai à Montréal…

Dans un grand Boeing bleu de mer… mais pas pour voir l’hiver !

De Baltimore un avion (en retard d’une bonne heure) nous dépose à Charlotte (Caroline du nord) où grâce à une course à travers tout l’aéroport (trèèès looong l’aéroport) nous arrivons à temps pour prendre l’avion vers Montréal (grâce à une interruption de l’embarquement pour cause d’orage). Là un Uber nous dépose à notre appart-hôtel à 2 heures du matin. Dodo !

Ca faisait déjà un moment qu’on souhaitait humer l’air de la Belle Province, afin de voir si on ne pourrait pas y envisager un de ces séjours au long court qui ont notre préférence. On a donc profité de l’occasion d’être sur le continent américain pour passer 4 jours de test à Montréal (séjour court, donc article court aussi bien sûr).

Pas de chance pour nous, on est tombé une semaine de grève de la STM (Société de transport de Montréal), ce qui ne nous a pas simplifié nos déplacements (quelles plaies ces syndicalistes !). Du coup on a cantonné nos visites à un rayon facilement accessible à pied autour de notre logement. Celui-ci étant situé le long de l’avenue du Mont Royal, rendue pietonne pour la période estivale, nous offrait quand même pas mal de possibilités de découvertes. Et puis on peut se ravitailer à l’épicerie du coin qu’on appelle ici un dépanneur.

On a poussé jusqu’au “Château De Ramezay”, maison bourgeoise ainsi nommée du nom de celui qui le fit construire, Claude de Ramezay, en 1705 lorsqu’il fut nommé à la fonction de gouverneur de Montréal.

A l’intérieur on peut visiter un musée retraçant l’histoire de la maison et de la colonisation du Québec. On a repéré une belle voiture de la marque “De Dion Bouton”, et une espèce de cage cylindrique où on plaçait un chien qui en marchant faisait tourner une broche sur laquelle cuisait un porcelet (et tout ça faisait un bon méchoui).

On a aussi fait un tour au célèbre marché Jean Talon (aucun rapport avec Achille) situé au centre de la Petite Italie de Montréal. Il est annoncé comme le plus important marché à aire ouverte en Amérique du Nord. Depuis les années 2000 une grande partie du marché est couverte.

On vient y faire des courses mais aussi manger ou tout simplement boire un coup dans un des nombreux cafés qui le bordent.

Ce qu’on préfère dans une ville c’est flâner le nez au vent en regardant les maisons et comment vivent les habitants. Alors c’est ce qu’on a fait et on a trouvé ça très plaisant.

Les maisons colorées comme on aime, avec de la verdure comme on aime aussi, avec des escaliers comme on aime voir, mais du coup on n’en achètera pas (on veut un plain-pied je vous rappelle).

Mais pourquoi ces escaliers extérieurs dans une ville au climat rude (neige l’hiver, pluie au printemps…) vous demandez-vous ? Et bien, au XIXe siècle, la ville de Montréal adopte une loi rendant obligatoire un espace vert devant chaque bâtiment, réduisant d’autant l’espace dédié au logement. Pour se débarrasser des escaliers qui prennent de la place on les installe alors en façade.

Mais il n’y a pas que des maisons à voir. On a vu une belle sculpture appelée “Les Chuchoteuses” (bronze de Rose-Aimée Bélanger), une sculpture très laide appelée “Cybertruck” (erreur marketing d’Elon Musk), La colonne Nelson qui est l’un des plus anciens monuments historiques du Québec (1809) et un panneau de signalisation complexe mais qui montre que le Québec est très attaché à la langue française.

Sur toutes plaques d’immatriculation du Québec on peut voir la devise de la province “Je me souviens” (on pourrait faire ça en France “Liberté Egalité Fraternité, ça a plus d’allure que Norauto, non ?). Je suis extrèment satisfait d’avoir réussi le combo voiture de police-camion de pompier, et puis une photo d’une borne d’incendie qui sont toutes équipées de cette grande tige (peut-être pour les trouver dans la neige ?).

Montréal a aussi des immeubles (c’est le prix à payer pour être une ville moderne) et ça donne parfois un contraste surprenant avec un vestige d’une autre époque.

Et puis comme dans toute ville il y a des peintures murales, qui colorent le monde et du même coup la vie (on aime beaucoup). Il y en même une qui est une publicité ancienne.

Et puis bien sûr il y a plusieurs murales sur l’icône locale Monsieur Leonard Cohen qui est né à Montréal. On en a d’abord vu une non loin de notre logement.

Et puis on est allé voir la Tower of Songs, murale monumentale réalisée par l’artiste américain El Mac et le montréalais Gene Pendon en 2017. Absolument fabuleux !

Avant de se quitter, une photo dans le lointain du stade Olympique de 1976 de Montréal, d’un vieux Ford reconverti en boutique et d’une superbe moto publicitaire pour une marque de bottes australiennes fabriquées à Hobart en Tasmanie.

Du coup on retournerait bien en Autralie, nous !

Allez, Topette !