Viva España

Ayant appris fortuitement que nos amis Sophie et Gérard (du blog Emmenez-nous au bout de la terre) étaient de passage à Fouras, ville que nous aimons beaucoup, nous avons choisi de nous dérouter légèrement afin de leur faire un apéro-surprise.

Nous avions déjà croisé à Avignon (en Novembre 2021) ce couple de seniors (comme nous) très sympathique (nous aussi), nomades depuis 9 ans (c’est-à-dire bien avant que la mode ne soit aux « vanlifers » et autres « digital nomads ») toujours curieux de découvrir le monde (et donc pas facile à rencontrer).

Malgré une rencontre inopinée de la tête (dure) d’un des deux membres de la team avec un lampadaire qui traversait sournoisement devant son vélo (valant à Georges 6 points de suture), nous avons passé un très agréable week-end en Charente-Maritime (encore merci à Gérard pour sa gestion efficace des secours) avant de poursuivre notre route vers le sud.

Après une halte dans les landes pour la nuit nous sommes arrivés en Espagne sans encombre. C’est rigolo de constater qu’on a besoin d’un pass sanitaire pour aller au restaurant mais pas pour passer une frontière (on s’était déjà fait cette réflexion lors de notre voyage en Suède & Danemark : 5 frontières aller-retour et jamais aucun contrôle).

Une nuit à Zarautz ou nous avions une fort jolie vue sur l’océan depuis notre camionnette-à-tout-faire et en route pour la première étape ibérique, Bilbao.

La ville de Bilbao est très agréable avec de très belles maisons et bien sûr le musée Guggenheim à l’architecture si particulière.

Là encore à l’étape une vue superbe sur toute la ville, surtout la nuit avec le stade de football illuminé.

Poursuivant sur la côte nous avons fait un arrêt à Santillana del Mar, charmante cité composée de belles demeures médiévales et baroques que Jean Paul Sartre a qualifié de «village le plus beau d’Espagne».

Plus avant, un autre arrêt à Comillas s’imposait pour visiter la maison dessinée par le célèbre architecte Antoni Gaudi, avant de nous arrêter pour la nuit à San Vicente de la Barquera.

Arrivés à Valdoviño, il était temps de partir en recherche d’une infirmière pour le désuturage du front endommagé. L’employée du camping passe un coup de téléphone et nous dit « pas de problème mon boss vous emmène demain matin à 9 heures au centre de soin de la ville ».

Le lendemain matin à l’heure dite notre charmant gérant de camping nous emmène en voiture. Manque de chance le centre de santé est fermé le samedi et il faut aller à la ville d’à côté (une dizaine de kms).

On lui dit « on va prendre le camion » mais il nous répond « pas question, je vous y emmène ».

Nous voilà partis. A l’accueil il nous aide à régler l’administratif, attends avec nous le temps que passent les gens arrivés pendant qu’on faisait les papiers et il m’accompagne pour l’opération en tant que traducteur officiel (en fait il ne parle pas français mais il a Google Translate sur son smartphone).

Le décousage en lui-même a pris environ 1minute et 30 secondes, l’opération complète arrivant à un total de 1 heure 30 minutes, notre charmant gérant de camping n’a voulu aucun dédommagement, même pas pour l’essence.

Les gens sympas prêts à rendre service ça existe encore et ça fait chaud au cœur !

L’étape suivante fut Saint Jacques de Compostelle que les gens s’obstinent à rejoindre à pied alors qu’il existe des routes en très bon état permettant de s’y rendre.

Belle ville, surtout si on s’intéresse à la religion car la cathédrale monumentale mérite le détour et ravit le pèlerin.

Un dernier coucher de soleil avant de poursuivre notre route.

Demain, à nous le Portugal !

Allez, Topette !