Honduras, où tu voudras, quand tu voudras…

Et l’on s’aimera encore, lorsque l’amour sera mort
Toute la vie sera pareille à ce matin
Aux couleurs de l’été indien

Joe Dassin

Bon c’est vrai on est sur du Jean-Michel Apeuprès. Mais que voulez-vous le Honduras personne ne connait et pratiquement personne n’y va. Il faut dire que le gouvernement français, via son fil “Ariane” de conseils aux voyageurs (on s’inscrit avant chaque grand voyage en espérant que grâce à ça ils nous enverront les hélicos si ça tourne vinaigre) ne fait pas dans la dentelle niveau contre-publicité. Voilà ce qu’on a reçu 5 jours avant d’y aller :

Ariane – Honduras – État d’exception (09/01/2023)

L’état d’exception, entré en vigueur le 6 décembre 2022, a été prolongé jusqu’au 20 février 2023 à 18h00 dans plus de 160 quartiers de Tegucigalpa et de San Pedro Sula ainsi que dans 73 municipalités à travers le pays, où les maras (bandes criminelles violentes se livrant notamment à l’extorsion) sont particulièrement actives.
Certaines garanties constitutionnelles y sont provisoirement suspendues.
Dans ce contexte, il est recommandé d’observer la plus grande prudence et de respecter les consignes des autorités locales.

ne-pas-repondre.fil-d-ariane@diplomatie.gouv.fr
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Atitlán, Pana, Chichi et les autres.

Départ 8h00 d’Antigua, arrivée à 11h à Panajachel (Pana pour les intimes) sur les rives du lac Atitlán. Le logement n’est pas loin et on peut s’y rendre à pied. On aime ça quand tout se déroule comme prévu.

Situé à 1597 mètres d’altitude (c’est bien car c’est plus frais le soir et en plus il n’y a pas moustiques, ces sales bestioles préférant rester sous 1500 mètres) Panajachel se situe sur la rive nord du lac Atitlán. Ce lac de 130,1 km², d’origine volcanique, est le plus profond d’Amérique centrale (environ 350 mètres au maximum). Il est bordé au sud par trois grands volcans, le San Pedro, le Tolimán et Atitlán.

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Antigua Guatemala

Six heures du mat’ faut qu’j’trouve à boire, chantait le groupe Chagrin d’amour au début des années 80. Et bien pour nous c’est six heures du mat’ et on monte dans le shuttle qui quitte Flores (pas loin d’être à l’heure d’ailleurs) pour rallier Rio Dulce où nous changeons de véhicule avant de mettre le cap sur Antigua que nous atteignons à 18h00. Un peu de marche à pied pour rejoindre notre hôtel ne nous fait pas de mal après ce tour d’horloge assis !

Comme on vous parle souvent de shuttle on vous en met un en photo, prêt au départ, pour vous donner une idée de ce que c’est. C’est la version plus de quinze personnes, sinon on a droit à une camionnette aménagée avec des banquettes.

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Des fleurs des cailloux et des zozios…

Nous avons quitté San Ignacio en chicken bus pour aller à Benque Viejo (1h30 de reggae) et de là, prendre un taxi pour rejoindre la frontière Belizo-Guatemaltèque. Un coup de tampon pour sortir du Belize accompagné d’une taxe (avec un reçu officiel, donc on paye cette fois), un autre pour entrer au Guatemala puis on traverse à pied le pont qui enjambe la Mopan River et on arrive à Melchor de Mencos où on saute dans le premier collectivo qui passe pour arriver à Flores 2h00 plus tard (on a quand même fini à 23 dans le collectivo, genre sardines dans une boîte, l’huile d’olive en moins).

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Belize-lize Belize et moi…

Finalement le transfert de Bacalar (Mexique) à Orange Walk (Belize) s’est plutôt bien passé. On a commencé par attraper un minibus pour Chetumal, puis un autre pour Santa Elena où se situe la frontière.

De là on a été obligé de prendre un taxi qui nous emmène à la “nouvelle frontière” devant le poste d’immigration mexicain (on a attendu une bonne heure en plein cagnard et quand ça a été notre tour on a refusé de payer la taxe que nous réclamait la dame en uniforme, qui nous a donc tamponné nos passeports de mauvaise humeur).

Le taxi (qui attendait, comme prévu) nous a ensuite déposé devant le poste d’immigration belizien et nous a demandé le double du prix annoncé à cause de l’attente. On a refusé aussi et on ne lui a donné que la moitié (il est reparti de mauvaise humeur, lui aussi).

Pendant que je faisais la queue, Martine a négocié deux places dans un bus qui allait à Belize City pour deux fois et demi moins cher que ce que demandaient les chauffeurs de taxi (on pense que le patron du chauffeur de bus n’en saura jamais rien).

Du coup, partis de Bacalar à 7h30 nous voilà arrivés à Orange Walk à 12h00 après 5h30 de trajet (et oui il y a 1hoo de décalage horaire entre les deux).

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Chichén Itzá, Valladolid, Tulum et Bacalar… (ou du cochon ?)

Pour rejoindre Chichén Itzá depuis Mérida, 2h00 suffisent à notre minibus (pour si peu, on ne prend pas le gros bus, et en plus le prix du billet aussi est moins gros !).

Le bus nous dépose à l’entrée du site archéologique, du coup on négocie un taxi pour nous ramener à notre hôtel (et oui, on était passé devant sans s’arrêter).

Là, autant des fois la “qualité” des hôtels laisse à désirer (bon, quand c’est quinze euros la nuit c’est un peu normal aussi), autant là l’hôtel de “La Casa de las Lunas” est une excellente pioche !

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Campeche, Merida et Uxmal.

De bonne heure (et de bonne humeur) nous quittons Palenque par le bus de 8h30 qui nous dépose 6hoo après (donc sur les coups de 14h30, ne vous fatiguez pas à compter) à Campeche. Uber étant visiblement absent de cette ville de 220 000 habitants, nous négocions un taxi pour nous emmener à notre hébergement, qui s’avère être un AirBnb (pas clair la distinction sur Booking).

Campeche, étant alors le plus important port du Yucatan, fut fortifiée au XVIIème siècle pour la protéger des attaques des pirates. Elle est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

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Chez le Sous-Commandant !

Après un agréable périple de 11h30 en bus de nuit, nous posons nos sacs à roulettes à San Cristobal de Las Casas, au cœur du Chiapas, sur les coups de 8h00 du matin (qui a dit qu’on ne se levait jamais à l’aube ?).

Le Chiapas c’est la région où est né le mouvement Zapatiste, dont le plus célèbre représentant est connu sous le nom de Sous-Commandant Marcos.

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Oaxaca et Monte Albán.

Quittant Puebla à l’aube par le bus de 11h45, nous arrivons 5hoo plus tard dans la ville d’Oaxaca (prononcer Ouaraca), peuplée d’environ 300 000 habitants (les Oaxaqueños ?).

Jolie ville à l’héritage colonial, avec ses façades colorées, Oaxaca de Juárez (de son nom complet) est agréable à parcourir, car c’est plat !

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