On nous a fait remarquer, à juste titre, que notre itinéraire n’était pas facile à suivre, voire qu’il manquait une carte pour faciliter la compréhension de nos déambulations. Ne sachant rien refuser à notre assidu lectorat (quand on peut faire plaisir…) on a donc retracé notre parcours (obligé de mettre le nom des bleds en légende, ils sont trop petits pour apparaître sur une carte de taille raisonnable).
Juin annonçant les beaux jours, il est temps pour nous de partir se prommener avant les foules estivales. On avait envisagé une “saison 2” sur la Bretagne (pour visiter le nord cette fois), mais finalement et suite à la découverte d’un festival à Lavaur, dont l’affiche nous rajeunira de quarante ans, nous optons pour l’Occitanie.
On vous avait promis une deuxième partie à notre visite de la Bretagne, en précisant que ça nous occupait lorsqu’il pleuvait.
Vu qu’il ne pleut pas souvent par ici, nous voici au dernier jour de nos vacances et donc on vous bricole ça vite fait…
Ayant entendu quelques remarques sur le choix de la musique d’accompagnement (qui était surtout basé sur la longueur du morceau plutôt que sur sa pertinence, on vous l’accorde) Nous avons cette fois-ci longuement réfléchit avant de retenir un magnifique chanson à texte (en français mais sur une musique bretonnisante) qui est “raccord” avec le sujet.
Bon, il manque 9 secondes, il vous suffira de fredonner à la fin…
Pour les remarques concernant le manque de texte, là par contre, c’était le choix de départ car on ne pensait pas que la Bretagne serait pour nous l’occasion de vous faire partager les étonnements qui nourrissent nos réflexions (c’est quand même un peu la France, non ?) lorsque on est à l’étranger.
En tout cas, nous avons passé un mois très agréable dans une région superbe, et comme nous l’avons assez vite deviné il nous faudra bien un autre mois (ou deux, ou trois…) pour réussir à en avoir un aperçu plus complet !
Les vacances se terminant, on rentre demain à Angers pour y passer l’été avant de repartir fin août, mais cette fois sans la camionnette-à-tout-faire.
Et puis on réfléchit aussi pour partir faire un long voyage en fin d’année (pas facile de prévoir quelque chose par les temps qui courent !).
On avait prévu de repartir fin mai, mais comme tous les retraités nous sommes débordés ! Du coup nous sommes partis le 7 juin et comme l’Est de l’Europe n’est actuellement pas propice au tourisme, on a choisi de mettre cap à l’Ouest !
Après avoir fait le plein du Camping Car (Aïe Aïe Aïe…) nous voici en route pour un tour de la Bretagne, ce charmant territoire où la terre se termine tout au bout de notre continent.
Optimistes que nous sommes (et sans doute un peu désobligeants pour cette région), nous pensions en faire le tour en 5 semaines.
Vu qu’on n’est rendu qu’à Quimper, c’est sûr qu’on fera une saison 2 !
En attendant comme on est fainéants on ne va pas vous raconter l’histoire de la Bretagne, (c’est à côté, allez-y !) on va juste vous montrer quelques photos glanées de ci de là.
On ajoutera une deuxième partie à ce chef d’œuvre prochainement (ça nous occupe lorsqu’il pleut, donc très rarement…).
Après avoir quitté Tavira à regrets (Quand te reverrai-je, pays merveilleux ?), nous sommes remontés directement à travers l’Espagne (Seville, Salamanque, Valadolid) pour faire une pause rencontre-apéro à Castro Urdiales.
Les moineaux de Salamanque ont un petit air d’Angry Birds, non ?
C’est en effet dans cette charmante cité de bord de mer que nous avions rendez-vous avec Marie-Odile et Eric qui commençaient leurs vacances nord-ibériques en compagnie d’un couple d’amis camping-caristes eux aussi.
D’aucuns nous ont fait remarquer que les publications se faisaient désirer.
Alors, comment dire ?
D’une part on fait comme on veut d’abord (non, mais), mais d’autre part il faut bien reconnaître que, depuis qu’on s’est posé à Tavira, notre principale préoccupation c’est de nous trouver une excuse pour prolonger notre séjour.
Ça fait déjà 14 nuits qu’on y passe et on est en train de se dire : pourquoi pas 4 de plus ? (Il faut dire qu’ils sont malins : si on prend 3 nuits, ils offrent la quatrième, du coup on n’envisage pas moins).
Alors qu’est-ce qu’il y a de si bien à Tavira pour qu’on ait envie d’y rester ? Pas grand-chose à part peut-être qu’il faisait 19° pendant que la météo annonçait de la neige en France …
Alors on profite pour aller se balader avec nos vélos et on voit des choses sympas, on mange des plats sympas, on voit des oiseaux sympas, on discute avec des gens sympas, on est sympas nous aussi, on se la coule douce quoi.
On a même repéré une maison sympa pour y passer la retraite (mais quand on sera vieux).
De bon matin, à l’heure ou l’aube blanchit la campagne (version littéraire) …
Ou alors, vers 10h30-11h00 nous démarrons la camionnette-à-tout-faire (version feignasse) …
Rayez la mention inutile ! Toujours est-il que nous quittons le très agréable camping de Porto Covo (sûrement le meilleur qu’on ait vu au Portugal) et mettons cap plein sud, visiblement dans la zone de reproduction des cigognes.
Après six nuits passées au camping de Vagueira, on se dit qu’il est temps pour nous de reprendre la route, afin de voir si plus loin ça ne serait pas aussi bien, voire mieux même !
Notre fidèle GPS nous optimise donc la route jusqu’à Coimbra, ancienne capitale du Portugal, qui abrite une vieille ville médiévale bien conservée et une université historique bâtie sur le site d’un ancien palais.
En suivant la vallée du Douro, par une route sinueuse et vallonée laissant de belles vues sur les vignobles en espaliers, nous sommes arrivés à Peso da Réga (et non pas Diego de la Véga) petite ville, soyons honnêtes, sans grand intérêt hormis sa balade sur la rive du Douro.
Après un passage de frontière toujours aussi light, nous voici au Portugal ou nous faisons une petite halte à Covas dans un camping au milieu de nulle part. Ce fut l’occasion de notre premier déjeuner dehors au soleil en regardant la famille portugaise gérant le camping s’activer à jardiner avec force discussions sur la meilleure manière de procéder.
Les gens simples ont des bonheurs simples !
Le lendemain première grosse étape à Porto (ou nous devions aller en 2020, voyage annulé à cause du Covid).